Après ce qu'ils s'est passé à Beacon Hills, Derek a envoyé sa sœur Cora à Atlanta, loin de toutes les créatures surnaturelles dangereuses attirées par la ville qui agit comme un phare. Là-bas, elle va devoir s'intégrer dans une meute où ils se conna...
Quelques minutes après le départ de Finn, je me lève de la salle de bain et je vais me coucher sur mon lit malgré son état. Je m'endors puis me réveille quand il fait jour. Je me lève et vais dans la cuisine prendre à manger, je m'apprête à manger la première chose qui me tombe sous la main mais je trouve Malia dans la cuisine qui préparait le petit déjeuner.
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- Salut ! s'exclame-t-elle joyeuse.
Puis elle me prend dans ses bras. Je la trouve plutôt affectueuse pour quelqu'un qui est resté sous une forme de coyote pendant 8 ans.
- Euh... qu'est-ce que tu fais là ? demandé-je surprise.
- Je cuisine, répond-elle tout naturellement.
- Non, je veux dire : ici, à Atlanta ?
- Ah. J'ai entendu parlé de ce qu'il s'était passé. Ou plutôt Peter m'a dit. Alors je suis venue depuis la Californie à Atlanta pour toi ! Ma cousine ! C'est bien ce qu'on fait pour sa famille non ? Se soutenir ? m'explique-t-elle comme si c'était une évidence.
Elle attend que je réponde à sa question car apparemment elle n'était pas rhétorique et c'est une question qu'elle se pose vraiment.
- Oui, c'est ce qu'on fait. Mais tu n'étais pas obligée, je gère les choses ici.
J'apprécie sa présence mais je ne la connais pas trop, je l'ai juste vue à Noël. J'aurais préféré que Derek vienne me voir. C'est mon frère, il me connaît mieux, et lui n'a pas passé des années en étant un coyote, il a tué son premier amour, comme moi et a eu les yeux bleus à cause de ça, pas à cause de ce que les effets de la pleine lune lui ont fait faire.
- D'après ce que j'ai entendu, tu ne gères pas vraiment, réplique-t-elle avec le tact qui lui est propre, c'est-à-dire, aucun. Et je voulais venir, apprendre à te connaître. Scott dit que c'est important de s'occuper de ses amis et de sa famille.
J'allais répondre quand nous sentons toutes les 2 une odeur de brûlé. Elle se retourne vers sa poêle en jurant. Elle pose les pancakes dans une assiette. Elle nous les sert j'en mange pour lui faire plaisir malgré le brûlé. Ils ne sont pas délicieux mais ont le goût de la famille retrouvée. Puis elle continue de m'expliquer un peu ses ajustement à sa vie d'humain.
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Nous nous baladons en ville, je lui fais visiter un peu la ville où je vis depuis quelques mois mais que je vais bientôt quitter à cause de ce qu'elle me rappellera toujours.
- Alors, raconte-moi ce Lucas !
- Raconter ce Lucas ? Ça veut rien dire, plaisanté-je.
- Tu m'as compris. Du coup ?
Je lui explique, mais je ne suis pas trop dans les détails car je ne sais pas vraiment quoi dire de plus. Et je mentionne aussi qu'il m'avait demandé de le rejoindre avant que Justin ne nous emmène dans la forêt. Après, elle me questionne sur Grégoire, je lui décris surtout comme mon Alpha et peu comme un "bourreau des cœurs".
J'apprécie beaucoup cette journée avec elle où nous apprenons à nous connaître parce que nous n'en n'avions jamais eu l'occasion, j'avais quitté Beacon Hills au moment où elle sortait de sa forme de coyote après 8 ans. Je lui demande donc de me parler de ma ville natale. Elle me dit qu'ils font peut-être face à des Ghosts Riders, qui prennent les gens et font que tout le monde les oublie. Lydia et Scott lui disent qu'ils ont oublié quelqu'un : le meilleur ami de Scott qui serait le fils du shérif, mais elle n'y croit pas et je lui demande si elle se souvient de Stiles, qui correspond à cette description et (était ?) qui est son copain. Elle me dit qu'elle ne le connaît pas. Mais elle reste toujours sceptique malgré le fait que je viens de lui demander si elle se souvenait de lui...
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- Et on m'a dit que tu avais un problème avec la couleur de tes yeux, me déclare-t-elle plus tard dans l'après-midi.
- Je n'ai pas problème avec la couleur de mes yeux, mais avec leur signification : je suis un monstre.
- Tu peux continuer à te décrire comme ça, mais tu peux aussi commencer à te décrire positivement. Tu n'es pas un monstre, je ne pense pas ça de toi, tu es quelqu'un de génial.
- Tu me dis cela, mais tu es comme moi, me plaigne-je.
- Oui, je suis comme toi mais je ne pense pas que je suis un monstre, dit-elle.
- Tu as eu 8 ans pour accepter ce que tu as fait. J'ai eu quelques jours, laisse-moi le temps.
- Peu importe. Tu es un monstre et moi aussi. Mais tous les monstres ne font pas des choses monstrueuses, dit-elle en citant Scott.
- Non pas tous les monstres, mais nous oui.
- On a fait une erreur, c'est vrai mais on peut essayer de ne pas en refaire.
- Scott a une bonne influence sur toi, remarqué-je.
On m'avait dit qu'elle était assez peu "civilisée", que si quelqu'un posait un problème, il avait longtemps fallu lui dire qu'il ne faut pas les tuer et plutôt essayer de le raisonner et le sauver. Mais apparemment elle a retenu la leçon. Je ne pense pas qu'elle applique elle-même ces conseils car elle a tué sa mère biologique qui la cherchait pour la tuer. L'amour mère-fille, une chose compliquée...
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- Tu pourrais m'aider à m'apprendre à me contrôler ? me demande-t-elle timidement.
Je ne fais pas la remarque que c'est Stiles qui était son ancre et qui l'aidait à se contrôler car elle n'est pas prête à croire qu'il existe, malgré les preuves et les incohérences.
- Oui, mais comment ça se fait que tu n'y arrives toujours pas ?
- Je n'ai pas d'ancre comme Scott a eu Allison. Et à la pleine lune, Scott et Lydia sont toujours occupés. Et Liam, le Bêta de Scott, qui est plus jeune que nous, ne sait pas se contrôler non plus.
- Pourquoi tu ne demandes pas de l'aide à Derek ? C'est ton cousin lui aussi.
- Tu ne sais pas ? Il est parti avec Braeden, sa copine.
- Non, je ne savais pas, je ne lui ai pas beaucoup parlé cette année.
Puis je réponds à sa question première et lui donne quelques conseils pour se contrôler, même lors de la pleine lune. Elle essaye de les retenir. Certains conseils sont plus à propos des contrôler ses émotions mais elle est franche et me dit qu'elle n'y arrivera pas avec cette technique. Alors je lui parle de se faire mal pour rester humain. Comme s'enfoncer les griffes dans la main. Et elle semble satisfaite de cette réponse, brutale mais efficace.
