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Faith.

Je me réveillais entre deux bras que je devinais être ceux de Cameron. 
On était rapidement parti se coucher après le départ d'Oliver, j'étais vraiment épuisée.

Je poussais lentement les bras de Cameron alors que celui-ci grogna, mais se laissa faire.

Je descendis dans la cuisine et ouvris son frigo, il était plein. Vraiment. Je n'avais jamais vu autant de nourriture. Est-ce qu'il m'en voudrait si je prenais quelque chose, je n'espérais pas, parce que j'allais le faire.

Je sortis les ingrédients pour faire des pancakes et commençais la pâte. Je connaissais cette recette par cœur, quand j'étais petite avec mon père on en faisait très souvent et c'était délicieux. Papa rajoutait souvent du sirop d'érable dans les pancakes et sa les rendait délicieux.

Après une dizaine de minutes à préparer ma pâte, je la fis cuire. Une délicieuse odeur se dégageait de celle-ci.

Un corps chaud se colla au mien et une tête s'enfouit dans mon cou.

« J'ai toujours voulu une petite amie cuisinière, me susurra la voix de Cameron à l'oreille.

-Serais cette une façon de me demander d'être ta petite amie Cam'? Rétorquais-je en continuant à faire cuire les pancakes.

-Et est-ce que tu serais d'accord ? »

J'enlevais mon pancake de la poêle et le poussais légèrement avant de me retourner pour le faire face.

« Cameron tu es un garçon génial, franchement, mais il vaut mieux que tu cherches quelqu'un d'autre, le conseillais-je. »

Merde, pourquoi mon ventre se nouaitcomme ça ? C'était la meilleure chose à faire.

« Je peux au moins savoir pourquoi ? Me demanda-t-il en mordant sa lèvre.

-Mon père il ne veut pas que j'aie des relations, même amicales avec des garçons, il a peur que je... »

Je me tus immédiatement. Je ne pouvais pas lui dire la vérité. Je ne pouvais pas lui dire pour elle.

« Que tu ? M'encouragea Cameron à continuer.

-Laisse tomber, marmonnais-je. »

J'allais me retourner pour continuer ma cuisine mais il m'en empêcha en me collant au plan de travail.

« Faith, je te l'ai dit, je veux tout savoir de toi. Que se soit bon ou mauvais, je ne te jugerai pas, jamais. Tu peux tout me dire.

-Je tiens beaucoup à toi, énormément, lui avouais-je en baissant les yeux. »

Ses bras s'enroulèrent autour de mes hanches et je souris.

Bordel, tout semblait si simple à côté de lui.

BattueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant