"Je susurre à l'oreille invisible des squelettes. Je leur parle d'une voix inaudible et leur raconte l'horreur de ma mort."
"Je veux mourir.
En me noyant dans mon bain. Ou en me taillant les veines. Ou mieux encore, les deux en même temps !
Et je veux mourir en prenant une drogue assez forte pour partir dans la pire des souffrances possibles !
Je veux mourir de tellement de façons différentes. Toutes en même temps !
Je veux partir de manière à ce que je puisse partir du paradis ou de l'enfer pour ne plus savoir où aller.
Je veux crever de telle sorte que les médecins légistes qui examinerons mon corps, ne sachent pas de quoi j'ai souffert au court de mes derniers instants.""Et j'arrive plus à parler. Mais pour une fois j'en ai plus envie, c'est comme si mon âme était à moitié éteinte. Comme si j'en avais plus besoin. Comme si j'avais juste à regarder et sourire, si je le pouvais.
Comme si mon esprit était resté complètement là-bas avec toi.
Et je me dis; c'était beau ce jour-là, c'était beau ce matin. Et c'était encore plus beau là-bas, c'était beau quand on se tenait la main.
Les images de ces jours heureux se superposent à celles du jour où t'es parti. Ça fait des mélanges impossibles à supporter mais pourtant on les supporte quand même..
Et je me revois, moi, essayant de t'avoir, te toucher de loin. En me faufilant parmi les gens qui hurlent que t'es pas pour moi, que c'est pas une bonne idée. Mais ce sont des choses absurdes à mes yeux, j'ai besoin de toi. De tes bras, tes câlins. De tes lèvres, de tes baisers. De ton corps, de son étreinte avec le mien.
J'écoute absolument plus ce qu'on me dit, je me repasse en boucle nos souvenirs les plus fous en espérant qu'ils durent plus longtemps encore..""Je ne sais même plus quoi dire..
Je veux juste partir.
Tout envoyer voler en l'air,
Partir en même temps que les lumières.
Sombrer dans la nuit noire,
Pour dormir aussi longtemps qu'un loir.
Ne jamais me réveiller,
Ne plus jamais exister.
Être aussi morte que les fleurs qui se fanent,
Ou me tirer une balle dans le crâne.
Enfin baigner dans une marre de sang,
Et voir tous mes démons se noyant.
Laver tous mes péchés en un frisson,
Nul besoin de savon,
Il suffira juste d'une lame,
Et le mal se mélangera aux larmes.
Non pas les miennes,
Mais bien les siennes.
Moi, heureuse de quitter ce monde de fous,
Lui, culpabilisant de m'avoir enterrée vivante jusqu'au cou.
Puis, enfin partie,
Tout le monde sourie."
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Déclinaison De Douleurs En Couleurs.
PoetryJournal sous forme d'un recueil de poèmes assez sombres pour la plupart. Voici quand la vie effraie plus que la mort elle-même.