✔️ Tant qu'il y a de l'amour [Léo Messi x Paulo Dybala]

17. Finale de la Supercoupe

Leo Messi

13 Août 2018

                Nous sommes dans le tunnel, près à entrer. Je me retourne et quelque chose me frappe. Ronaldo n'est pas dans les rangs madrilènes. Je me remet droit.

"Il ne joue pas ?

-Il a juré de tout faire pour éliminer Dybala du terrain. On ne voulait pas prendre de risques. Zidane a préféré le mettre sur la touche. On a peur de ce qu'il pourrait faire pour détruire ton copain. De ce qu'il pourrait faire pour retrouver Antonella. Peur de ce qu'il pourrait faire pour éliminer, définitivement, Paulo des terrains. Avec tout ce qu'il a déjà fait ? On ne peut pas prendre le risque de les mettre face à face."

                Je hoche la tête et on entre. Les trucs habituels se font rapidement et on se met en place. C'est nous qui commençons. Par dessu l'épaule de Luis et celle de Paulo, je peux voir Ronaldo, assit, visiblement furax de ne pas pouvoir jouer.

               Après une blessure de Benzema, ils n'ont pas le choix de faire entrer Ronaldo. On se met en place pour le coup franc. Ronaldo fixe Paulo, souriant en coin. Quand le coup de sifflet retentit, il tire. Le ballon est récupéré par nos défenseurs. Gerard s'élance avec la balle. Il double Ronaldo et passe à Paulo qui se trouve face à Ramos.

Paulo Dybala.

                Ramos pose sa main sur mon épaule et me fait passer derrière lui, shootant dans le ballon, le faisant sortir du terrain. Quand je me retourne, je le vois au sol, se tenant le genou, Ronaldo à ses côtés. Le portugais commencent à s'énerver dans sa langue natale.

"Mais qu'est-ce que t'as foutu, mec ? s'énerve Varane. Putain de merde ! On avait dit : pas de débordements ! Qu'est-ce qu'il te prend ? Qu'est-ce qu'il t'a prit ?"

                 Je me penche sur l'espagnol qui a le genou complètement déformé. Je sais que j'aurais dû être à sa place.

"T'aurais pas du.

-Je suis son capitaine, je suis sensé l'empêcher de faire des trucs idiots. Il s'apprêtait à en faire un. J'ai voulu t'empêcher une blessure.

-Merci. C'est cool de ta part."

               Il retire son brassard de capitaine et me le tend.

"File le à Varane."

               Je me relève alors que les secours des merengues arrivent déjà. Je m'approche du français et lui tend le brassard. Il le met sur son bras alors que le portugais vient de prendre un carton rouge pour sa faute plus que grotesque.

               On entre dans l'hôpital madrilène. On croise Varane qui s'approche.

"Comment il va ?

-Sa carrière est foutue.

-Fais chier. soupirai-je.

-Il savait ce qu'il faisait. T'a 25 ans, il savait que s'il laissait l'autre pignouf te tacler, ta carrière été foutue. La sienne,  bien qu'importe, l'est moins que la tienne, selon lui. T'es l'espoir argentin. Le seul capable d'être aussi doué que Leo Messi ou Cristiano Ronaldo. Il ne voulait pas voir tes chances d'être meilleur que les deux autres être détruites à cause de Cris.

-Tu pourras le remercier pour moi ?

-Bien sûr."

               Il me sourit et je lui serre la main avant de sortir. Gerard presse mon épaule avec sa main. J'aurais aimé que ça se passe autrement pour Ramos. Il méritait mieux.

                 J'entre dans la villa de Leo. Il a beau me dire qu'elle m'appartient aussi, un petit peu, j'ai du mal à m'y faire. Je le vois dans la cuisine, préparant le repas. Il a forcé sa cuisinière à se mettre en vacances.

"T'sais quoi ?

-Non mais je suppose que tu vas me le dire.

-J'ai eu l'une des meilleures idées au monde !

-Raconte.

-On va... Se faire un méga tour du monde, rien que tout les deux.

-Et quand ?

-L'année prochaine !

-Bébé ?

-Mon ange ?

-Il y a la Copa, l'année prochaine.

-Bah dans deux ans.

-Le... OK. Y aura rien.

-Tu vois ? Alors ?

-Je pense qu'on a le temps de voir venir, d'ici là." riai-je.

                  Il fait le tour du bar et vient m'embrasser. Je passe mes bras autour de son cou et le serre dans mes bras.

"Tout va bien, mon ange ?"

               Je hoche la tête alors qu'il caresse mon dos. J'aime ce mec. Comme jamais je n'ai aimé.

L'amour est plus fort que tout.