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J'ai mal tu ne vois même pas
Je souffre tu ne vois même pas

En face de moi se trouvait une personne qui pendant une longue période était "mon meilleur " puis mon pire ennemi pour enfin être dans l'ignorance sur les sentiments que je ressens à son sujet.

En face de moi se trouvait Anis dans un état extrêmement pitoyable.

À sa vu je plaça mes mains sur mes yeux afin de ne plus voir les atrocités qui se trouvait en face de moi tellement que ça me dégoûté.

Je l'entendais suffoquer de douleur ce qui me fendait le coeur.

-Robsco: Pourquoi tu cache tes yeux? T'as quoi? Pas contente de retrouver ton fils de pute ?

Dans la seconde qui suivait j'ai sentit un gros poids sur moi j'ouvris les yeux et vus sur moi Anis presque inconscient.

-Robsco: Vous allez crever bande de chiens.

Puis il sortit n'oubliant pas de fermer la porte à clé.

-Oh garde les yeux ouverts!

Je pris la bouteille d'eau qui se trouvait à côté de moi et lui fit boire puis arrosa son visage.

Quelques secondes plus tard il semblait un peu mieux mais était toujours un peu sonné.

-Ça va?

-Anis: Calme et toi ?  Ça fait combien de temps t'es ici?

-J'en ai aucune idée mais ça fait très longtemps en tous cas.

-Anis: Putain !  On est ici pour une histoire qui date de y'a 16ans.
En plus de ça c'est pas de notre faute si il est mort. On était en mater' sa mère EN MATERNELLE !  AÏE dit il en se tenant le pec' droit.

Je lava ses blessures avec l'eau qu'il restait, il semblait soulagé.

-On s'en sortira vivant inchallah.

-Anis: Inchallah.


[...]



-Comment on en est arrivé là franchement !

-Anis: T'as vu je vais faire le pd mais bon.
Quand on est sorti ensemble moi je te ki... appréciais vraiment et toi d'un coup tu me dis "t'as toujours étais mon pote pour moi et ça changeras pas" en gros. Ça m'a monté les nerfs parce que en gros pendant presque deux ans tu m'as pris pour un trimard et je suis parti voir ton frère tu connais la suite.

-Alors imagine je t'aurais recalé il ce serait passé quoi?

-Anis: Bah j'aurais pris le seum et je t'aurais plus parlé.

-Tout à fait. Du coup je me suis dis pourquoi pas essayer peut-être qu'avec le temps j'aurais des sentiments autre que de la fraternité à ton égard au bout d'un an et demi quand même aucune évolution bah j'ai assez forcé comme ça du coup je t'ai tout dis.

Résultat c'est même plus de la fraternité que j'ai pour toi mais au grand maximum de l'amitié.

Parce que jamais un "frère" ne trahirait sa soeur.
Et le pire c'est qu'en allant dire ça tu espérais qu'il y ait de grandes répercutions.
J'ai qu'un truc à te dire bravo ça à marché.

Il était une fois : ma mère Où les histoires vivent. Découvrez maintenant