Huitième Mois

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"Je me sens toujours heureux, savez-vous pourquoi ? Parce que je n'attends rien de personne. Les attentes font toujours mal, la vie est courte. Aimez votre vie, soyez heureux, gardez le sourire, et souvenez-vous : avant de parler, écoutez. Avant d'écrire, réfléchissez. Avant de prier, pardonnez. Avant de blesser, considérez l'autre. Avant de détester, aimez et, avant de mourir, vivez"

William Shakespeare.

Et il a raison. Si nous passons notre vie à attendre sans obtenir quoi que ce soit, nous la passerions à nous la gâcher. Les attentes sans retour tuent inutilement. Et même si nous sommes entourés, il ne faut jamais rien exiger des autres, parce que nous serons forcément déçus un jour ou l'autre. Il faut simplement profiter d'eux lorsqu'ils sont présents. Mais ces mots et ces principes sont faciles à écrire, les appliquer est un travail quotidien, parce qu'être heureux, ce n'est pas inné. Être heureux, c'est voir le meilleur dans chaques jours et ceci s'apprend.

Globalement, ce huitième mois se passa sans encombres.
Je faisais de plus en plus d'exercices de relaxation non pas parce que j'étais stressée mais parce que je souffrais atrocement de mon mal de dos et que je ne pouvais, à l'évidence, pas prendre de médicaments pour me soulager. Dans tous les cas, je n'en n'aurais pas consommés, je ne voulais prendre aucun risque.

Je m'occupais l'esprit en révisant et en travaillant mais les fausses contractions et mon mal de dos prenaient souvent le dessus. Je ne pouvais plus rien faire sans souffrir dans la minute qui suivait. Une simple chose comme ramasser un livre par terre ou mettre mes chaussures devenait impossible à faire.
Adam et Alice me rendaient visite tous les jours, ils avaient tout aussi hâte que moi de voir le petit qui devenait de plus en plus lourd à porter.
J'avais choisi son tout premier doudou, et dès que j'avais trouvé cette peluche, j'avais ris. Il s'agissait d'une petite bombe.
La peluche était une sorte de petite boule noire velue d'une longue fourrure douce et soyeuse. Une tige sortait de cette boule de poil et se terminait en un petit coeur adorable. Il y avait également des yeux et une petite bouche inculqués sur le doudou.

Bref, j'avais craqué dessus et lorsque j'eus demandé l'avis de ma famille, ils m'affirmaient que l'on ne pouvait trouver mieux.

J'avais également trouvé une nourrice, chose sur laquelle Adam et moi nous étions disputés une paire de fois. Pour lui la bonne nourrice devait être sympathique et cool, pour moi elle devait être attentionnée et responsable. Alors, nous avions appelé Alice pour trancher ce qui n'avait fait qu'empirer les choses puisqu'elle avait fini par fixer, elle aussi, des critères. Nous nous retrouvions donc tous les trois tels des jurys et la nourrice gagnante avait finalement regroupée toutes nos exigences, une chance.

Ma p'tite bombe, nous étions tous prêt à t'accueillir, nous étions tous là pour toi.

Ma petite Bombe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant