28- Un repos bien mérité

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Kenan

Au petit matin, Anissa et Rayan se réveillèrent. Rayan me demanda de lui raconter un histoire, mais Zeqir lui proposa d'aller voir sa maman. Ils sont parti tous les deux en nous invitant un weekend avec Anissa.

Mes parents arrivèrent le matin et m'expliquèrent qu'Elmira était allée à l'école. Elle avait loupé une semaine d'école.

Nous sommes restés à discuter de tout et de rien avec Anissa et mes parents. Puis Anissa devait s'en aller, elle me fit un bisou sur la joue et moi sur son front.

Je ne voulais plus la voir partir sans lui montrer mon amour. Je ne pourrais pas supporter d'avoir oublier de l'embrasser et qu'un malheur lui arrive.

Ma mère trouvait ça adorable, mais pour mon père il s'inquiétait sur mon état psyshique. Il demanda directement à un médecin si c'était normal. Leur réponse "tout à fait normal".

Le père d'Anissa m'a rendu une petite visite avant la pause de midi et nous avons discuté de l'état de la voiture et qui allait payé les dommages. Puis il s'en alla.

Samir m'envoyait beaucoup de message. Il ne pouvait pas travailler et m'écrire.

Puis je me rappelais de mon travail. Je cherchais le prénom de ma cheffe et l'appella immédiatement. Elle a directement répondu.

- Salut Kenan, tu vas mieux ? Me demanda-t-elle aussitôt.

Elle était au courant.

- Oui, je vais mieux. Je suis toujours à l'hôpital.

- Oui, on m'a mis au courant. Un ami à vous... je crois qu'il s'appelle Elias.

Elias m'avait sauvé, pour une nouvelle s'en était une. Je discutais un peu de mon état avec ma cheffe qui m'annonça qu'elle et des collegues comptaient venir me rendre visite. Je la remercia et coupa l'appel.

Mon père m'expliqua.

- Elias s'est souvenu que tu travaillais à l'entreprise ****. Alors il a appelé. Je.. j'avais complètement oublié.

- Ça ne fait rien papa. Je dois pas oublier de le remercier.

Puis quelqu'un toqua à la porte. C'était Elias accompagné d'Isam. Heureusement qu'il n'y avait pas Samir dans les parages. Et est-ce qu'Elias était au courant de la relation qu'entretenait Naïma et Samir.

Le pauvre Isam n'est au courant de rien parce que sinon il ne serait même pas rester avec Elias.

- Comment va ? Demanda Elias en me posant un paquet de bonbon.

- Ça va et merci beaucoup et aussi pour mon boulot.

Elias haussa les épaules.

- C'est normal frérot. Tu es devenu mon protégé tu sais ?

Elias souriait et je me suis mis un peu à rire. Elias était plus jeune que moi et il comptait me protéger. Samir m'avait déjà dit qu'Elias agissait toujours comme ça. Mais là.

- Pas besoin. Je pense que je peux me protéger tout seul. Mais j'apprécie le geste. Toi ça va Isam ?

- Ouai normal, toi ? tu comptes sortir quand d'ici ?

- Ca va, alors là je ne sais pas trop. Je dois rester en surveillance quelque jours de plus et pour voir l'état de mon genoux.

J'avais une belle blessure au genou et il semblerait qu'il faudrait sûrement une autre opération.

Elias écrivit un message et me fit un petit sourire. Puis la porte s'est ouverte. Les jumelles étaient là avec des bouquets de fleurs différentes et rigolaient. Elles me prenèrent dans leurs bras et posèrent les fleurs sur une petite tables.

- Comment va le petit bonhomme ? Demanda Jessika

- Ça va. Rigolais-je je suis plus grand que toi.

Théa rigola et Léa s'approcha de moi.

- Tu compte pas refaire un accident hein ? Prochaine fois tu nous mets au courant !

Je rigolais et commençais à tousser.

Merde...

Je respirais doucement et la porte s'ouvrit et je vis Damien.

- Les filles vous ne devez pas rester beaucoup. Vous faites trop de blagues inutils.

Voir le groupe d'amis d'Anissa me rendre visite me faisait tellememt plaisir. Je sentais mes lèvres sourire comme un fou.

Le dernier du groupe arriva avec deux chocolats chauds.

- Tiens il parait que t as le droit d'en boire maintenant.

Joel. Même celui qui n'était pas trop sociable venait me voir. Que demander de plus ? Ils étaient venu spécialement pour moi.

Puis Damien me demanda comment c'était passé l'accident et si je me rappelais de quelque chose après le choc. Mais je ne me rappelais de rien.

Ils étaient tous un peu surpris, mais ils ont directement changer de sujet. Est-ce que j'avais été concient apres le choc. Dans mes souvenirs, je me rappelais juste de ma manoeuvre d'évitement et puis trou noir.

Anissa rentra dans la chambre et je vis directement que quelque chose n'allait pas. Puis quand elle a vu le groupe, elle a sourit comme pas possible et les a tous pris dans leurs bras.

C'était comme les membres de sa famille, sans eux elle n'aurait pas réussi à vivre. Me suis-je dit en voyant sa joie.

Puis après les avoir tous serrer dans leurs bras. Elle me donna un énorme bisou sur la joue et me serra dans ses bras. Je savais ce qu'elle avait besoin d'entendre.

- Je suis là. Lui murmurai-je à l'oreille.

Il y avait bien quelque chose qui n'allait pas. Parce que je la sentais trembler dans mes bras et me refaire un autre bisou sur la joue. Je l'embrassais également et remarquais son visage triste en s'éloignant de moi.

Puis dès que les autres pouvaient voir son visage, elle s'est mise à sourire. Si je n'avais pas vu son premier regard, je n'aurai pas remarqué sa tristesse.

Elias me lança un regard et s'approcha d'Anissa. C'était son meilleur ami, c'était normal qu'il remarque. Mais son geste me dérangeait ou commençait à le devenir. Comment savait-il ? il était de dos à la porte.

Naïma s'approcha de moi et me retira mon doute. Comme si elle avait compris mon regard.

- Anissa ne t'aurait pas pris autant de temps dans ses bras devant tous le monde.

Son hypothèse était bonne et je me suis mis à sourire bêtement. Comment je pouvais devenir jaloux d'Elias ?

Je demandais silencieusement à Naïma si Elias savait. Elle me fit non de la tête, puis Samir entra dans la chambre en chantonnant.

- Houlà y'a du monde aujourd'hui.

Vie d'une kosovare ♾Où les histoires vivent. Découvrez maintenant