Chapitre 4.

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PDV Louise.



Il était devenu si impressionnant. Plus imposant, plus viril et plus sauvage qu'il ne l'était avant. Mon regard le fuyait constamment.


_ Alors ? Tu as eu un beau mariage ? Me chuchota-t'il d'un ton méprisant.

_ Le plus beau qu'on puisse m'offrir.


Je sentis ses doigts se serraient au niveau de ma taille me pinçant au passage. J'essayais de ne pas trouver excitant sa possessivité mais c'était compliqué.


_ Des enfants ? S'empressa-t'il de demander.

_ Non, répondis-je sèchement.


Je sentis un soupir de soulagement de sa part au creux de mon cou. Alors que c'était un sentiment de désespoir de mon côté. Mais il ne comprendrait pas.


_ Peut-on vite en finir s'il te plait ? Lui demandais-je, je ne supporte pas cette mascarade.

_ Cette mascarade ? Tu ne m'as pas oublié Louise.

_ Si Gabriel.



Il me serra davantage contre lui, je me sentis presque rougir comme une enfant. Cette proximité ne me laissa pas indifférente mais le simple fait que mon mari était dans la pièce, me ramena vite à la raison.


_ Cesse de jouer, je suis mariée.

_ Arrête de me le répéter, c'est déjà assez pénible pour moi de l'admettre.

_ Tu l'as cherché. Laisse moi être heureuse avec lui.

_ Je ne sais pas si je vais y arriver.

_ Et bien tu as plutôt intérêt.

_ Ton mauvais caractère m'avait manqué.


Je me détachais de lui à l'instant où la musique s'arrêta. Pour être polie et ne pas passer pour une pimbêche de service, je le saluais en le remerciant avec un sourire forcé qu'il ne manqua pas de remarquer. Je rejoignis rapidement les bras de mon mari et je déposais un tendre baiser sur ses lèvres. Sous les yeux de Gabriel qu'il fulminait.

J'étais consciente que le provoquer était une très mauvaise idée. Je jouais avec le feu et je finirais par me bruler.

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Je suis en nage. Mon pyjama me colle à la peau. Je me remémore la soirée d'hier. Un cauchemar. Revoir Gabriel m'a chamboulé l'esprit.

La pièce est inondée de lumière. Les rideaux étaient tirés. Je regardais sur le côté et constatais que mon mari n'était pas là. Il devait certainement se laver. Je rabattais mon bras sur mes yeux en soupirant. Je ne peux pas croire que je me suis laissée être submerger de nouveau par Gabriel. Même si je l'avais repoussé comme il le fallait, le battement de mon cœur ne mentait pas. Ni la réaction de mon corps. Violaine fit son entrée alors que j'étais en plein débat avec ma raison et mon cœur.


_ Bonjour Louise, me dit-il, bien dormie ?

_ Oui, mentis-je, tu as passé une bonne soirée hier ?

_ Oui très bien, nous avons fait connaissance entre les servants.


C'était une bonne chose. C'était important qu'ils soient tous unis. La vie de servants n'est pas tous les jours facile. J'en savais quelque chose. Je me relevais et croisais Estéban sortit de la salle de bain. Il me fit un long baiser sur la bouche auquel je répondis avec un sourire.

Louise. - Tome 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant