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Faith.

Cameron venait-il vraiment de me dire qu'il était amoureux de moi ? 

« Tu... Tu as des sentiments pour moi ? Bégayais-je. 

-Je commence à en avoir Faith, s'il te plaît dis-moi que je ne suis pas le seul... » 

Les larmes me montèrent une deuxième fois aux yeux, j'aurais voulu lui dire que moi aussi. Que je ressens ce truc inexplicable quand il est près de moi, cette inquiétude quand il est au contraire loin. Mais je n'y arrivais pas, les mots ne voulaient pas sortir. Alors je me contentai de pleurer en silence en face de lui.
 
« Tu ne ressens rien c'est ça ? Demanda Cameron la voix cassée. » 

Il attendait que je lui dise que moi aussi, mais je ne pouvais pas lui dire sa, c'était impossible. 

« Je suis désolé, murmurais-je. »

Ses yeux se remplirent d'eau, et je baissai ma tête. Le pire dans tout ça, c'est que moi aussi je commençais à avoir des sentiments pour lui. 

« Je vais te prêter ma chambre, souffla Cameron, pour que tu puisses te reposer. 

-Et tu dormiras ou, toi ? 

-Sur le canapé, me répond Cameron. 
-Dors avec moi, proposais-je. » 

Je relevai ma tête, Cameron avait les yeux humides mais un demi-sourire trônait sur ses lèvres. 

« Sans problème bébé, chuchota mon ami. » 

Il me prit la main et m'entraîna jusqu'à sa chambre. Elle était grande et la première chose qui me frappa c'était toutes ses photos. Ils en avaient énormément, certaines étaient juste collés sur le mur, d'autres étaient encadrées. Un grand lit double de couleur noire était placée contre un mur, il y avait aussi une armoire et une commode en bois foncée. 

Je me tournais vers Cameron qui avait essuyé ses yeux et qui avait un énorme sourire scotché à son visage d'ange.

« Tu pourrais me prêter quelque chose pour dormir s'il te plaît ? Demandais-je à Cameron. 

-Oui, bien sûr. » 

Il ouvrit son armoire et en sortit un tee-shirt noir et un de ses caleçons.

Je grimaçais, impossible de mettre sa à cause de mes bleues. 

« Je  pas mettre sa, soufflais-je en baissant la tête. 

-Hé, regarde-moi, m'ordonne-t-il en me remontant la tête, tu n'as pas à avoir honte de quoi que ce soit avec moi, ok ? Je ne te jugerai jamais, Faith, jamais. » 

Mes lèvres s'étirèrent en un énorme sourire. Je pris ses affaires et lui demanda de se retourner ce qu'il fit immédiatement. J'enlevai mes habits avant de mettre les siens. 

« J'ai fini, déclarais-je. » 

Il se retourna et il me regarda de haut en bas avant d'ouvrir grand la bouche. Je deviens subitement gênée et je mordis ma lèvre inférieure. 

« C'est quoi toutes ses bleues ? » 

Bordel de merde.

BattueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant