Et si je me coupai les cheveux ? Ça faisait longtemps que je ne m'étais plus faite de nouvelle coupe, j'avais envie de changer un peu. Quoi que... je verrai lorsqu'il fera un peu beau. D'ailleurs où est-ce que je pourrai aller pour mes vacances d'été ? Hum... pourquoi pas descendre dans le sud chez mes parents, je n'ai pas envie d'aller très loin cette année. Et pour les fêtes de fin d'années, je...
— Emilia ?
Une main passa devant mon visage et je sursautai brusquement remmenée à la réalité. Emmanuel me fixait d'un air inquiet.
— T'es sûre que ça va ?
— Oui, je réfléchissais à une nouvelle coupe. Qu'est-ce que tu dirais si je me faisais un carré plongeant ?
Il leva les yeux au ciel en souriant.
— Tu fais comme tu veux mais je te préfère avec les cheveux longs, répondit-il.
— C'est vrai ?
— Oui.
— D'accord, alors je vais juste les éclaircir un peu.
Il me sourit gentiment. Le grand débat décisif du premier tour s'était déroulé hier soir et après avoir fait un très long débriefing qui avait duré toute la nuit jusqu'à l'aurore nous n'avions désormais plus qu'à attendre gentiment les résultats.
Deux semaines. Deux semaines où le stress et l'angoisse allaient nous rongés jusqu'au plus profond de notre esprit.
Je fixai Emmanuel qui était concentré sur son ordinateur. Nous n'avions passé qu'une seule nuit en Martinique et pourtant, elle surpassait tous les moments que nous avions déjà passé ensemble. Nos ébats charnels avaient été plus doux qu'en général, Emmanuel s'était montré encore plus entreprenant avec moi.
Ses sentiments vis à vis de moi était clairs même s'il ne me les avait pas avouer clairement. Mes sentiments étaient tout aussi limpides. J'étais amoureuse de lui, il n'y avait pas de doute possible. J'aimais Emmanuel et même si je n'avais encore aucune idée pour la suite, je voulais être avec lui durant tous les moments qui vont déterminer sa carrière politique.
— Pourquoi tu me regardes ainsi ? me demanda-t-il.
Je contournai le bureau pour le rejoindre et m'assis sur ses genoux. Il posa ses mains sur ma taille et je posai ma tête sur son épaule. J'aimais nos moments de complicités et de tendresses. Je n'avais jamais eu autant d'alchimie avec un homme.
Notre moment de tendresse terminé, il fut temps de se remettre au travail.
— Bon, ce soir tu dois passer au journal télévisé de TF1.
Il soupira.
— Oui je sais que ça te gonfle mais tu n'as pas le choix et en plus tu es le premier.
— Bien, alors il vaudrait mieux que je rentre pour me changer, dit-il.
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Les marquis de la politique (Emmanuel Macron)
FanfictionLorsque Emmanuel Macron découvre qui sera sa conseillère en relation publiques dans la cadre de sa campagne présidentielle, il en a des sueurs froides. Ils se sont connu, ils avaient eu une bièvre rencontre dans un ascenseur... quelque chose s'y est...