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Paulo Dybala


               Depuis son départ, il y a trente minutes, je tourne en rond dans mon appartement. Je balance mon portable contre un mur. J'ouvre les placards les uns après les autre, cherchant mes médicaments. La réalité me frappe : ils sont dans sa veste. Celle de Léo. Je cherche mon cellulaire et le trouve, l'attrapant rapidement.


Léo Messi


                 Merci l'appartement que j'avais dans le coin. Je soupire et me laisse tomber dans le canapé. J'ai vraiment la flemme de faire le lit pour ce soir. Mon portable vibre et je vois le nom de Paulo s'afficher. Je verrouille l'appareil et le repose. Je crois que ce n'est pas le moment. Savoir qu'il préfère écouter l'autre espèce d'enfoiré, ça me bouffe. Je ne sais pas ce que Ronaldo lui a balancé comme saloperie mais ça risque d'être compliqué s'il s'immiscie dans ma vie, ce connard. Quand un message m'indique que Paulo à laisser un message vocale apparaît, je clique dessus et appel ma messagerie.

"Léo ? C'est... Paulo. Ecoute... J'ai.. vrai... vraiment besoin de... mes médocs. Et... surtout de toi."

                Je vais dans le vestibule et glisse ma main dans la poche de ma veste avant de jurer. Ses gellules sont dans ma veste. Depuis le début.

                Gonzalo arrive et je me lève.

"Des nouvelles ?

-Aucune. Les médecins ne veulent rien lâcher. J'ai beau leur dire que je suis son copain... Ils ne veulent rien me dire sur comment il va.

-Il faut que tu restes calme. OK ?

-Que je reste calme ? Mon copain préfère croire un espèce de clown portugais et tu me demande de rester calme ?

-Si t'avais décroché, on n'en serait peut-être pas là !"

               Je hoche la tête. Au moins, je sais ce qu'il pense de moi. Une infirmière arrive.

"Monsieur Messi ? Vous pouvez me suivre. Seul."

                 J'attrape ma veste et suis l'infirmière qui m'accompagne jusqu'à un médecin.

"Docteur Alto ? Voilà le petit ami.

-Monsieur Messi, ravi de vous rencontrer. il me serre la main. Dommage que ça soit en ces circonstances. Parlons en marchant. on commence à marcher.

-Alors ? Il ira bien ?

-Il va falloir qu'il augmente les doses de ses anxyolitiques. Et en changer, aussi. Il devra passer au pronanolol.

-C'est quoi ça ?

-Un médicament prescrit pour les crises de paniques, l'anxiété et l'hypertension.

-Ce nom me dit quelque chose, c'est étrange. Je suis sur....

-C'est considéré comme un produit dopant. Vous avez du le voir sur l'une de vos listes d'interdiction pour votre sport.

-Attendez une seconde ! je lui attrape le bras. Qu'est-ce que ça veut dire ?

-Soit il reste à des médicaments qui ne calmeront pas ses crises et qui l'enverront ici à chaque fois qu'il en fera une grosse, soit il passe au Pronanolol et il arrête le foot. Ses crises d'angoisses sont de plus en plus fréquentes. En 22 ans, il n'est venu à l'hôpital pour ce genre de crise que 5 fois. Rien que ces deux dernières années, il est venu 14 fois. Ca devient inquiétant, Monsieur Messi. Si, malheureusement, un jour, vous ne le trouvez pas à temps, il pourrait mourir d'une crise.

-Soit c'est le foot et il meurt, soit c'est vos médocs et il vit ?

-Le choix est entre vos mains pour l'instant. Sachez juste que si vous décidé de garder ses anciens médicaments et qu'il s'enfonce, je serai obligé de passer au Pronanolol. Au moins provisoirement.

-Restez à ses médicaments habituel. Au moins pour l'instant.

-Comme vous voudrez."

                 Il ouvre la porte d'une chambre et me laisse entrer. Je soupire à la vision de mon petit ami dans un lit d'hôpital. Le médecin entre et note des trucs sur une feuille.

"Il est dans le coma, là ?

-Non. Pourquoi ?

-Le Pronanolol pourra lui permettre de se rétablir plus tôt ?

-Sincèrement ? Je ne pense pas. Il doit juste se reposer. Si je vois un danger pour lui, je lui donnerai des anxyolitiques mais, pour le moment, il va bien. Il dort. Vous pouvez attendre son réveil à ses côtés."

               Je m'assois à ses côtés et embrasse son front. Celui-ci est brûlant. Je soupire. Tout est de ma faute. Cette rivalité entre Ronaldo et moi. Cette envie de détruire ma vie entière de la part de Ronaldo, c'est de ma faute. Je soupire à nouveau et passe ma main dans les cheveux de mon petit ami qui bouge légèrement. Je souris faiblement alors qu'il ouvre les yeux, doucement. Je pose une main sur son épaule pour être sûr qu'il reste tranquille. Il me sourit et je l'embrasse sans qu'il ne me repousse. S'il savait comme j'ai eu peur.

✔️ Tant qu'il y a de l'amour [Léo Messi x Paulo Dybala]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant