-VOUS ALLEZ ME DIRE CE QU'IL ARRIVE À MA FILLE, BORDEL!!
-Monsieur, nous faisons tout notre possible afin de déterminer la cause de son état mais pour le moment nous sommes un peu... dans une impasse...
Tente maladroitement le médecin.
-UNE IMPASSE?! JE PAYE TOUT LES MOIS POUR VOTRE HÔPITAL ET VOUS ÊTES INCAPABLE D'ÉTABLIR UN DIAGNOSTIC?! MAIS À QUOI VOUS SERVEZ NOM D'UN CHIEN!
Je ne pus m'empêcher de penser que l'expression utilisée par mon père était un peu démodé mais je garde cette remarque pour moi. De toute façon je suis pour le moment incapable d'aligner trois mots... En effet voilà une des raisons pour la quelle mon père gueule sur le personnel soignants. Depuis que l'on m'a pris en charge, les mauvaises nouvelles se sont enchaînées: mémoire défectueuse, incapacité à parler, tremblements incontrôlables et parfois saignements des oreilles et du nez. Finalement une dame au cheveux noirs frisés arrive et calme mon père qui après m'avoir répéter 15 fois qu'il allait juste chercher quelques affaires à la maison et qu'il revenait, partit de ma chambre. Alors l'infirmière s'approche de moi et me dit avec un ton gentil et bienveillant:
-Bonjour, je m'appelle Mélissa. Je suis la mère de Scott... l'alpha. Rajoute-t-elle en voyant mes sourcils se froncer un peu. Écoute-moi, Scott va venir avec des amis et ensemble on va trouver un moyen de t'aider d'accord?
J'hoche la tête positivement.
-Bien. Je vais les appeler.
Elle sort et reviens presque aussitôt avec 4 individus. Je reconnais dedans Liam et Lydia, je ne sais pas pourquoi mais eux, je les ai tout de suite reconnu. J'essaye péniblement de les appeler.
-...Am...Dia...
Mouais c'est pas réussi. Cependant ils semblent avoir compris et viennent me voir.
-Hey, salut ma belle... dit Lydia en s'appuyant sur le bord de mon lit.
-T'as vraiment une sale gueule... plaisante Liam et me prenant la main. Je la serre légèrement en lui souriant afin de lui faire comprendre que je suis heureuse de le voir. Ensuite un homme noir avec une blouse vient s'asseoir à côté de mon lit et me pose des questions sur ma santé d'avant et de maintenant auxquelles je réponds par des signes et des mouvements. Puis il me fait passer une série de tests qui me sont étrangement familiers. L'alpha enfin Scott qui était resté silencieux jusque là demande:
-Alors? Qu'est-ce que tu en pense Deaton?
Ah bah voilà j'étais sûre de le connaître...
- Je pense que tu as eu beaucoup de chance Rebecca, tu aurais du m'avertir plus tôt pour tes migraines et tes insomnies...
-...Olé...baragouinai-je en essayant de retenir les tremblements de ma jambe gauche, ce qui ne passe pas inaperçu aux autres. Deaton la regarde avec un air inquiet.
-Scott, Lydia, Mélissa... je peux vous parler? Demande Deaton en se levant de la chaise où il était assis.
Les quatre s' éclipsent dans les couloirs me laissant seule avec Liam.
-Ne t'inquiète pas tout va s'arranger, le garçon que tu as accidentellement blessé s'appelle Corey. Scott a été obligé de le mordre mais il va bien maintenant. Mason et Stiles s'occupe de lui. Et puis tu sais Jessica est forte, elle va s'en sortir...
Jessica. À ce nom des tas des souvenirs me submerge... Comment ai-je pu l'oublier? Et comment ça elle va s'en sortir? Je tourne vivement la tête vers lui ce qui en passant me procure un vertige.
-...est-ce...y...est...a...ivé...à...ica?
Liam ne semble pas me comprendre.
-...Ica? Où...Où...est...e...ica?!
Soudain je me rappelle de l'autre fille qui avait aussi été amené à l'hôpital après mon cri. Je creuse dans ma mémoire et plus j'y pense plus les traits de son visage me sont familiers.
Jessica.
Mon électrocardiogramme s'affole légèrement dût à mon niveau de stresse.
-Becca?? Qu'est-ce que tu fais? Attends!! S'écrie Liam inquiet.
Je ne l'écoute pas et retire tout les fils qui sont reliés à mon corps et me dégage de la couverture rêche et désagréable de l'hôpital. Au moment où j'ai suis assise sur le bord de mon lit, la porte s'ouvre.
-Rebecca, non! Tu n'es pas en état!
-Essica... e... veux...la...oir!
J'encre mon regard dans celui de Mélissa qui me retient sur mon lit.
-Il... te...pait!
Ma voix est rocailleuse, je force trop dessus.
- Bon... d'accord.
Elle sort et revient aussitôt avec une chaise roulante et avec l'aide de Liam, elle m'installe dessus. Le trajet se passe dans un silence de mort, je suis angoissé et terrifiée de découvrir l'état de mon amie. Il est 21h. Les couloirs sont quasiment vide, seul de temps en temps des bruit de pas ou de roulettes brise le silence. Nous arrivons devant une porte blanche annotée par le nombre « 417 ». Étage 4, chambre 17. Je tourne la tête vers mes acolytes:
-S...Eule...il...ou... plaît...
Ils hochent la tête, Liam entrouvre la porte puis se ravise et murmure:
-Tu n'es pas obligé... Ça ne t'apporteras rien de bon...
Cette phrase augmente encore plus ma peur.
-Iam... la...orte... il...te...ait...
-Rebecca...
Ça ressemblait plus à une complainte plutôt qu'à une demande. Ses yeux me fixe et je peux y lire la fin de sa phrase: « Ne fais pas ça ». Je balaie sa demande muette d'un geste de la main et m'exclame plus fort cette fois:
-...a...por...te!
Résigné, il abaisse la poignée puis pousse doucement dessus. La porte s'ouvre avec un léger grincement. Difficilement mes mains, secouées de spasmes, font avancer les roues de ma chaise a l'intérieur de la pièce. Et je crois que c'est à ce moment que je compris vraiment l'expression « être au fond du gouffre »*************************************
Hum hum?
Y'a toujours quelqu'un?
Bon je vous avais prévenu que ce serait plus espacé. En même temps je galère à écrire en français puisque les mots me viennent en anglais et en russe😂 mais je tient à remercier ceux qui me restent fidèles et qui continuent de me lire même si ils ne sont pas très nombreux... En tout cas moi j'ai toujours du plaisir à écrire et j'espère que vous en avez aussi à me lire. Si vous avez des remarques n'hésitez pas de me les dire en commentaires!
Bye-bye et À+,
Alliemelie
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I'm not crazy
Fanfiction-Nom? -MacGinners. -Prénom? -Rebecca. -Âge? -10 ans. La femme ne me demanda rien d'autre et pianota sur son clavier. Je serrais un peu plus mon sac contre moi. -Où est ma maman? La femme posa son regard stricte sur moi. -Partie. -Elle va revenir bie...