Deux chapitres en une journée, oui ! :)
Faith.
Je me mis dos à lui, laissant des larmes s'échappait. Il était sûrement sincère, mais ce n'était pas de moi qu'il aurait dû tomber amoureux, surtout pas de moi. Je ne pouvais rien lui apporter, à part de la merde.
Il se colla à mon dos, et passa ses bras sur mes hanches.
« Et non Faith, je sais ce que tu penses, je suis tellement heureux d'être tombé sur toi, et je ne veux personne d'autre que toi.
-C'est de ma faute, tout est de ma faute, je devais être tellement chiante que mon père n'en pouvait plus, c'est pour ça qu'il est parti ces deux derniers jours puis il a décidé de se tuer, parce que ce serait la seule solution pour qu'il ne me voit plus.
-Bébé, si ton père ne voulait plus te voir c'était vraiment un con. Je tuerais pour voir ta bouille d'ange tous les jours, et puis non tu n'es pas chiante.
-J'aimerais lire sa lettre, mais j'ai peur de ce qu'il a écrit.
-Je suis sur que c'est des excuses, que veux-tu que se soit d'autre ? Si ton père s'est tuée c'est parce qu'il regrettait ce qu'il te faisait.
-Ou il a voulu rejoindre maman, murmurais-je.»
« Tu devrais dormir mon cœur, ça te ferait du bien, me murmura-t-il. »
***
Mes paupières s'ouvrirent lentement et puis je remarquais que j'étais seul dans le lit. Je fronçais mes sourcils et, lentement, je me levais.
Je me rendis dans le salon et je vis Cameron assis sur le canapé regardant la télé.
« Hey, dis-je pour attirer son attention. »
Il se retourna vers moi, l'inquiétude se lisant dans ses yeux.
« Il faut qu'on aille au commissariat, maintenant. »
Mes yeux se remplirent d'eau tandis queCameron me prit par la main et me fils sortir de son appartement.
Il démarra sa voiture alors que mes larmes coulaient sur mes joues.« Ne pleure pas s'il te plaît, on est presque arrivée, déclara Cameron. »
Je séchais mes larmes et mordis ma lèvre inférieure pour m'empêcher de pleurer.
On arriva au commissariat et le policier qui étais venu était sur le parking, quand il nous aperçut il se leva directement et me tendit un bout de papier.
« Lisez-la, maintenant, m'ordonna le policier. »
Je la pris et, tremblante, je l'ouvris.