Chapitre 16

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Le média est important mais ne l'activez que quand vous verrez la phrase disant de le faire car il correspond à une partie précise de l'histoire ! Bonne lecture 😌

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Le visage d’Edwin est toujours magnifique, même à la lumière des réverbères. Mon cœur s’emballe je ne comprends pas ce qu’il fait ici mais d’un autre coté je ne peux pas m’empêcher de me sentir touchée. J’espère secrètement que c’est parce que je lui manquais.

-Tu m’ouvres ? Demande-t-il en souriant.

Je hoche la tête en guise de réponse et je lui fais signe de se taire en m’attendant. Je descends les escaliers sans faire de bruit puis je tourne la clef dans la serrure. Je fais entrer Edwin et quand il s’apprête à ouvrir la bouche pour parler je pose un doigt sur ses lèvres. Il sursaute, surprit et je lui prends la main. Nous montons dans ma chambre, au moment où la porte se referme je me tourne vers lui et je le vois en train de sortir des vêtements de mon placard à une vitesse hallucinante.

-Qu’est-ce que tu fais ? Je demande déconcertée.

Il s’arrête pour me regarder avec un sourire en coin.

-On part.

-Comment ça ?

Mon visage semble l’amuser puisqu’il vient jusqu’à moi. Son visage se rapproche si près du mien que j’oublie de respirer, je me laisse complètement hypnotiser par ses deux iris bleues qui scintillent. Il soulève mon menton à l’aide de sa main et je rougis violemment à cause de cette proximité si soudaine.

-Tu ne t’es pas ennuyée ces derniers jours Bethany ?

Je fronce les sourcils en essayant de reprendre mes esprits mais avec le visage d’Edwin aussi près ça ne m’aide pas vraiment. Mon cœur bat à tout rompre dans ma cage thoracique et j’ai incroyablement chaud avec ce T-shirt. Qu’est-ce qu’il raconte ? Bien sûr que je me suis ennuyée, j’ai compté les jours sans cesse en me demandant quand est ce que ma vie reprendra un meilleur rythme. Je m’imaginais tout le temps ailleurs plutôt que dans ma petite chambre pourrie mais ça ne me donne pas la réponse de sa présence ici.

-Si, horriblement.

Son visage s’illumine et tandis que je baisse les yeux, honteuse, il ne me laisse pas le temps de m’échapper en passant une main sur ma joue.

-Regarde-moi.

Je relève les yeux et je me sens tellement vulnérable. Ça me frappe comme une décharge électrique, mon cœur qui avait commencé à se calmer recommence sa course folle. Je ne peux pas lui montrer que depuis des semaines je suis amoureuse de lui, il doit avoir une centaine de filles à ses pieds et ce n’est pas moi la petite blondinette qui va retenir son attention. Je pense plutôt qu’il s’est senti coupable de devoir subitement arrêter notre tour du monde et veut essayer de recommencer pour me faire plaisir et ne pas se sentir mal à l’aise. Il est si gentil.

-Moi aussi je me suis ennuyé tu sais. Alors je me suis dit qu’on ne pouvait pas obéir à Henry comme des petits automates, c’est pour ça qu’on repart ! Tu as des vêtements chauds ?

-Oui, mais pourquoi ?

-Juste fais-moi confiance.

Il s’éloigne un peu de moi pour me faire signe de faire ma valise. J’ouvre mon placard, et je saisis le plus possible de vêtements, je ne regarde même pas la couleur. Je prends et je mets dans ma valise, j’ajoute plusieurs petits trucs de toilettes indispensable. Je ne sais même pas pourquoi je lui obéis mais rien que de m’imaginer refuser et de continuer à vivre cette vie monotone, une poussée d’adrénaline se faire sentir dans mes veines. C’est la première fois que je fais un truc aussi fou, je vais partir comme une voleuse et personne ne pourra m’en empêcher. Je suis assez grande pour décider de mes choix, j’en ai marre de jouer le rôle de la petite fille bien sage, je veux encore ressentir ces frissons lorsque je pose le pied sur une terre inconnue. Je veux voir le soleil se lever dans un pays et se coucher dans un autre. Je veux échanger avec les habitants de chaque région, je veux apprendre et connaitre les différentes cultures et surtout…. Je veux Edwin près de moi. Une fois que tout est prêt je me tourne vers lui avec mon sac en main.

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