« J'aimais bien regarder les roses avec toi,
Les regarder et voir leur pétales tomber.
Remarquer avec satisfaction qu'on leur survivait.
Que peu à peu, elles mouraient et toi ; non.
J'aimais tellement être à tes cotés,
Observer ce monde de petits soldats,
Ces chevaliers de plomb marcher au pas,
Et nous, retirés, éloignés de cette « société ».
J'adorais tout, même juste entendre ta voix,
Qui me disait de faire attention,
Et moi te prouvant que j'avais raison,
De juste te prendre dans mes bras.
Je regrette éperdument toutes ces choses,
Maintenant je crois que mon cœur est fermé,
Enfui au fond de ma poitrine,difficile à trouver,
De plus il possède désormais une porte close. »
« Finalement la vérité éclate au grand jour.
Les cachotteries deviennent des blessures béantes.
De grosses plaies bien sanglantes.
Et les cœurs qui se faisaient autrefois la cour,
Dorénavant, s'entre-tuent jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un.
Et bien, c'est malin ; se dit le gagnant, qui se tua de dégoût sans finir sa rime. »
« Je vis la nuit, car mon prince viendra un jour,
Mais je ne crois plus en l'amour, donc je meurs d'ennui. »
« J'aimerais grandir en gardant mon âme d'enfant.
Brandir mon hochet et mes sucettes aussi vite que vous levez les poings et les fusils.
J'aimerais être assez grande pour voir le ciel changeant de l'intérieur.
Bouffer les nuages de barbe-à-papa comme vous avalez l'argent.
Mon idole à moi c'est Peter Pan vivant d'insouciance. Et pas les « grands hommes »vivants de vos espérances et croyances. »
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Déclinaison De Douleurs En Couleurs.
PoetryJournal sous forme d'un recueil de poèmes assez sombres pour la plupart. Voici quand la vie effraie plus que la mort elle-même.