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17 novembre

Le jour de mon anniversairela pire journée de ma vie.

Je tape de toute mes forces dans
un sac de boxe de toute ma haine, ma colère et aussi de ma très grande tristesse je suis au bord de la crise de nerf mais je me contient au maximum et me défoulant je pense que c'est la plus mauvaise nouvelle que j'ai entendu il ne peut pas me laisser comme ça sans repères ma respiration est très forte et sacadée je n'en peux plus d'un coup j'ai extrêmement chaud d'un autre je meurs de froid comme on me la dit si souvent la mort ne préviens pas et c'est aujourd'hui que je comprends le sens de cette phrase.

J'avais au paravent déjà perdu un oncle ou bien une tante ce qui m'affectais profondément mais là c'est trop mon père putain pas mes parents combien j'ai prié pour qu'il reste le plus longtemps possible à mes côtés ou bien même que je meurs avant eux et là j'apprends que mon père est décédé à seulement 47ans.

C'est le ciel qui me tombe sur la tête.

C'est ce matin alors que je me préparais à aller en cours que mon frère Ibrahim m'appella et m'annonça cette triste nouvelle.

Je suis extrêmement sur les nerfs je tape depuis tout à l'heure mais ça ne me soulage pas bizarrement et c'est la première fois en réalité ce n'est pas de la tristesse que je ressens mais simplement de la nervosité je n'y crois j'ai l'impression que c'est une mauvaise blague d'Ibrahim et ça ne me plaît pas du tout car j'ai le ressentis d'être prise pour une pauvre conne.

Je pris une longue douche avant d'enfiler une djellaba noir et un foulard que j'attache en bissoro (turban) puis me dépêche de prendre ma voiture et d'aller dans mon ancienne tess.


[....]



J'ouvre la porte car j'ai encore les clefs et vois le salon vide, toutes les lumières éteintes mais j'entends des petits bruits.
Je me dirige alors vers la chambre de mes parents et vois ma mère la tête entre les genoux entrain de pleurer.
Instinctivement je l'ai prit dans mes bras et la serra fort, très fort elle me serra à son tour.

1heure plus tard elle s'endormit dans mes bras je la coucha et alla dans la chambre d'Ibrahim qui lui était posée sur une chaise fixant un point invisible sur le mur.
Je ne l'avais jamais vu ainsi auparavant mais je devais en avoir le coeur net car je ne le croyait toujours pas.

-C'est vrai ce que tu m'as dis ce matin?

Il se mit à rire mais vraiment nerveusement.

-Ibrahim : J'espère que tu blague depuis quand je suis un rigolo crari j'ai que ça à faire de faire des blagues sur la mort et en plus tu crois que je vais en faire une sur MON PÈRE PUTAIN MON PÈRE.

Il se mit à casser tous ce qui se trouvait autour de lui. Tout en criant

- Lui: MON PÈRE PUTAIN MON PÈRE C'EST PAS UNE PUTAIN DE BLAGUE IL EST PARTIT ET MOI COMME UN TRIMARD JE LE CROYAIS PAS PUTAIN J'SUIS QU'UN  PUTAIN DE TRIMARD EN VRAI.

À vrai dire je n'ai pas compris le "je le croyais pas"

Mais je ne suis pas rester dessus j'ai préféré aider Ibrahim à ce calmer.

Il est beaucoup plus grand que moi mais je le prit quand même dans mes bras et faisant des mouvements de vas et viens du haut vers le bas dans son dos tout en répétant

-Sava allez il restera à jamais dans nos têtes et surtout dans nos coeurs.

Je laissa échapper quelques larmes sentant que ma djellaba se mouiller je savais qu'il faisait la même chose.


[....]


Je rentre chez moi épuiser avec les yeux rouges et gonfler vraiment la pire journée de ma vie j'ai vu mes 3 grands frères et ma mère pleurer et c'est moi qui à dut jouer le rôle de la forte qui s'occupe de tout de prévenir les gens de la mauvaise nouvelle de les réconforter et c'est seulement sur les coups de 22 heure que j'ai pus rentrer je fais la meuf puissante mais en réalité la seule chose que j'ai envie de faire c'est pleurer tout ma haine et ma tristesse seulement j'ai une famille à soutenir.

-Salam Aleykoum !

-Samir : Aleykoum Salam tu te fous de ma gueule t'étais où?

-S'il te plais c'est pas le moment.

Je monta dans la chambre de mes bébés pour m'assurer qu'il allaient bien tout était parfait je rejoins alors ma chambre pris une longue douche chaude pendant laquelle j'en profitait pour pleurer à chaude larmes.


[...]



J'allume mon téléphone vois pleins de notifications des réseaux sociaux et de messages notamment Nabil qui m'a laisser une centaine de snaps et une centaine de messages sans prendre le temps de les regarder j'éteins mon téléphone et me mis à penser tout en pleurant.

Comment je vais faire?
La question que je me pose le plus en ce moment ma famille est triste et il faut une personne pour la relever j'ai décider de prendre ce rôle et j'en assumerai les conséquences mais moi qui sera là pour moi parce que moi aussi je vais mal extrêmement mal et je dois sûrement pas compter sur les personnes avec qui je vis parce qu'entre un gars qui passe sa vie à travailler et 2 bébés innocents je sais pas qui pourra faire grand chose pour moi .

Je pensais encore et encore au mois qui allait venir quand sa toqua à la porte de ma chambre laissant apparaître Samir.

-Samir: POURQUOI TU PLEURES TA RACE?

-Ne crie pas s'il te plais et je pleure pas.

-Samir: SI JE CRIS C'EST QUI CE FILS DE KEH (pute) QUI T'AS TOUCHÉ?

-Personne ne m'as touché donc arrête de t'exciter pour rien.

-Samir: Parle vite avant que je m'énerve.

Je le fixa intensément dans les yeux puis mes larmes se mirent à couler à flots il s'assied à côté de moi me pris dans ses bras en me câlinant.

-Samir: Tu peux tout me dire je serais toujours là pour toi.

-*tout en pleurant et suffoquant*
C'est mon père... Allah na yampo da mara (= Allah y rahmo)

Samir me fixait l'air de dire je ne comprends pas.

-Allah y rahmo.






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Il était une fois : ma mère Où les histoires vivent. Découvrez maintenant