Tu as confiance en moi, ma lionne ?

CHAPITRE 18

Drago se rapprocha de son meilleur ami et ils se firent une accolade typiquement mec. Il ouvrit le papier et pût y lire :

   Beauxbâtons

-Doit-on aller à Beauxbâtons ? Demanda le brun.

-Comment ça « on » ?

-Tu crois que je vais te laisser faire ça seul ? Si oui, tu te fourres la baguette dans l’œil !

-Merci Blaise ! Répondit le Serpentard avec une pointe d’ironie à cause de la blague du métis. Je sais où on doit aller ! Et c’est bien plus près que la France !

-Euh… Je peux te poser une question avant, Dray ?

-Oui.

-Elle compte pour toi ? Je veux dire, à ce point ?

-Je…

Drago jugea qu’il pouvait se confier à Blaise, il l’avait bien dit à Weasley fille ! Et elle ne lui avait pas du tout forcé la main ! Il reprit :

-Je l’aime… Annonça-t-il en baissant les yeux.

Il ne l’avait jamais dit à voix haute, cela lui fit une sensation étrange… Comme si ça se concrétisait vraiment.

-Alors, allons-y !

-Tu ne m’en veux pas ? S’étonna le blondinet.

-Bien sûr que non ! Assura-t-il joyeusement.

Blaise était prêt à tout pour son meilleur pote. Il avait attendu tellement longtemps que ce dernier tombe enfin amoureux, alors la fille en question n’avait pas intérêt à mourir, bordel !

Le Serpentard en face de lui, lui sourit de toute ses dents, lui attrapa l’avant bras et les fit transplaner. Ils se retrouvèrent devant chez Fleury&Bott.

-Euh… Y a un livre sur Beauxbâtons ? Questionna le brun.

-Non, mais y a une stagière ! S’exclama Drago, de nouveau plein d’espoir, en rentrant dans la librairie.

-Quoi ?

En parcourant les rayons, pour arriver au comptoir, le vert et argent expliqua au second qu’Hermione lui avait dit, durant une après-midi, que sa stagière venait de Beauxbâtons. Lise était effectivement au comptoir et c’est le métis qui prit la parole :

-Boonnjoouur. Nouus venoonns…

-Blaise ! Elle parle anglais, te fatigues pas ! Coupa le blondinet.

-Que puis-je faire pour vous ? Enchaîna la jeune fille.

-Vous êtes Lise Orbane ?

-Euh… Oui… Je…

-C’est Hermione qui m’a parlé de vous, ne vous inquiétait pas ! Est-ce qu’un objet nouveau et inhabituel est arrivé ce matin ? Voyant le regard un peu effrayé de la vendeuse, il rajouta. Par le plus grand des hasards !

-Comment vous appelez-vous ? Demanda soudain Lise.

-Pardon ?

Elle réitéra sa question et le jeune homme répondit :

-Malfoy… Drago Malfoy.

-Je reviens !

Lorsque l’ancienne élève de Beauxbâtons réapparut au comptoir, elle portait un livre rouge, bordé de fils argentés.

-Voilà ! S’exclama-t-elle, en lâchant le bouquin devant les deux hommes. Ce livre m’a interpellé ce matin, quand je faisais du rangement dans l’arrière-boutique.

L’ouvrage en question portait le nom de Drago sur la couverture.

Les deux jeunes hommes remercièrent l’employée et le blond s’empressa d’ouvrir l’objet poussiéreux. L’effet ne se fit pas attendre et le Serpentard eu le flash :

« -Mais c’est tout pitit ! »

Il comprit directement, cette fois, à quoi la brunette faisait référence et ramena Blaise et lui dans son appartement.

D’ailleurs le métis, qui n’avait pas participé à la vision, était un peu perdu… Même carrément ! Quand ce dernier vit le blond fouiller dans sous le canapé, il l’interpella :

-Drago ! Tu peux m’expliquer ?

-En fait… Commença le vert et argent essoufflé, sans pour autant s’arrêter dans sa recherche. Dans la vision, je voyais flou, mais je t’entendais dire « mais c’est tout pitit ! » donc…

-Donc on cherche la plume qu’elle a cassée ! Compléta le brun en se mettant à fouiller à son tour.

-Exactement !

Drago avait abandonné le canapé et avait opté pour son bureau. Blaise quant à lui cherchait plutôt du côté de la table basse où tous les trois s’étaient groupés, au moment des jeux à boire.

-Je suis sûr qu’elle est dans cette pièce !

-T’as regardé dans la poubelle ?

-Ah non attends ! S’exclama Drago en vidant la poubelle. Mais aucune trace de la plume hors d’usage… Non y a rien…

-J’ai plus d’idée, Dray…

-SI ! S’écria soudain le second vert et argent, faisant sursauter son acolyte.

Il se rapprocha de Blaise et le poussa gentiment hors du tapis. Il regarda en dessous de ce dernier et là… Écrasée, sous le tapis blanc du salon, une demi-plume qui était là depuis la soirée un peu, je dis bien juste un peu, alcoolisée avec le métis. Drago la retira doucement de sa prison cachée et une nouvelle vision envahit son esprit :