Chap.2

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ANDREA

Ça y est, les cours ont repris, ce qui veut dire: neuf mois de devoirs, de voyages scolaires à la con, de professeurs plus chiants les uns que les autres.
Bref, une nouvelle année scolaire d'emmerde et bien heureusement la dernière.

Ne vous méprenez, je suis une élève très studieuse, mais je ne suis pas satisfaite de ma vie actuelle.

Je suis en dernière année de lycée dans la meilleur école de la ville.
Je suis la présidente du comité des élèves en plus d'être la fille la plus populaire et intelligente du lycée et de sortir avec le capitaine de l'équipe du football du lycée.
Et sans oublier que ma mère, une célèbre pianiste est super riche et que je ne manque jamais de rien.

En gros, ma vie est un gros cliché des fims d'ado américains.

Est-ce que j'ai le droit de me plaindre?
Non, je crois pas. Sinon tout le monde s'empressera de dire que la petite fille à sa maman fait ses caprices comme d'habitude.

Comment j'ai hâte d'aller à l'université et d'oublier ces gens hypocrites qui m'entourent.

J'ai soif d'aventures, de vie, la vraie vie. Pas celle que j'ai mené pendant déjà dix-sept ans.
Mais je n'ai pas droit à l'erreur, sinon les tabloïds s'en serviront contre ma mère. Et la dernière chose dont j'ai envie, c'est que ma mère ne fasse plus ce qu'elle aime à cause de moi.

Voilà pourquoi je reste bien sagement dans ma bulle.

Ma mère, c'est ma meilleure amie.
Je l'aime plus que tout. Elle représente tout pour moi.
Depuis la mort de mon père, il y a  dix ans, nous nous sommes encore plus rapprochées.

Je serai capable de tout pour elle.
Je l'aime plus que tout.

Je revenais tout juste des cours, et déjà j'avais éclaboussé un abruti qui roulait dans une petite jeep rouge ridicule.
Il n'y a qu'un con pour rouler avec ce jouet sur la grande route.

Bref à peine arrivée, je suis montée dans ma chambre parce que je savais que ma mère était dans son académie de musique.

Une demi-heure plus tard, j'entendis quelqu'un frapper à la porte.

-Qui est-ce?

-C'est moi, princessa

J'entendis la voix douce de Martìn derrière la porte.

-Entres Martìn. dis-je doucement.

Martìn était l'assistant personnel et le bras droit de ma mère dans tout ce qu'elle faisait.
C'était un très bel homme, dans la fin de la quarantaine, adorable et très affectueux. Il était très proche de mon père et depuis sa mort, il s'assurait de prendre soin de ma mère et de moi.

-Hola princessa. Comment vas-tu?  demanda-t-il avec un sourire.

-Bof!!! dis-je en le serrant très fort dans mes bras.

-Comment ça bof!? Comment était ta première journée en tant que terminale?

-Comme toutes les autres. Tout le monde me disait bonjour en me voyant dans les couloirs du bahut. Il y a même un gars qui m'a dit bonjour trois fois aujourd'hui.

Il se mit à rigoler après ma dernière phrase.

-Je te jure. C'est plus supportable. Vivement que j'aie à la fac.

-Bien, mi princessa, j'étais passé te dire que le nouveau chauffeur de ta mère était arrivé et qu'il était déjà aller la chercher à l'académie.

EL GITANOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant