La Louve Blanche.

Chapitre 22 : Let me go

PDV EDEN :

J'étais resté dans la chambre de Liam tout le week-end. Ce dernier m'apportait à manger régulièrement mais tout ce que j'arrivais encore à avaler c'était de l'eau. À chaque bouchée de nourriture tout ressortait instantanément. Liam, lui, se contentait de rester à mes côtés et donnait de mes nouvelles aux autres qui n'osaient pas pénétrer dans la chambre.

-Eden ? Tu ne veux vraiment pas manger ? Me demanda-t-il avec un mince espoir.

Je déclinai l'offre de la tête avant de me rallonger. Il soupira et s'installa à mes côtés avant de me prendre dans ses bras. Parfois il m'embrassait ce qui d'ordinaire me donnerai des frissons, hors à ce moment là j'étais vide. Ils pensaient tous que c'était dû au choc de la révélation que je leur avais faite, mais ils étaient à côté de la vérité. Certe cette nouvelle m'a très fortement déconcerté mais j'avais passé le week-end à réfléchir. Mon cerveau tournait à plein régime depuis samedi matin et je n'arrivais pas à pense a autre chose. Je cherchai un lien entre tous les événements étranges qui m'étaient arrivé. Ce n'est que le dimanche après midi que je décidai enfin à sortir, ayant mis le point dans ma tête et ayant également pris une décision. Liam qui était descendu pour parler aux autres ainsi que ces derniers furent surpris lorsqu'ils me virent. Le premier vint automatiquement à ma rencontre.

-Eden ? Tu te sens mieux ?

-J'ai pris une décision, annonçais-je sans tenir compte de sa question.

Scott s'avança vers moi.

-Je vais partir avec Cameron et les autres membres de la meute. J'ai besoins d'explications de leurs parts à eux.

L'atmosphère s'alourdit dangereusement tandis que Liam reculai légèrement.

-Non, murmura-t-il. Non Eden tu peux t'en aller !

-Juste quelques temps Liam, il faut que je leur parle et j'ai besoin d'eux pour comprendre.

-Et nous alors ? C'est nous ta meute Eden ! Tu es des nôtres et tu le sais !

Il perdait le contrôle. Mais je n'avais pas le choix, je ne pouvais pas revenir sur ma décision.

-Calme toi Liam, fis-je en attrapant ses mains. Je ne m'en vais pas définitivement juste pour quelques jours voir quelques semaine grands maximum.

-Et s'il t'arrive quelque chose ?!

-Liam a raison Eden, on ne peut pas risquer ta sécurité, dis Scott. Mais d'un autre côté je comprends que tu cherches des réponses et puis ce n'est qu'avec eux que tu pourras les trouver.

Il approuvait ma décision je le savais. Je voyais sur les autres qu'ils étaient également d'accord mis à part peut être Stiles qui semblait assez réticent. Mais je savais qu'il finirait par être également d'accord. Restait seulemen Liam a convaincre.

-J'ai réussi par je ne sais quel moyen à contacter Déborah, la fille qui m'a parler lorsque je dormais. Ils viendront me chercher dans la soirée.

Liam me fixait d'une façon indescriptible et se dirigea vers les escaliers avant de les gravir. Cela voulait dire qu'il fallait que je le suive.  J'adressai un signe de tête aux autres et monta à sa suite. Une fois dans sa chambre alors que je fermai la porte à clé il me retourna et me plaqua contre cette dernière avant de placer sa tête au creux de mon cou.

-Je ne veux pas que tu partes Eden, chuchota-t-il.

Son souffle procura à mon corps mille et une sensations à l'opposé d'un peu plus tôt.

-Je vais faire comment sans toi?

Il s'écarta légèrement de façon à ce que je puisse voir ses yeux qui avait changé de couleur. Cette fois ci c'était une autre lueur dans son regard parce qu'il était plus sombre que d'habitude et beaucoup plus profond. Je me sentais littéralement fondre devant son regard de braise et je n'osais même plus bouger. Il descendit son regard sur mes lèvres puis sur mes yeux et encore une fois sur mes lèvres et d'un coup, il les réunirent avec les siennes. C'était la première fois qu'il m'embrassait comme ça et c'était à peine si j'arrivais à tenir debout. Ses mains attrapèrent mes joues pour m'approcher encore plus de lui avant de les descendre vers ma taille. Le baiser se fit de plus en plus passionné et même si je savais que ça allait obligatoirement dérapé je n'arrivais pas à m'arrêter.