Ce matin je me réveille à 3h du matin en sueur, j'ai encore fais un cauchemar... Je sors mon téléphone que mon père m'a offert et écoute de la musique sur Spotify. La musique me calme, quand j'étais à Eichen House, dans ma petite cellule j'avais le droit à lecteur-cassettes. J'écoutais de la vieille musique classique en boucle en m'imaginait sortir de ces murs gris et rejoindre la vie de dehors. Pendant ces rares instants j'avais l'impression que la liberté se tenait derrière les barreaux de ma chambre et qu'elle me tendait la main, souvent j'y croyait tellement que je tendait ma main vers la porte mais la musique s'arrêtait et toute la magie disparaissait.
-Euhm... Rebecca? Dit la voix ensommeillée de mon père.
-Oh papa?!
-Quand tu écoute de la musique à 3h du mat, pense à enlever le Bluetooth...
-Ah d'accord... Mais c'est quoi le Bluetooth?
Mon père fait une moue déconcertée puis son visage s'éclaire, il a comprit. Faut dire qu'à Eichen House mon accès à internet était pour le moins limité.
-tu vois ce petit logo là? C'est le Bluetooth et puisqu'il est enclenché il est connecté avec ma sono donc quand tu as mis ta musique...
-Ça l'a aussi mise sur ta sono. Désolé et merci pour ton explication.
Il sourit et retourne dormir non sans lâcher:
-Et essaye de dormir!Demain midi
Je m'assieds seule à une table en soufflant bruyamment. Putain. Je me permet de le dire parce que vraiment c'est super épuisant le lycée, je n'ai pas revu Liam et puis tout ce monde, tout ces bruits... c'est dur de ne pas se faire bousculer. Quand on m'a demandé de me présenter, j'étais tellement paniquée qu'aucun son n'est sorti de ma bouche.
-Hey! Regardez! C'est la cinglée de ce matin!
Je lève mes yeux de mon plateau et vois une fille au cheveux noir ébène et yeux bleu cristallin.
-Bah alors?! T'as perdu ta langue, idiote?!
Je rebaisse le regard et m'isole dans mon esprit en sentant une crise de panique montée. Je cherche mon morceau de verre dans ma poche pour me calmer mais le fais tomber par terre. La fille s'empresse de le ramasser l'observe et se retourne vers son groupe d'amies et s'exclame:
-Mademoiselle fait de l'art plastique! Elle peint du verre en rouge! Mais... Mais il empeste ton truc!
Sur ce elle le jette par la fenêtre. Je me lève pour le chercher mais elle m'attrape par le bras.
-Où tu croyais aller?!
À cet instant je perçois un souvenir: elle est en train de se faire frapper par un homme plus âgé. Elle pleure en le suppliant d'arrêter et lui, il l'insulte et l'engueule.
-Eho!! Gogolita?! Tu redescend sur terre?! Mais qu'est ce qu'elle est conne!!
Je prends mon courage à deux mains et lui dit:
-Ton comportement odieux et violent prouve que tu souffres d'une blessure psychologique assez profonde comme un traumatisme dû à l'enfance ou une quelconque forme de maltraitance qui par mon humble avis vient de ton père. Je me trompe?
Un grand silence accueille ma tirade. Le visage de l'étudiante est si rouge que même une pivoine serait jalouse. Sans que je le voie venir elle me gifle avec une telle violence que je dois me rattraper à ma table derrière moi. Je pose ma main sur mes lèvres qui me font mal et constate qu'elles sont fendues dans toute la largeur. Mes yeux croisent les siens et je vois qu'elle regrette déjà son geste mais au moment où j'allais m'en aller je repense à toutes les fois où on m'avait frappé et que je m'étais laissée faire. Non. Pas cette fois.
Je me jette sur elle, la prends par le col et par une force que j'ignorais la pousse sur une table inoccupée. Elle se relève et essaye de s'enfuir mais je l'attrape par le capuchon de sa jaquette et la tire sèchement, elle tombe au sol. Je me mets à califourchon sur elle et essaye de la frapper au visage mais elle esquive les coups avec ses bras et me tape le dos avec ses pieds.
-REBECCA!!! REBECCA, ARRÊTE!!!
Je me stoppe dans mon élan pour me retourner vers la seule voix que je connais. Liam. Ma proie en profite pour se dégager et retourne vers ses copines, un bleu décore sa pommette gauche, ses cheveux sont décoiffé et de plus son maquillage a coulé. Je me relève, époussette mon t-shirt et fais une révérence en déclarant:
-Rebecca MacGinners pour te servir, pétasse!
Sur ce, je sors du réfectoire. Je fulmine, je suis en colère contre cette garce, contre Liam et contre le monde entier enfaite. Mon envie de hurler s'amplifie, je cours au toilette et à peine suis-je à l'intérieur que de ma bouche sors un cri strident. Instantanément, les miroirs se fissurent ainsi que le bois des portes. Vite, je m'empresse de donner un coup de poing dans ce qui reste du miroir. La douleur est si fulgurante que je me calme, mais soudain j'entends des pas arriver. Je me cache dans une cabine en prenant soin de laisser le cadran vert et déjà la porte grince...*************************************
Hey!
Voilà j'espère que ce chapitre vous a plus. Dans les prochains je vous jure qu'il y aura plus d'action en attendant n'hésitez pas à me dire votre avis en commentaire☺️
VOUS LISEZ
I'm not crazy
Fanfiction-Nom? -MacGinners. -Prénom? -Rebecca. -Âge? -10 ans. La femme ne me demanda rien d'autre et pianota sur son clavier. Je serrais un peu plus mon sac contre moi. -Où est ma maman? La femme posa son regard stricte sur moi. -Partie. -Elle va revenir bie...