« Et maintenant je laisse tomber car je suis ce genre de personne que l'on oublie vite, que l'on remplace simplement par quelqu'un de mieux, car ce n'est vraiment pas compliqué de trouver mieux. »
« Trop lâches pour se dire adieux,
On s'accroche à tout ce que l'on peut,
On se tue à petit feu,
C'est triste et malheureux,
Mais la haine règne entre nous deux. »
« Tu vois, j'ai besoin d'entendre que je suis importante, au moins pour quelqu'un, que je ne suis pas aussi remplaçable que je le pense,j'ai besoin d'une personne qui me prouve que malgré tout, je suis aimée. »
« Et je me demande comment je pourrais avoir un avenir, je n'ai pas vraiment eu d'enfance, alors comment je pourrais grandir, être mature, réfléchir à mes erreurs. En plus il y en a tellement, je n'aurais jamais le temps de toutes les réparées. Ça me fait peur de faire du mal aux gens, je ne sais que trop bien ce que cela fait. »
« Non,ce n'est pas que je suis triste, on ne peut pas dire ça comme ça,juste, je crois que j'en ai marre. De quoi ? De tout ce que je foire, ce qu'on me fait, ce qu'il se passe autour de moi en gros. »
« En bref, je suis désolée d'avoir été un boulet ces quinze dernières années. »
« Je suis de celles que l'on choisis par défauts, en dernier. De celles que l'on aime pas vraiment, de celles qui ont le regard vide, sans lueur ni espoir. De celles que l'on ne remarque pas. Je suis de celles qui perdent de leurs couleurs de jours en jours. De celles qui ont tellement de voix en elles, qu'elles ne s'entendent plus penser.Je suis de celles que l'on remplace et oublient trop vite, qui ne tiennent pas la pression, de celles qui sont à bout mais qui ne renoncent pas. Je suis de celles à qui l'ont ment pour faire bien. »
« Et cette place où je suis depuis toujours, j'y serais encore longtemps mais sans remords ni culpabilité. »
« Et t'as encore un peu d'espérance, l'espérance d'avoir de l'espoir,l'espoir de finir ta vie avec ne serait-ce qu'une bonne personne,bonne personne à trouver, trouver avec difficulté, difficulté ouais mais trop facile c'est pas marrant, marrant peut-être mais tu passes ta vie à chialer, chialer à en crever, crever, crever,crever et mourir parce que dans ce monde il faut paraître bien, bien pour qui ? Bien pour les autres, autres qui te blesseront dès que possible, possible mais pas pour toi, toi tu sers à rien, rien c'est exactement ça, ça te déchire, déchire comme une feuille de papier, feuille de papier encore vierge parce qu'il n'y a rien à dire, dire c'est s'exprimer, s'exprimer ou se taire, se taire et écouter, écouter les critiques, critique comme ton état, état quine s'améliore pas, pas besoin de s'inquiéter en fait ce n'est que moi. »
« Je rêve de m'envoler, ailleurs. Parce que, ailleurs, c'est toujours mieux qu'ici. »
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Déclinaison De Douleurs En Couleurs.
PoetryJournal sous forme d'un recueil de poèmes assez sombres pour la plupart. Voici quand la vie effraie plus que la mort elle-même.