~ 5. Médicament ~

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Paulo Dybala.

               J'en ai profité qu'il soit parti déposer les petits chez leur mère pour aller récupérer des fringues chez moi. Je fouille, actuellement, dans la salle de bain, cherchant mes médicaments. J'en trouve une boîte mais elle est presque vide. Je soupire et tente de me calmer. Je dois juste trouver l'ordonnance pour aller en racheter.

               J'arrive à la villa et Leo est déjà là, dans la piscine. Je souris et m'approche de lui après avoir déposer ma valise en bas des escaliers. Il me sourit. Je me déshabille puis me pose au bord de l'eau, mes tibias trempant dedans. Mon petit ami s'approche et se glisse entre mes jambes, m'embrassant. Je souris.

« Tu étais où ?

-Parti chercher quelques fringues chez moi. Et mes médicaments.

-Tes médicaments ?

-Ouais. Anxiolytiques. J'ai pas le choix.

-Y a longtemps que tu en prends ?

-Un moment ouais. Ça calme mes crises d'angoisses et de nerfs. Surtout avant les matchs ou quand je fais des cauchemars. J'aurai dû t'en parler plus tôt.

-Tu avais commencé avant que les médias te foutent la pression, pas vrai ?

-Ouais mais j'ai du augmenter les doses depuis un certains temps.

-Et les dépistages ?

-Ce n'est pas une drogue, Leo. Si je suis totalement détendu, je n'ai pas besoin de ces foutus médicaments. Tout va très bien. »

               Il tend sa main et caresse ma joue, tendrement. Je lui souris et l'embrasse. Il passe ses mains dans mon cou, approfondissant le baiser. Il me tire dans l'eau. Ses mains restent sur mes hanches alors que mes bras passent autour de son cou. Il me serre contre lui avant que ses mains passent dans mon dos puis descendent dans mon boxer. Je glisse ma tête dans son cou alors que, déjà, un doigt s'aventure dans mon anatomie. Je me contracte sous la légère brulure que je ressens et il embrasse mon cou pour me détendre. Je frotte mon nez dans son cou alors qu'il insère un deuxième doigts. Je le mord légèrement sous la douleur. Un troisième doigt rejoint, un peu trop rapidement à mon goût, les deux autres. Je me contracte violemment, la douleur étant insupportable. Je cache mon visage dans son cou alors que sa main libre retire mon boxer puis prends mon membre et commence des vas et viens. Quand je me détend, il le sent et m'embrasse. Je noue mes jambes autour de ses hanches et il guide son membre dans mon antre. Je me crispe. Bien plus imposant que ses doigts. Il débute de légers bas et viens. Au bout d'un petit moment, la douleur est remplacé par le plaisir et je commence à gémir de façon obscène à côté de son oreille. Il y va, plus vite, plus fort, plus profond jusqu'au moment fatidique. Je vois des étoiles quand il frappe, de pleins fouets, ma prostate.

«Putain, Leo... c'est... tellement bon.»

               Il sourit et continue de marteler ma prostate. Le plaisir me submerge et je jouis, laissant des filaments blancs se promener dans l'eau alors qu'il se libère en moi. Je l'embrasse puis on reprend nos souffles. Il se met à rire.

« J'ai plus qu'à changer l'eau de la piscine, je crois.

-Avant que tes fils ne reviennent ici, de préférence.

-Parlant de ça ! Antonella nous invite pour un dîner, chez eux, ce soir.

-Non.

-Paulo...

-Tu as vu avec qui elle sort ?

-J'ai déjà dit que je venais. Et accompagné, en plus. S'il te plaît. »

               Il fait une moue trop mignonne et je ne peux pas refuser. Je soupire et il sait qu'il a gagné. Un sourire victorieux apparaît sur son visage. Pourquoi j'arrive jamais à lui dire non, déjà ?

               Je soupire et me pose sur le lit. La porte s'ouvre derrière moi.

« Tu es prêt ? Paulo ? »

               Leo s'approche et passe ses bras autour de ma taille en se mettant dans mon dos. Il ne restait que deux cachets et je les ai avalé avant de rentrer tout à l'heure. Il caresse mes bras et colle mon dos à son torse.

« Qu'est ce qu'il se passe, bébé ?

-J'ai plus de médicaments et j'en ai besoin. Vraiment besoin.

-Tu as un moyen d'en obtenir ?

-Je... Je pense que mon médecin en a. C'est un ami de la famille. On peut y aller, s'il te plaît ?

-Bien sur. Je préviens de notre retard et c'est parti. »

                Il se lève et attrape ma main. Une fois hors de la maison, il me lance les clés de la voiture et je prends place.

                  José me donne une boîte de médicaments et je le remercie. Je sais que Leo m'attend en voiture pour aller chez son ex. Quand je remonte en voiture, il me sourit et démarre. On a échangé nos places.

« Tu as besoin d'eau pour les prendre ?

-Ce serait pas drôle, sinon.

-Je suppose que tu n'as pas le droit de toucher à l'alcool non plus.

-C'est plutôt contre-indiqué, en effet.

-Parfait. Comme ça, je sais comment te gérer. Tu peux attendre d'être chez Antonella pour avaler tes cachetons ?

-Je pense. Ça dépend d'où elle habite. »

               Je viens de finir ma phrase quand il ouvre un portail automatique avec une clé. Donc il a la clé de chez elle ? Génial. C'est censé me rassurer ? Je détourne le regard vers la fenêtre, sa main reprenant place sur mon genou. On entre sur la propriété. Elle est vraiment géante, cette baraque. Presque autant que celle de Leo. Il se gare sur le parking, près de la porte. Il descend et fait rapidement le tour, venant ouvrir ma portière. Il a du voir que je faisais la gueule pour la clé. Déjà, la porte s'ouvre. En voyant Antonella, dans une superbe robe - sans doute hors de prix - et avec un sourire, devant son nouveau copain, mes doutes s'envolent. Elle se tape un autre footballeur, pourquoi je doute de Leo ? Je m'approche et lui fait la bise, comme à chaque fois que j'ai pu la voir. Elle me prend rapidement dans ses bras et, chose étonnante, son mec ne dit rien. Je me tourne vers lui et tends une main qu'il sert.

« Paulo. Me salue-t-il.

-Cristiano. »

✔️ Tant qu'il y a de l'amour [Léo Messi x Paulo Dybala]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant