CHAPITRE 2

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-Oh si tu vas ouvrir Granger !

Qu’est ce que Malfoy venait faire chez elle ? Néanmoins elle resta allongée sur son canapé comme un strangulot mort.

-Granger je te préviens ! Si tu n’ouvres pas je défonce la porte, même sans magie !

-Pff… Soupira-t-elle.

Elle se leva et ouvrit la porte mais s’écarta vite fait en voyant un boulet de canon foncer vers elle. Elle regarda Malfoy s’écraser sur le sol de l’entrée ! Elle explosa de rire, ce qu’elle ne pensait pas pouvoir faire durant des mois ! En pensant à ça, elle retrouva son sérieux et sa déprime.

-Bon j’avoue c’était raté, comme entrée… Content de t’avoir fais rire quand même !

- Wow ! Stop ! Réalisa-t-elle

-Quoi ?

- Comment ça, quoi ? Toi, la fouine…

- Arrête avec ça… La coupa-t-il

- Non je n’arrêterai pas ! Elle hausse la voix : Toi qui m’as maltraitée pendant 6 ans, je ne t’ai pas vu après, pour mon plus grand bonheur ne te méprends surtout pas, et là tu te pointes la bouche en cœur en disant être content de me faire rire et t’as l’air parfaitement au courant de ce qui m’arrive ! Les rumeurs vont aussi vite qu’à Poudlard ou quoi ? Je suis déjà la femme la plus cocu du Londres sorcier ? Tu sais quoi, tu te serais pointé en jonglant avec des strangulots et des chocogrenouilles, je ne serais pas plus étonnée que maintenant !

Elle s’était essoufflée et une fois son souffle récupéré, la fouine lui répondit.

-C’est bon t’as fini ? Avec un sourcil levé et un sourire en coin typiquement Malfoyen. Bon déjà je tiens à m’excuser pour toutes les insultes, je …

-Tu vois ! C’est pas normal ça ! L’interrompit une Hermione totalement subjuguée.

- Tu me laisse terminer ? Je disais, je… En fait tu vas me trouver stupide car je n’ai pas vraiment d’excuse… Je pourrais me servir du fait que je suivais mon père dans le chemin qu’il avait tracé pour moi… Et c’est ce que j’ai fais, mais ce n’est pas une excuse, tout ce que je peux te dire c’est que je suis sincèrement désolé…

- Je crois que plus rien ne peut m’étonner maintenant c’est dingue ! Bon qu’est ce que tu fous là, Malfoy ?

- C’est à propos de ce qu’il t’arrive en ce moment… Je suis désolé car je…Il laissa sa phrase en suspend.

- Tu quoi Malfoy ? Elle avait insisté sur son nom de famille.

- Pourquoi tu le dit si méchamment ?

- De quoi ?

- Mon nom !

- Oh arrête de faire le gamin ! Pourquoi t’es là ? Mal-Foy ! Elle avait détaché les syllabes avec un sourire en coin comme lui le faisait, ce qui le fit sourire.

- En fait, il y a un soir où je sortais de mon travail, j’avais vu la belette avec l’autre indienne et la petite ! C’était dans une allée sombre, et peu connue, et la Gazette du sorcier avait annoncé que tu étais en voyage pour…

- Pour allée à Poudlard parce que McGonagall me proposait du travail en tant que professeur et j’ai refusé, pour Ron… Compléta-t-elle. Je vois… Mais pourquoi viens tu t’excuser, tu… Tu n’y es pour rien !

- Je sais mais je me sentais coupable de ne pas t’en avoir parlé…

- On est censé être ennemis !

- Et alors ? J’ai changé, je peux te le jurer ! Tu veux que je reste te tenir compagnie ?

Touchée par sa franchise, et sûrement parce qu’elle en avait besoin, elle accepta sa proposition.

 
    Ils étaient dans le canapé depuis 2 bonnes heures à parler de tout et de rien mais surtout de leur point de vue respectif sur leurs années à Poudlard, et sur la bataille finale. Soudain il se leva, lui tendit la main et dit :

-Viens avec moi !

-Euh… Où ?

- Tu as confiance en moi, ma lionne ?

- Pas trop non ! Dit- elle en rigolant. En plus je pense que je vais avoir du mal à faire confiance à un homme pendant un bon bout de temps, là !

-Bon…On va oublier la confiance ! Viens quand même, c’est une cachette à moi, qui va te plaire je te le promets !

- Mouais… C’est bien parce qu’il n’y a pas Ginny !

Il la prit par le bras et ils transplanèrent… 

Tu as confiance en moi, ma lionne ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant