Great Heroes

Chapitre XVII : Repos

L'ennui.

Savez vous seulement ce qu'est l'ennui.

Avez vous déjà ressenti de l'ennui.

Alors imaginez vous ce sentiment multiplié par quatre car c'est ce que subissait actuellement Izuku.

Deux jours avez passé depuis le combat qui lui avait valu sa trop grande sensibilité. Depuis il restait cloîtré à la maison n'ayant que très peu de choses qu'il pouvait ou plutôt était autorisé à faire. Il lui était formellement interdit de s'entraîner à cause de ses blessures et il lui était déconseillé de sortir au cas où il se retrouverait dans une situation qu'il ne pourrait pas contrôler. Alors pendant que Kacchan et Gran Torino patrouillaient en ville, il avait écrit dans ses carnets, fait le ménage dans la maison, lu les quelques livres qui trainait sur l'étagère du salon... Mais à présent il n'avait plus rien à écrire, la maison était étincelante et il avait lu tous les ouvrages qui lui tombaient sous la main !

A ce moment précis il était allongé sur son lit observant le plafond le regard dans le vague.

Gran Torino lui avait bien acheté un magazine sur les héros de la tendance actuelle, quelque chose qui l'aurait ravie en temps normal, mais là il n'avait juste plus envie de lire. Il voulait sortir. Sortir et respirer un nouvel air, car s'il ne quittait pas cette maison dans les minutes qui suivent il allait devenir fou !

Il s'assit sur le rebord du lit et saisit ses béquilles qu'il avait déposé plus tôt contre le mur. S'il faisait juste un petit tour ça devrait aller et personne ne s'en rendrait compte s'était-il dit.

Il se leva alors se dirigeant vers la porte qu'il ouvrit énergiquement, mais il laissa échapper une exclamation de surprise lorsqu'il se cogna contre quelque chose manquant de peu de trébucher au passage.

Lorsqu'il releva la tête il eut un grand sursaut en remarquant que c'était Katsuki qui a tout les coups venait de finir de s'entraîner.

- Où est-ce que tu comptes aller comme ça ? Demanda-t-il les sourcils froncés.

- N-nul part ! J'allais juste me chercher à boire !

Il ne savait pas mentir. Et l'excès de panique dans sa voix le trahissait clairement.

Le blond plissa les yeux et l'observa d'un air dubitatif.

- Dois-je te rappeler que t'as pas le droit de sortir ?

Izuku déglutit bruyamment.

Il vit la main de Bakugou se dirigeait vers lui et par réflexe il ferma les yeux de peur de sa réaction.

Son coeur battait à tout rompre.

Mais il n'entendit qu'un soupire et sentit la main du jeune homme le pousser légèrement.

Il rouvrit les yeux et ne vit que Kacchan fermer la porte derrière lui et s'appuyer contre en croisant les bras.

- C'est quoi le problème ?

C'était inutile de mentir, son ami d'enfance avait bien compris son intention.

- Je m'ennui... Répondit-t-il accablé d'une aura de déprime profonde.

- Et c'est tout ?

Midoriya bondit quasi littéralement sur place de stupeur.

- Tu ne sais pas ce que c'est de rester là sans rien faire ! Continua-t-il d'un ton colérique qui ne lui correspondait pas vraiment.

- C'est ta faute t'avais qu'à pas te faire avoir !

- Je veux sortir !

- Non.