CHAPITRE 10

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-JE VAIS ALLER LE TAPER !

-Drago calme toi ! Ce n’est pas grave tu sais !

-PERSONNE N’A LE DROIT DE TE TOUCHER !

Il ne se connaissait pas ce côté possessif et amoureux.

°Voilà t’es amoureux ! Putain !°

Non !

 °SI !°

Lorsque la brune posa sa main sur son avant-bras, il sembla s’apaiser et se calmer presque instantanément !

-Eh bah ! Reprit Hermione. Ca fait plaisir de voir que tu me défends, mais calme toi ! Ironisa-t-elle.

Dans un élan d’affection, cette fois-ci de la part du blondinet, il la fit monter sur ses jambes en amazone et la câlina comme si il avait failli la perdre.

Cela ne déplut ni à l’un ni l’autre. Hermione perdit ce sentiment de vide qui ne l’avait pas quitté depuis une semaine.

Ils restèrent comme ça une bonne heure sans parler. Ils étaient bien.

Tandis que la jeune femme restait collée au torse du jeune homme, à respirer son odeur fraîche et mentholée, entre ses bras protecteurs, ce dernier jouait avec les cheveux du petit ange blottit dans ses bras.

-Tu veux dormir ici ? Proposa le Serpentard, rompant le silence. Je ne veux pas que tu partes, ma lionne…

Il la sentit sourire contre son torse et hocher doucement la tête. Ils allèrent se préparer pour dormir. Pour Hermione, s’était plutôt enfiler un t-shirt du serpent, ce qui la fit sourire béatement.

Il lui montra la chambre d’ami et ils allèrent se coucher. A peine dans son lit, Hermione fut parcourue d’un courant électrique et elle se leva automatiquement pour rejoindre la chambre du blond qui fut, autrefois son ennemi, rappelons nous !

Le blond avait ressentit la même chose. Ce courant qui montrait que quelque chose manquait, mais il ne s'était pas levé. Et quand un petit corps fragile, habillé d’un de ses hauts, vint se blottir contre lui, il fut plus qu’heureux ! Il se retourna vers la jeune fille et la prit dans ses bras avant de tomber dans les méandres de Morphée...

Hermione était de nouveau pleine de vie et de joie. Elle disposait des livres dans la vitrine de chez Fleury & Bott tout en discutant avec la nouvelle stagiaire.

Elle s’appelait Lise Orbane, avait un an de moins que notre rat de bibliothèques, et était tout autant passionnée par les livres, mais plus dans des thèmes fantastiques et histoires d’amour.

Lise était à peine plus petite que la rouge et or, blonde aux cheveux frisés et était allée à Beauxbâtons, ce qui passionnait Hermione, toujours assoiffée de savoir. Elle parlait, cependant, un anglais parfait.

Alors que Lise partait pour le déjeuner, la brunette resta, quant à elle, à la boutique malgré la proposition de sa nouvelle amie, l’invitant à manger avec elle.

Elle mit un panneau afin de prévenir que la librairie était fermée et se balada dans les rayons, s’imprégnant de l’odeur, tant aimée, des livres neufs, ou anciens, en fonction de l’allée.

La brune entendit vaguement le tintement de la porte, et pensa que cela devait être un courant d’air, étant donné qu’elle avait bien spécifié que le magasin n’était pas ouvert.

Elle repartit bien vite dans ses pensées, ne se retournant pas et ne pouvant donc pas voir la silhouette qui venait de s’introduire dans le bâtiment. Quand soudain, deux bras, pourtant pas très musclés d’après le peu qu’elle pouvait apercevoir, la tirèrent avec violence vers la réserve, une main sur sa bouche pour l’empêcher de crier.

Quand enfin son agresseur s’arrêta, la Griffondor put voir avec horreur son identité, mais elle eu à peine le temps de crier :

-RONA…

Qu’ils avaient déjà transplané.

Quand Hermione rouvrit les yeux, elle était dans son propre appartement, mais elle se fit directement assommée, sans pouvoir en savoir plus.

En reprenant ses esprits, en plus d’avoir un mal de crâne à cause du coup reçu, la brunette était attachée par des cordes invisibles venant d’un sort.

Elle vit arriver son ex petit ami dans sa chambre. Oui, Ron avait amené la rouge et or dans l’appartement de cette dernière, mais en plus il l’avait faite s’asseoir sur le sol de leur ancienne chambre.

Le roux s’approcha de sa proie qui se débattait. Il lui dit d’une manière terrifiante :

-Alors comme ça, on va tout raconter à Harry… Il l’avait dit doucement en lui caressant la joue ce qui eu l’effet d’inquiéter encore plus la jeune fille.

-Tu lui avais mentis ! C’est ton meilleur ami ! Essaya-t-elle de se défendre.

-Tu es une mauvaise fille ! Tu le sais ça ? Mais je bien m’occuper de toi !

-Ron... Tu... Tu me fais peur là...

-Ça va bien se passer… Poursuivit son agresseur, avec cet air pervers qui ne l’avait pas quitté depuis le début.

Il rompit le sort qui retenait Hermione et dès que cette dernière fut libre, elle tenta de s’enfuir… En vain…

Le rouquin la rattrapa et la jeta sur le lit. Il relança un sort qui attacha la belle au lit, cette fois, il se mit à califourchon sur elle et commença à lui donner des baffes de plus en plus fortes.

N’en pouvant plus de ses cris, il se servit une nouvelle fois de sa baguette afin de lui ligoter la langue.

Une fois que Ronald eu fini de déverser sa colère sur celle qu’il prétendait aimer, il décida de jouer autrement.

La lionne de son côté, pleurait silencieusement, elle ne pouvait faire plus que ça.

Elle avait perdu l’espoir que quelqu’un vienne l’aider, et savait malheureusement ce que comptait faire son ex, mais elle ne pouvait rien faire pour l’en dissuader.

Comment le Weasley qu’elle connaissait depuis tout ce temps était capable de lui faire de telles choses… C’était lui qui l’avait trompée !

Pourquoi le rouquin lui en voulait-il autant ?

Pendant ce temps, ce dernier avait relevé son t-shirt et lui laissait une trainée de morsure sur le ventre, les larmes continuant de dévaler les joues de la rouge et or.

Soudain, il lui arracha son t-shirt et lui enleva son pantalon tout aussi sauvagement. Il fit pareil avec ses propres vêtements, ils se retrouvèrent tous deux en sous-vêtements.

Le roux lui mordit agressivement les seins à travers son soutien-gorge, tout en baladant ses mains sur ses cuisses. Hermione ferma les yeux quand elle le vit enlever son caleçon, elle savait que la pénétration allait être violente. Mais rien ne vint…

Elle entendit le bruit d’un sort suivit de celui de quelqu’un qui heurte un mur. Elle rouvrit les yeux, reprenant espoir. La Griffondor vit d’abord son violeur assommé contre un mur, et elle tourna vivement la tête pour découvrir l’identité de son sauveur…

Tu as confiance en moi, ma lionne ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant