Teen Wolf - La Nouvelle Meute de Cora Hale

Un Rendez-vous

Je me réveille vers 5h30. Tout le monde dort. Je prends mes affaires puis je quitte la maison. Je monte dans ma voiture et conduit jusqu'à chez moi. Arrivée dans mon appartement, je prends une douche puis j'enfile des vêtements propres. Je fais mes devoirs en vitesse, je mange un petit déjeuner rapidement, puis me lave les dents et je repars pour les cours. Sur le parking du lycée, je vois Lucas.

- Hey, ça va ? lui demandé-je.

- Oui ça va et toi ?

- Super. T'as quoi comme cours ?

- Espagnol, et toi ?

- Littérature.

- T'as besoin que je t'accompagne ?

- Non, c'est bon, je connais le lycée maintenant.

- Ok, salut.

Puis il part dans une autre direction. Grégoire me rejoint.

- Alors beauté, pourquoi t'es parti plus tôt ? me glisse-t-il à l'oreille.

- Pour passer chez moi, et changer de vêtements par exemple.

- Tu sais, à mes yeux, peu importe ce que tu portes tu es magnifique. Tu es même encore plus belle sans rien.

- Arrête !

- Arrêter quoi ?

- De me harceler !

- Allez, avoue que tu m'adores, dit-il en me prenant par la taille.

- Non, et lâche moi !

La cloche sonne.

- Ne t'inquiètes pas, je reviendrais, dit-il avec un clin d'œil mystérieux.

Puis il m'embrasse sur la joue avant de partir.

Pendant l'heure de littérature, je ne suis pas attentive, je n'arrête pas de penser à la meute, il y a vraiment quelque chose de bizarre autour de l'ancien alpha. Et puis Grégoire m'exaspère, il joue avec moi, je m'en rends bien compte, et je ne veux pas me laisser avoir une 2ème fois par lui.

Le midi, je prends un plateau et je rejoins Lucas qui est assis tout seul à une table.

- Je peux m'asseoir ? demandé-je.

- Oui, répond-il. C'étais qui le mec avec qui tu parlais ce matin ?

- Heu, un mec de mon cours de physique.

- Lui fait pas confiance.

- Pourquoi ?

- Il se prend pour un dieu et traite tout le monde sauf sa petite bande comme de la merde, et il joue avec les filles. C'est pas un mec bien.

- Ah.

Ce dont Lucas ne se doute pas, c'est que je fais désormais parti de la « petite bande » de Grégoire.

- Et pourquoi tes amis sont pas là ?

- Ils sèchent.

- Et toi tu sèches pas ?

- Non, je pense à mon futur.

Il n'est pas très bavard ce midi. Mais je lui propose d'aller boire un café en ville après les cours, il accepte. Les cours reprennent et on se donne donc rendez-vous devant ma voiture.

On va donc dans un café, on commande et on reste sur place. Il est d'une humeur moins maussade que ce matin. On discute de tout et de rien. Puis on sort du café, on se balade en ville, il me fait visiter, me montre ce qu'il faut connaître sur Atlanta, et son histoire. A un moment il me prend la main, timidement, et je lui réponds par un sourire.

On marche comme ça au moins une heure , puis il me dit qu'il doit rentrer chez lui. Il me ramène jusque devant le café où j'avais garé ma voiture, car je n'aurais jamais pu retrouver le chemin. Au moment de se quitter je pose mes lèvres sur les siennes et on s'embrasse. Pendant plusieurs secondes, il est très délicat. Puis on se sépare.

Il me regarde monter dans ma voiture comme si son cœur se déchirait, je lui souris. Il me fait un signe de la main puis il se retourne pour rentrer chez lui. Avant que j'ai le temps de démarrer la voiture, Grégoire surgit et monte dedans.

- Qu'est-ce que tu fais là ? lui demandé-je exaspérée.

- Je sais pas, je te suis, je suis obsédé par toi.

Il se penche vers moi. Je le repousse et dit :

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Ouch, c'est à cause de ton nouveau petit copain ?

- Il m'a dit de ne pas te faire confiance.

- Et tu suis ses conseils ?

- Je vais te faire confiance sur tout ce qui est relié avec nous étant des loups-garous, mais pour le reste non.

- Pourquoi tu me repousses ?!

- Parce que tu m'as utilisé !

- Mais non, je t'aime vraiment.

- Je suis sûre que tu dis ça à toutes les filles que tu embobines.

- Mais non, tu es vraiment spéciale.

- Comme si j'allais croire ça, maintenant descend de ma voiture.

- Comme tu voudras chérie.

Il descend avec un air dépité. Je démarre la voiture, je regarde dans le rétroviseur, il me regarde avec des yeux de chiens battus, je détourne les yeux. Je ne peux pas me laisser avoir par lui une nouvelle fois. Je rentre chez moi.