La Louve Blanche.

Chapitre 21 : I'm the White Shewolf

PDV EDEN :

-Liam ? Eden ? Le petit déjeuné est prêt, entendis-je.

J'ouvris mes yeux lentement et constatai que je me trouvait encore dans la chambre de Liam.

-On arrive Lydia ! Criai-je encore dans les vapes.

Je baissai mes yeux sur ma taille, sentant un poids dessus et constata qu'il s'agissait du bras de Liam. Je tournai les yeux vers la droite et le vis allongé et endormis. Je souris.

-Liam ? Appelai-je. Les autres nous attendent.

Il émit un son rauque incroyablement sexy avant d'ouvrir les yeux doucement.

-Bonjour princesse, me dit-il.

Je sentis mon coeur s'emballer et je mis ma main à couper que mes joues devaient être écarlates.

-T'es mignonne quand tu rougis.

Ce qui me fis rougir d'avantage. Il rit doucement avant d'approcher son visage de moi et de m'embrasser avec une infime douceur. Je souris contre ses lèvres et approfondis le baiser sans m'en rendre compte. Liam me fis basculer à califourchon sur lui aisément et tout d'un coup, la température de la pièce augmenta dangereusement. Me rendant compte que ce n'était pas vraiment le moment, je séparai mes lèvres des siennes à contre coeur. Il émit un grognement de frustration mais se contenta de caresser ma joue de sa main gauche. La façon dont il me regardait me déconcertait réellement. Je n'ai jamais été habitué à un quelconque geste affectif ou ni même à une démonstration d'amour à mon égard alors le voir me contempler comme si j'étais la huitième merveille du monde était un tant soit peu déroutant.

Un bip sonore se dit entendre. C'était mon cellulaire et je soupirais en voyant le nom affiché. Je me laissai timber sur le lit à côté de Liam pour répondre.

*Conversation téléphonique*

-Bonjour Nathalie.

-Bien le bonjour à toi Eden, comment vas-tu ce matin ?

-Mieux que jamais je dois dire, dis-je avec sarcasme.

-Tres drôle jeune fille. Bon voulais juste te prévenir que j'allais passer te voir dans la journée sûrement vers quatorze heure et...

-Je ne suis pas chez le shérif. Je suis chez une amie tout le week-end en réalité.

-Oh...c'est vrai Eden ? Ou c'est encore une manigance de ta part ?

Je ne pouvais pas lui en vouloir. Je n'ai jamais eu d'amis alors m'entendre dire que je passais le week-end chez une copine c'est comme si je lui disais que mes notes en maths ont augmentés ce qui est théoriquement impossible.

-C'est la vérité Nathalie.

-Bon...je passerai lundi alors. Tu seras sûrement en cours mais j'imagine que la proviseur ne verra pas de soucis à ce que je te prenne à part quelques minutes.

-D'accord.

-Bonne journée Eden.

*Fin de la conversation téléphonique*

Je raccrochai immédiatement. Je savais qu'elle voulais me voir pour me parler de mon éventuel déménagement mais je n'en avais pas envie. Je ne voulais pas déménager. Je ne voulais pas m'éloigner des seuls amis que j'étais parvenus à avoir c'est à dire la meute Ains que le semblant de famille qui m'a accueilli si gentiment à mon arrivée, Noah* et Stiles. Et par dessus tout, je refusais de me retrouver loin de Liam. Il m'étais dorénavant indispensable. En parlant du loup, sans mauvais jeu de mots bien sûr, il bascula sur moi en s'appuyant sur ses coudes pour ne pas m'écraser de son poids. Il replaça une de mes mèches derrières mon oreille gauche et plongea son regard glacé dans le mien avant de foncer sur mes lèvres. Nos langues entamèrent dès lors une danse endiablée. Lorsque nous fûmes à bout de souffle il se sépara de moi et commença à embrasser ma mâchoire. Il descendis d'avantage et s'attaqua à mon cou. Je balançai ma tête en arrière afin de lui laisser le maximum d'espace.