Notre Victoire.|Tome1.|Nekfeu.|Terminée.

Prologue.

Samedi 29 octobre 2016:

Les larmes perlaient aux coins de mes yeux.
Je ne répondais a plus aucun appel.
J'entendais tout mais je ne comprenais plus rien.
Ils me criaient dessus mais je ne comprenais pas, juste des cris.
Je ne compris pas de suite pourquoi mais je voyais de vieilles images de mon passé.
Celui que j'aurais voulu enterré.
Et c'est quand je vu la lointaine lumière blanche que je compris.
Il n'y avait que deux choix qui s'offraient à moi, mourir ou m'accrocher.
Mentir serait de dire que je ne penchais pas pour la première offre.
Ma vie n'était pas si chaotique, certains meurent de faim, d'autres de froid ou même de manque d'air.
Mais ce n'est pas pour autant que je me sentais à ma place dans ce monde, pourtant si on réfléchit bien personne n'a sa place dans un autre monde, vu qu'il n'y a que le notre qui existe.
Ne me sortez pas la théorie des martiens ou bien même des extraterrestres, je n'y crois tout bonnement pas.
Pour revenir à mon choix qui se faisait de plus en plus imminent, je choisis par le peu de force qu'il me restait de m'accrocher à ma vie, en me disant que c'était la dernière chance que je laissais à ma vie.
Vous me direz que mon choix n'est pas logique, je voyais la mort s'offrir à moi, sachant que je voulais bien d'elle mais que je refusais de me donner à elle.
Illogique ou paradoxale.
Vous pouvez me voir comme telle, je vous répondrai que je suis humaine malgré tout.
Et c'est sur ces belles pensées que je me vis revenir petit à petit à la réalité.
Le bip sonore qui me donnait un putain mal de crâne, les drains qui m'étaient collés aux bras, le tuyau enfoncé dans ma gorge, le masque qui m'aidait à respirer, ou encore les blouses blanches qui défilaient au dessus de moi, ne faisaient que confirmer à mon plus grand désarroi mon idée de départ.
J'étais bel et bien encore une fois à l'hôpital.

Je pense que je vous dois quelques informations supplémentaires sur moi,
Victoire, 24ans, Parisienne pure et dure, ancienne suicidaire et multirécidiviste d'hôpitaux.
Sans oubliez le fait que pour vivre dans mon petit appart parisien je dois bosser comme une malade dans plusieurs lieux, d'autant plus que ce n'est pas ce que je veux faire de base. Mais que voulez vous, on a pas toujours ce qu'on veut dans la vie, on s'adapte, il y'a bien pire.
Vous vous direz peut-être que ça fait beaucoup pour une jeune femme d'un mètre soixante-six et quarante-sept kilos, mais quand on y réfléchit je l'ai presque voulu cette situation alors je ne prendrai pas la pitié de qui que ce soit.

Mais je ne savais pas que ma vie changerait petit à petit.