« -Ça va ?
-Oui...Enfin, non pas vraiment, mais je ne le dis pas, car toi comme moi n'y pouvons rien. Ce n'est pas comme si tu étais cette personne. Tu sais, cette personne qui me fais souffrir. Donc non, « ça »ne va pas car « ça » n'existe plus vraiment, plus rien ne va car le « rien » est là. Je veux dire qu'il n'y a plus rien à part la haine, la haine de se battre. Mais la question est : se battre contre quoi ? Pour retrouver ce que j'ai déjà perdu ? Non, ça ne servirait à rien ? Donc « oui »à part tout ce merdier ça va plutôt bien. Ou du moins j'essaye de m'en convaincre.
-Ah ok. »
« Et un jour ou l'autre chaque rôle s'arrête ; quand le rideau se referme, quand la pièce se finie. Mais avant il faut néanmoins un clou du spectacle. Ça ne serait pas marrant sans cet événement qui marque le début de la fin. »
« Je sais même pas par où commencer, juste j'en peux plus, j'en ai marre de voir partir les gens, sans qu'ils se retourne, sans me regarder une dernière fois, je me sens conne, faible, inutile et tellement,tellement remplaçable... Je veux juste être aidée, aimée, j'en ai assez d'avoir le cafard, de vouloir m'enfermer quelque part, même dans un placard, juste histoire de m'isoler. En vérité je suis ruinée, effondrée, je suis perdue et perdue encore une fois, et comme toujours je m'en remettrais pas, jamais. »
« Je ne l'aime pas, je la déteste ! J'ai envie de lui faire vomir ses tripes ! De la buter comme si tout mon malheur provenait d'elle ! Elle me donne envie de gerber, de tout faire voler en l'air, de tout casser. Elle me répugne, un peu comme tout le monde sur Terre en fait. J'en peux plus d'être cette putain d'égoïste qui déteste le monde entier, cette pute avec son faux sourire,focus, pour pouvoir mieux planter un couteau, voir une hache, dans le dos des gens. »
« Résultat des courses, aujourd'hui encore sera un jour où je finirais le ventre criant famine. Mais tais-toi saloperie d'intestin ! Tu ne peux pas faire comme moi et souffrir en silence ?! »
« Je ne suis pas une bonne personne, je suis plus le genre à faire des erreurs, une grosse conne, qui sait que briser les cœurs, je pourrait te donner des milliers de raisons pour me péter les genoux,ou me frapper jusqu'à la mort, parce qu'au final je suis comme tous ces jaloux, qui n'aiment pas leurs corps, qui en voudraient un autre,pour plaire à quelqu'un au hasard, se différencier des gens de la foule, mais je suis bonne qu'à me faire enfermer quelque part, avec au dessus de ma tête en permanence de l'eau qui coule, pour noyer mes démons, mais ils sont comme moi, ceux sont tous des cons, alors pourquoi je les rejoindrais pas ? »
« Et ça te file des coups de poignards dans le dos, comme si tous ceux en qui tu avais confiance t'abattaient, d'un coup sec, en même temps.
Des animaux plantant leurs crocs dans ton cou pour te briser la nuque.
Stupides charognards, voulant ton cœur en festin depuis le début ;« oui mais c'est pour rire » disaient-ils... Mis je n'ai pas envie de rire ! Alors, ouais, allez-y tuez-moi, faites comme bon vous semble, comme d'habitude. »
« Je suis coincée dans un monde où le bien et le mal s'entrechoque, la vérité couche avec le mensonge, et la politesse est partie se faire enculer par tous ces connards qui à la moindre occasion te foutent dans la merde avant de te cracher dessus.
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Déclinaison De Douleurs En Couleurs.
PoetryJournal sous forme d'un recueil de poèmes assez sombres pour la plupart. Voici quand la vie effraie plus que la mort elle-même.