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Faith, je suis désolé.

Ce sont uniquement trois petits mots, trois petits mots qui ne seront jamais assez puissants pour m'excuser. Après tout ce que j'ai pu te faire subir.

Tu mérites des explications, beaucoup d'explications et un milliard d'excuse. Et si je le fait dans une lettre plutôt que de te l'avoir dit en face avant mon suicide, c'est parce que je n'ai pas le cran de te le dire en face, parce je suis un lâche. Je n'aurais jamais pu te le dire en face, et je me rends compte à quel point c'est horrible ce que j'écris. Mais c'est la vérité. Et je pourrais répéter cent fois ces mots dans ma lettre, jamais tu ne me pardonnera, et je te comprends parfaitement.

Tous à commencez par ta mère. J'étais vraiment amoureux d'elle, fou amoureux même. Ta mère était magique. Mais à un moment, toute la magie c'est effondrée, son "boulot" à commençais à être de plus en plus présent, au point même ou je ne pouvais plus la voir pendant une semaines. Et puis, tu es arrivée.

Elle était contente de t'avoir et moi aussi, je pensais que tu allais la faire revenir dans la vie de famille et sa a été le cas, enfin pendant les 9 mois de grossesse. C'est moi qui ai choisi ton nom, Faith, parce que pour moi, tu étais mon dernier espoir pour changer la femme que j'aime. Mais tout est redevenu comme avant, je n'ai jamais eu de boulot, ta mère avait un salaire vraiment élevée pour une simple secrétaire, j'ai compris bien trop tard pourquoi. Jusqu'à tes 8 ans au moins, on était très proches, mais on ne voyait que rarement ta mère. Puis il y a eu cet accident.

Cet accident de voiture. Je crois que quand ta mère est morte, je t'en ai voulu, énormément. Parce que pour une fois, elle devait aller te chercher à l'école. Alors j'ai tout rejeté sur toi, ma tristesse, ma colère, tout. C'était nettement plus simple pour moi de contrôler mon malheur de cette façon. Et je m'en excuse sincèrement une nouvelle fois.

Ce qui n'était pas le pire, ce n'était pas l'accident, c'était ce que j'ai découvert après. Ta mère n'était pas secrétaire. Ta mère était une pute, ou une prostituée comme tu veux. Elle avait une deuxième téléphone avec elle, avec beaucoup de contact, tous nommée client suivit d'un chiffre. Alors j'ai envoyée un message à "client 67" en disant simplement bonjour, et il m'a répondu « Ce soir chez moi, ma femme n'est pas là, 250€ sa te va ? ». Ta mère n'avait jamais cesser de me mentir, elle n'a jamais était une secrétaire, elle était une pute.

J'ai commencé à boire, et tout a dégénéré. J'ai rejeté ma colère sur toi, et je n'aurai pas du. Je suis tellement désolé si tu savais. J'ai été le pire père du monde, mais je n'ai jamais cesser de t'aimer. Sa peut paraître fou mais c'est entièrement vrai, je t'aimerais toujours mon ange. Je t'aime Faith, tellement. Et pour ton bien, j'ai décidé de me tuer, j'aurais pu partir dans un autre pays, mais je trouvais cette solution plus avantageuse. Au moins, comme sa, il était clair que tu n'aurais plus jamais à faire à moi. Si j'étais simplement partis, j'aurais pu à tout moment revenir et gâcher ta vie encore une fois.

J'espère que tu réussiras ta vie, et fais nos fameux pancakes à tes futurs enfants :) je t'aime de ton mon cœur mon ange. On se reverra dans l'au-delà ma puce.

Avec tout mon amour, ton père.

Ceci est la lettre de son père, elle marque aussi la fin de cette chronique. Je posterais un épilogue demain ou dimanche. Les fautes d'orthographe dans cette lettre sont faites exprès. J'ai imaginé que le père de Faith ne s'était pas relu, libre à vous de penser ce que vous voulez ;).

BattueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant