« Quoique l'on en dise, quoique l'on en pense : je t'aime.
Oui c'est bizarre de dire ça comme ça. C'est vrai cela fait « gamin »,à notre âge on ne parle plus tellement de ce que l'on appelle« l'amour ».
Mais moi, je peux le dire, car peut-être ais-je encore une vision enfantine de ce sentiment.
J'ai souvent des doutes sur ce que je ressens, mais étrangement cette fois je peux enfin m'exprimer clairement, sans avoir de moment d'hésitation. À vrai dire quand je parle de toi, ou bien même quand je pense à toi, je ne parle pas tant que ça, j'arbore simplement un petit sourire . »
« Dans ce monde où rien n'est constant, les gens peuvent parfois croire qu'il leur est possible de changer le cours de choses.Malheureusement l'illusion est fortement percevable, mais aveuglés par la luminosité et l'éblouissement de ces magnifiques horreurs ces mêmes personnes sombrent dans le gouffre interminable,enveloppant leurs âmes perdu depuis fort longtemps. »
« Et au final, pourquoi sommes-nous ici ? Nous ne servons pas à grand chose, je peux même affirmer que ce «pas grand chose »est proche du zéro, nul ? Nos existences, aussi incroyables soient-elles, sont de courtes durées et n'influence que peu celles des autres. Et pourtant, malgré ce moindre temps, nous parvenons tout de même à blesser, détruire, anéantir. Notre vie est faite pour pulvériser les âtres humains et bien d'autres encore. En clair, si nous avons étés dotés de ce que l'on appelle « la vie », c'est effet pour la retirer, plus ou moins, aux autres.Une sorte de bénédiction que de leur faire découvrir l'au-delà,inconnu jusqu'à lors. Bénédiction également de pouvoir échapper à cette réalité où les critiques ne cesseront certainement jamais. »
« Et tous ces beaux souvenirs tombent, brisés, détruits et broyés par des promesse jamais tenues. Oui, ils disparaissent tous, au plus profonds de l'oubli, dans le cerveau qui nous sert de débarras pour ce genre de paroles en l'air. Elles sont tellement nombreuses. Elles se marchent dessus, tombent les unes sur les autres, s'entassent comme de vulgaires chiffons sales, oubliant qu'elles aient un jour existé, celles-ci se désintégrant mots par mots, lentement. »
« J'en ai marre de ce corps. Il est laid. Je dirait même affreux. Je n'en veux plus. Je me sens comme enfermée dans une cage, avec des babouins qui viennent me jeter du pain à la gueule, me dire que« tout va bien ». Oui, ils se foutent de moi. Et parlons-en de ces singes ! Ils se croient au dessus de tout le monde. Si seulement j'avais un autre corps, juste différent,j'aurais pu les faire disparaître ces foutus macaques. Et tous les matins c'est le même refrain. Regarde cette chose couverte de cicatrices et regarde-la bien. Pour te rappeler toute la journée,durant laquelle tu as été grosse et faible ! Ensuite,prépares-toi, fais-toi jolie, ou du moins, le moins moche possible pour que les primates te laissent quelques minutes de répit. Puis,vas au « zoo », suivre ce qu'ils appellent des cours.Répètes cela jusqu'à ce que tu crèves. Alors, vas-y crèves, les autres ne t'en voudront pas. »
« Elle se sentait ailleurs, pour elle, ça ressemblait au bonheur. »
« Voilà ta seule opportunité de liberté, alors attrapes-la, ne la laisses pas filer. S'il te plaît, bâts-toi ! Peut-être pas pour moi,car je sais que tu ne me portes pas vraiment dans ton cœur, mais au moins pour eux. Ceux qui t'aime vraiment. Oui, ils ne sont pas très nombreux mais ils sont là. Ou alors, si tu ne les voit pas, bâts-toi pour prouver à ceux qui t'ont foutu dans la merde que tu es forte,eux tu t'en rappelles, n'est-ce pas? Et bien, alors, prouves-leurs que tu n'es pas celle qu'ils ont crû. Oui, tu en es capable !Je t'en prix, crois-moi, tu es une personne qui a du courage, car malgré tout, tu es encore là. Tu es une personne formidable, peu importe ce que certains disent. Tu es réellement une magnifique personne, oui vraiment. »
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Déclinaison De Douleurs En Couleurs.
PoetryJournal sous forme d'un recueil de poèmes assez sombres pour la plupart. Voici quand la vie effraie plus que la mort elle-même.