À bout de souffle, à bout de rage de vivre.

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« -Pourquoi restes-tu ici ?

-Je ne sais pas, j'ai peur...

-De quoi as-tu si peur ?

-Je...

-Je sais ! Tu as peur que l'on te rejette, que l'on te méprise, tel un chien qui aurait mordu !

-Non...Je...

-Mais si. Tu as peur des gens, non, plutôt de toi, de tout ton être entier !

-Non...C''est faux... Tout ce que tu dis est faux !...

-Ah ah ! Nous-le savons très bien tous les deux, c'est vrai !Je le sais pour la simple et bonne raison que je suis toi !

-Je...Je n'en peut plus !....

-Alors je te le répète... Pourquoi restes-tu ici ?

-Je...

-Allez dis-le !

-Je ne veux pas aller dehors ! Je ne veux pas affronter cette réalité !

-Mais tu ne peux pas rester non plus, c'est dangereux par ici, la mort t'attends bien sagement ! C'est ça la solitude !

-Mais,je préfère être seule et mourir, que de vivre une nouvelle fois cet enfer !

-Cela ne te ressemble pas, ne me dis pas que c'est ce que tu es devenue ?!Un être aussi lâche et égoïste ?!

-Je...

-Allez sors ! Brise ces barreaux qui te retiennes !

-... »


« Ils font ce qu'ils veulent de toi, tu ne résistes même pas.

Tu n'as plus de force et de courage, tu n'as même plus de rage.

Cette rage de vivre que tu avais, tu n'est plus ce que tu étais.

Tuas changé, énormément, et tout en pleurant,

Tu te dis que tu as besoin d'aide, pour redevenir comme avant, ça t'obsède !

Mais qui appeler au secours ? Il n'y a personne pour.

Ils veulent tous ta mort, tu ne peux même plus sortir dehors !

Alors,chez toi, tu restes enfermée, tu repenses à ceux qui t'ont brisée.

Et là tu te dis, que pour toi c'en est fini. »


« Tu me faisais rire, tu me donnais envie de sourire... »


« Certaines choses ne devraient pas être sues,

Avec,la vie semble foutue.

Tu passes d'un être joyeux,

À un être presque honteux,

Honteux d'avoir cru que ça aurait pu se passer autrement.

Que ça aurait pu être différent. »


« Le temps défile, et j'ai toujours la tête dans les étoiles,

Ma vie ne tient plus qu'à un fil, et plus rien ne me fait mal. »


« Tu te mens à toi-même, rien qu'en me disant « je t 'aime ». »


« Je crois que j'en ai assez, je vais enfin arrêter de rêver,

Il faut que j'arrête de mentir, et je crois bien que ce sourire,

Déclinaison De Douleurs En Couleurs. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant