Chapitre 16 : Only

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Il y a toute sorte de choses que je déteste. Comme tout être humain, j'ai un avis personnel sur chaque chose dans la vie. Je déteste les moustiques, je déteste la guerre, je déteste m'ennuyer, je déteste me battre, je déteste l'orage et tout ce qui va avec, je déteste les colonies de vacances, je déteste les préjugés, je déteste l'homophobie, le racisme, l'intolérance, je déteste la glace à la fraise. Comme chaque personne sur la planète Terre, je déteste des choses et j'en aime d'autres. Et s'il y a bien quelque chose que je déteste au plus haut point, c'est les cours de maths.

Vous allez vous mettre en binôme pour travailler sur un problème que vous viendrez chercher sur mon bureau. Vous avez 20 minutes pour le résoudre et chaque groupe passera au tableau pour marquer leur travail. On dira si c'est bon ou pas et si ce n'est pas le cas, on trouvera ensemble ce qui ne va pas pour avancer. C'est bon pour tout le monde ?

Le pire, c'est que je ne suis pas nul en maths. Ma mère dit que je ne suis pas matheux, moi je pense simplement que je trouve ça bien trop compliqué.
Ne pas aimer cette matière rend les cours longs et il faut dire que madame Breston n'est pas non plus ma professeure préférée. Je crois qu'elle a une dent contre moi — ce qui est légitimes si on prend en compte le fait que Louis et moi nous sommes endormis dans son cours le jour de la rentrée.

Je vais mourir, geint Louis en écrasant son front sur la table.

Respire.

Respirer ? Je vais aller au tableau et je vais vivre la pire humiliation de ma vie.

N'est-ce pas déjà le fait d'être anglais ?

Le châtain me fait un doigt d'honneur discret.

Même si je ne suis pas très doué en maths et que je stagne à 10 de moyenne tout juste, Louis est bien pire que moi. Il a une hantise pour tout ce qui touche aux calculs... et à madame Breston.
Son truc à lui, c'est la littérature et l'art. Cela lui va bien.

Personnellement, j'abandonne déjà, je dis. Ce problème est trop compliqué.

Mais tu l'as même pas encore vu.

Pas besoin.

Wow, rit Louis, très brave dis donc. Tu baisses vite les bras Styles.

Tu sais ce qu'on dit. Je préfère jouer avec mes mains que mes bras donc...

Louis entrouvre la bouche, les yeux légèrement écarquillés, puis je me mets à rire alors il me suit.

Pervers de merde, il s'exclame en me tapant l'épaule.

Ouais, ouais, je rigole. On se met ensemble ? je demande.

Yup.

Tu vas chercher la feuille ?

Louis hoche la tête après avoir soupiré puis il se lève et part en direction du bureau de la professeur. Je regarde brièvement à gauche : Niall et Paul sont déjà penchés sur l'exercice, sourcils froncés, concentrés. Je ne comprends pas leur motivation.

Je tourne ensuite la tête à droite et remarque le groupe des filles qui rigolent entre elles, mais je n'y vois pas leur cheffe. Alors évidemment, quand je tourne le regard vers Louis, je ne suis pas étonné de voir Briana discuter avec lui, son doigt ridiculement en train d'enrouler ses mèches de cheveux. Je l'attends un moment, puis je le vois s'asseoir sur une chaise à ses côtés.

Je soupire, parcours la classe des yeux et je vois Calvin travailler tout seul. C'est un gentil garçon qui m'a déjà fait rire à plusieurs reprises, il est juste un peu réservé. Donc je me lève et je vais m'asseoir à ses côtés, quelques rangs plus loin.

8217 km - Larry StylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant