CHAPITRE 24

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Ils arrivèrent enfin devant la statue dorée qui menait au bureau de McGonagall.

La directrice déclama le mot de passe :

-Bowling, Framboise !

-On dirait que Dumbledore est toujours vivant ! S’exclama Blaise.

-En fait, Mr. Zabini, ce fut deux choses très appréciées par Albus. C’est une manière de lui faire honneur.

-Après toutes ces années ? Demanda le blondinet.

-Oui ! Albus Dumbledore était le plus grand directeur de Poudlard, et il est normal de lui rendre honneur, même quatre ans après sa mort.

Ils baissèrent tous les yeux, comme pour faire une minute de silence à la mémoire de leur défunt directeur. Drago se sentait toujours très mal lorsqu’on parlait de Dumbledore, alors il fut heureux que la discussion soit close.

Tous trois montèrent les escaliers dans le silence, seuls leurs bruits de pas résonnaient et venaient troubler cette atmosphère, quelque peu pesante.

McGonagall prit place derrière son bureau et invita les deux jeunes hommes à en faire autant. Ils obéirent et ce fut elle qui commença :

- Que faites-vous ici ? A cet âge ? Essayant d’infiltrer la salle commune des Poufsouffles, et surtout, quelle est cette histoire de Choixpeau ?

-Alors… Fit le blondinet scrutant la pièce à la recherche du dit Choixpeau. Nous cherchons un objet…

-Mais au début on ne savait pas ce que c’était… Alors on s’est dit que c’était chez les Blaireaux, et après on a comprit que c’était le Choixpeau. Compléta le métis.

Pendant que son meilleur ami parlait, Drago avait repéré l’objet convoité, mais il était en hauteur, alors pour la discrétion…

- Pourquoi cherchez-vous des objets ? A 20 ans vous faites une chasse au trésor ?

-Non.

Le blondinet voulu sortir sa baguette pour amener discrètement le Choixpeau à lui, car il avait seulement besoin de le toucher, mais la voix de la femme l’arrêta net dans son élan.

-Rangez cette baguette !

Alors, il s’exécuta mais ne perdit pas espoir. McGonagall reprit son interrogatoire :

-Un enterrement de vie de sorcier ? Pas très amusant vu vos têtes…

-Vous n’y êtes pas du tout !

Le regard de la vieille chouette en face d’eux les incitait à continuer alors ils se regardèrent, et d’un commun accord ils décidèrent de lui dévoiler toute l’histoire. Ils firent un gros résumé, car ils n’avaient pas énormément de temps. 

-Je ne vous crois pas. Asséna-t-elle sèchement.

-Et bien ne nous croyait pas. On a juste besoin de le toucher !

-Hors de question.

-Mais qu’est-ce que ça vous coûte ?! S’exclama Drago, qui commençait à perdre patience.

-Pouvez vous m’expliquez deux, trois choses ?

-Comme ? Demanda le métis, voyant que son meilleur ami pouvait lancer quelques impardonnables s’il parlait.

-Hermione Granger.

-Oui. Eh bien, c’est une fille brune, bouclés, têtue, agaçan…

-Je sais qui c’est, mais… Miss. Granger, Sorcière la plus intelligente de sa génération, se faire attraper si bêtement, se faire lâcher par Mr. Potter et Mr. Weasley et devenir amie avec vous deux ?

-J’avoue que dit comme ça, cela paraît très étrange mais ce n’est que la stricte vérité !

-En effet. Mais Miss. Granger et Mr. Malfoy…

Cette réponse fut le souvenir qui fit déborder la pensine pour le blond qui se leva d’un coup et s’énerva :

-Je m’en fous ! Passez moi au veritaserum, entrez dans mon esprit, n’importe quoi ! Je me fiche de votre croyance, ou même de votre confiance ! Je veux juste ne serait-ce qu’effleurer ce foutu Choixpeau, pour pouvoir avancer et sauver Hermione ! Elle est peut-être en train de se faire torturer en ce moment même ! Est-ce que vous vous rendez compte ? Elle souffre ! Elle m’a demandé de ne pas venir la sauver pour que je ne perde pas ma vie ! DE NE PAS VENIR LA SAUVER ! Maintenant ôtez vous de mon chemin parce qu’il ne me reste que 2h15 pour ne pas qu’elle meure !

Il sortit sa baguette avec rage et cria :

-Accio Choixpeau !

Ce dernier se plaça dans ses mains et, avec un bonheur inimaginable, le Serpentard accueilli la vision qu’il convoitait depuis tant de temps :

« - Tu as confiance en moi, ma lionne ?

- Pas trop non ! »

McGonagall lui arracha le chapeau des mains, mais vit qu’il avait, effectivement était en transe pendant quelques secondes. Peut-être mimait-il ? Dans le doute elle s’exclama :

-Je vais vous faire transplaner à Londres, et ne revenait jamais m’embêter comme ceci !

-Merci cela nous éviterait de reprendre le Magicocar ! Souria le brun.

-Le Magicobus, Blaise. Fit un vert et argent, déjà loin dans ses pensées.

Elle les envoya au Chaudron Baveur, dans la partie sorcière évidemment. Quand ils arrivèrent, le métis proposa, n’écoutant pas du tout son estomac :

-On pourrait prendre une commande pour réfléchir au prochain objet.

Il louchait déjà sur les plats qu’il pouvait apercevoir à travers la vitre de la cour où ils avaient atterris, mais son meilleur ami lui répondit, pour son plus grand malheur :

-Non, je sais déjà où on va. A moins que tu ne veuilles abandonner ? Dit-il avec un sourire Made in Malfoy. Il rajouta, A moins… Que tu n’ais peur, parce qu’on approche du but ?

- Mais bien sûr ! Moi peur ? Elle est bonne celle-là ! Je vais te montrer moi !

Il tapa sur les cinq briques spécifiques et ouvrit le passage vers le Chemin de Traverse. Il commença à marcher d’un pas décidé en répétant : « Tu vas voir si j’ai peur moi ! »

Le second Serpentard vit le métis revenir et demander, penaud :

-Euh… On va où en fait ?

Evidemment, il devait forcément revenir puisqu’il ne connaissait ni la vision, ni leur destination.

Il lui tendit sa main et transplana directement après que son ami lui ait donné la sienne. Ils se retrouvèrent au beau milieu d’une forêt…

 

Tu as confiance en moi, ma lionne ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant