✔️ Tant qu'il y a de l'amour [Léo Messi x Paulo Dybala]

24.

Paulo Dybala

               Je m'effondre sur une chaise de la salle d'attente, mes mains couvertes de sang. Leur sang. Celui de Leo et Juan. Mon fiancé et mon meilleur ami. Mes mains tremblent. Tout s'est passé tellement vite.  Quand la première balle a été tiré, c'est Juan qui l'a prise dans le cou. La deuxième était dirigé vers ma tête alors que j'étais à genoux, tentant de calmer l'hémorragie de Juan. C'est Leo qui s'est interposé. Il l'a prit en plein thorax. Sa tête a percuté le bord du trottoir et il s'est tapé une double hémorragie. Steven et Alexis, les deux seuls gardes armés, ont sortis leurs armes et tiré en même temps mais ça n'a pas empêché l'homme de tirer la deuxième balle.

Luis : Paulo !

                  Je lève le regard. Il s'approche de moi et me prend dans ses bras alors que je fonds en larmes. J'ai mis son meilleur ami en danger. J'ai mis mon fiancé en danger. Leo va peut-être mourir à cause de moi. Juan aussi, me rappelle ma conscience.

Luis : Les mecs de l'équipe arrivent. Je les ai prévenu. Tu as besoin que j'appelle quelqu'un d'autre ?

Paulo : Antonella doit savoir. Je... Elle... Je... Préviens la. Par... Parles lui des médocs aussi.

                 Il hoche la tête et me fais signe de m'asseoir. Je crois que, de toute façon, mes jambes ne réussiront plus à me tenir très longtemps. Je me laisse, à nouveau, tomber sur la chaise. Lucas et Samuel, les deux français de l'équipe, sont les premiers à arriver. Le blond s'accroupit face à moi.

Lucas : Eh, Paulo ! Tu nous expliquera tout ça, d'accord ? Mais avant, il faut que tu vienne avec moi. On va aller te laver les mains, d'accord ?

                 Il m'attrape le bras et m'aide à me lever, m'accompagnant jusqu'aux toilettes. Dans celles-ci, il me laisse face au lavabo. J'active l'eau et commence à frotter mes mains, nerveusement. La porte s'ouvre sur Gerard. Il pose sa main dans mon dos alors je frotte, plus énergiquement, les mains. Les larmes ravagent mes joues alors que je m'acharne à vouloir faire disparaître le rouge de mes mains. Gerard passe ses bras autour des miens et m'empêche de continuer. Je tombe, à genoux, en larmes, et il accompagne mon mouvement.

Gerard : Chuuuut ! Calmes toi, Paulo. Calme toi. Tu n'es pas tout seul. Calmes toi.

                Il me berce, doucement, caressant mes cheveux avec l'une de ses mains. Mes membres tremblent toujours autant et j'ai peur. Peur que Leo ne s'en sorte pas. Peur que Juan ne s'en sorte pas. Peur que les deux personnes qui sont le plus chères à mes yeux ne s'en sortent pas. Je pose ma main contre ma poitrine quand mon coeur commence à être douloureux.

                  Antonella me tend deux cachets et une bouteille d'eau. J'avale mes médicaments, m'aidant du contenu de la bouteille. Mon coeur se calme un peu. Antonella s'est assit à côté de moi et caresse les cheveux à la base de ma nuque. Je sais mes yeux remplis de larmes. Je baisse la tête vers mes mains qui ont retrouvées leur couleurs naturelle.

Paulo : Je suis tellement désolé, Antonella. ma voix se brise

Antonella : C'est ton père, le responsable, de ce que tu m'as expliqué au téléphone, il y a vingt minutes. C'est lui qui a fait venir cet homme.

                     Elle a raison. Mais je sais aussi que si je m'étais tenu loin de Leo, il n'aurait pas pris de balle. Je suis le responsable de ça. C'est de ma faute. Tout est de ma faute.

La mort et les départs ne sont pas les seules raisons de

pertes de personnes qui nous sont chères.