Que faire lorsque l'on tombe amoureux de la femme de son meilleur ami ? Franchir l'interdit ou fuir ?
Tout a commencé le jour où elle a emménagé dans le comté du King. Shane l'a d'abord présentée à sa famille, ensuite à ses amis et puis à 𝙢𝙤𝙞.
C...
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>>ALLIE BUTLER
❝ Une femme sans pudeur est comme un plat sans sel.❞
Par la fenêtre, je vois la lumière du soleil tout juste levé qui vient inondée la pièce de cet orange irréel, se balançant au gré des mouvements des arbres dans le jardin. Je tâte le matelas à la recherche du corps svelte et musclé de mon fiancé mais rien. Je soupire bruyamment et m'étire dans le lit. Je me sens si fatiguée alors que Shane et moi n'avons rien fait hier, par contre nos invités ce sont bien éclatés eux. Lori criait comme un porc qu'on engorgeait vif. Si je ne reçois pas une plainte de la vieille peau d'à côté, je ne comprends plus rien.
Mon regard se pose sur le thermostat accroché au mur blanc de la chambre qui indique vingt-quatre degrés. Ah oui quand même ! En deux trois mouvements, je sors du lit, aussi peu vêtue que le jour où je suis née et me dirige vers la porte de notre salle de bain privative. Là j'entends l'eau couler et je devine aisément de qui il s'agit.
Ma conscience me rappelle que nous avons des invités dont un jeune garçon de onze ans mais je l'envoie balader bien décidée à prendre mon pied. J'ouvre la porte et la condensation me plaque les cheveux au visage. Oula, c'est pire qu'un sauna ici. Je me fraye un chemin parmi ce brouillard et me dirige vers la douche italienne. Il est dos à moi et ne m'a pas vue ni entendue.
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Ses fesses sont fermes et légèrement rebondies. Il a des jambes solides et bien définies, des bras fins et musclés. Sa chevelure si sexy s'étale sur ses épaules. Et son dos... je ne sais même pas par où commencer pour décrire ce dos fabuleux et l'espace d'un instant, un désir irrésistible me submerge.
Je me mords la lèvre en me disant Ô combien j'ai la chance d'avoir un homme si bien sculpté. Sans attendre, mes bras l'enlacent et mes mains caressent son ventre avant de descendre sur son entre-jambe. Il sursaute. Je tâte la bête, d'un bon calibre et dur comme jamais. Je me réjouis intérieurement qu'il soit si gâté par la vie quand tout à coup, il saisit mes poignets et se tourne.
