Le rayon de soleil qui glissait à travers la fenêtre

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Voilà quelque chose de curieux ! Il pleuvait.

D'ordinaire, à cet époque de l'année, le beau temps fait la plus grande joie des étudiants. Ils batifolent gaiement sur les pelouses, dévorent les kilomètres pour aller voir la mer, hurlent au son du retour des festivals, se brûlent aux rayons du soleil et boivent leur joie de vivre et d'être jeunes. Mais chez Clarisse, l'eau tombait en trombes et un orage s'annonçait, tout proche.

- Qu'est-ce que tu vas dire à ta mère ?

- Laissez-moi réfléchir.

Les gouttes de pluie s'écrasaient avec fracas sur la vitre de la cuisine. Clarisse avait envie d'une glace. Voire même d'une pizza.

- Il est peut-être temps pour moi de m'en aller, terrienne.

Clarisse releva brusquement les yeux sur Loki. Son mascara s'étalait goulûment sur ses joues ; elle faisait presque peur à voir.

- Mais... vous ne pouvez pas !

- Tu n'as plus besoin de moi que pour une chose Clarisse. Et tu sais que lorsque cette chose sera faite, et bien faite, je ne te serai plus d'aucune utilité.

Une feuille traînait sur la table, sous le nez de Clarisse, qui depuis qu'elle l'avait reçue, n'avait réussi à la regarder en face qu'une seule fois.

- Je pense savoir pourquoi le sceptre n'a pas fonctionné sur toi, terrienne.

Quelque part, Clarisse savait que Loki avait raison.

- C'est parce que nous sommes liés.



La colocation de ClarisseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant