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Cameron.

Deux semaines. Deux putains de semaines depuis son message. Deux semaines qu'on ne se parlait plus pour son soi-disant "bien". Deux semaines où j'étais à cran.

Je ne comprenais pas pourquoi elle me mettait dans des états pareils, je ne la connaissais pas à vrai dire. Alors pourquoi arrivait-elle à me mettre dans tous mes états ?

Mon téléphone sonna, je le sortis rapidement de ma poche et fus déçu en voyant que ce n'était que mon meilleur ami.

"Salut Cam', comment tu vas ? Me demanda Oliver.

-Bien et toi ?

-Tranquille, ça fait longtemps qu'on t'a pas vus moi et les gars, ça te dit-on se fasse une soirée ce soir chez moi.

-Je sais pas Oli... J'ai des courses à faire et je suis un peu fatigué.

-Je peux t'aider à faire tes courses et ensuite on y va, ça roule.

-Bon c'est ok.

-Super ! J'arrive chez toi dans cinq minutes, à plus.

-Ouais c'est ça."

J'enfilai rapidement un jean noir et troquais mon débardeur noir contre un tee-shirt blanc.

Quelques minutes plus tard, ma porte d'entrée s'ouvrit laissant apparaître un homme maigrichon aux nombreux tatouages.

« Allez Cameron, let's go to the supermarket !

-Oliver, inutile de nous ressortir ton anglais. J'arrive. »

Oliver, était mon meilleur depuis tellement d'années que je ne les comptais même plus. Il avait un anglais irréprochable et ne ratait aucune occasion de me le montrer.
On sortit de l'appartement et je m'installais confortablement dans sa voiture noire, il démarra et on commença à rouler.

« Alors mec, quoi de neuf ? Ce fait longtemps on te voit plus trop, tu fais des heures supplémentaires à ton boulot ? Parce que si tu as besoin de tunes tu sais... Commença Oliver mais je l'interromps.

-J'ai rencontré une fille, déclarais-je brutalement.

-Ben c'est cool, mais c'est quoi le rapport avec ton humeur de merde ? M'interroge Oliver.

-Elle veut plus me parler, mec. Je comprends pas j'étais hyper gentil avec elle et tout tu vois quoi, lui expliquais-je.

-Donne moi tous les détails, je pourrais peut-être t'aider. »

Je lui expliquais toute l'histoire, n'omettant aucun détail.

« Je le sens pas son père Cam' pas du tout même. »

Ce fut les seuls mots que mon ami me dit après toute l'histoire que je l'avais racontée.

BattueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant