Chapitre 5: Ami Ou Ennemi ?

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- C'est ici que ton ami est enfermé. Me dit-il.

- Très drôle.

- C'est pas une blague.

- Où est Aël !

La colère prend petit à petit le dessus. Je lui ai fait confiance mais j'ai peut-être fait une erreur. Maintenant je me retrouve avec un inconnu au milieu de nulle part, sans Elba et mon ami est toujours disparu.

- Je te laisse 10 secondes pour t'expliquer ! Je lui lance.

- Le champ est un hologramme. Me répond-il tout calmement.

- Prouves-le.

- Le bouton est caché dans cette arbre.

Il le désigne du doigt et commence à marcher dans sa direction.

- Et bien sûr, tu connais l'emplacement de... cette base on va dire, leur cachette, comment la désactiver et en plus, il faut que je m'énerve pour obtenir une réponse de ta part ?!

- Pour la base, ça fait quelques temps que je l'observe.

- Pourquoi ?

- Arrrrg, tes parents n'en ont jamais marre de toi ?!

- ...

J'arrête les questions et médite sur ces paroles. Pendant ce temps, il appuie sur le bouton et désactive l'hologramme.

Ce qui apparait me stupéfait et me sort de ma torpeur. Une immense base se trouve désormais devant moi. Mais quand je dis immense, c'est que c'est vraiment très très grand.
Tout à coup j'ai un peu peur... Et s'il y avait d'autres choses cachées un peu partout ? Et je me mets en colère car j'ai peur. Si je commence à devenir parano, ça ne risque pas d'avancer !

Je tente tant bien que mal de me concentrer sur ma mission je regarde l'autre idiot qui est planté à côté de moi, prête à lui demander ce que je dois faire. Mais il me fixe. Non il fixe mes cheveux. Ah bah oui c'est vrai ! J'ai peut-être oublié de mentionner un détail plus ou moins surprenant : mes cheveux changent de couleur en fonction de mes émotions ils ont dû donc passer du bleu au violet... Puis au rose. C'est assez amusant de surprendre les gens comme ça.

Quand je suis fatigué ils sont lisses et quand je suis en pleine forme, ils sont ondulés

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Quand je suis fatigué ils sont lisses et quand je suis en pleine forme, ils sont ondulés. Bref, pour revenir à la mission je commence à m'avancer vers cette planque et entraîne mon idiot de guide par le bras.

- Bon maintenant comment on fait pour entrer, on ne va quand même pas passer par la grande porte ?

- Mais non, y'a une porte dissimulée à l'arrière. Dit-il en rigolant.

- Mais comment tu sais tout ça ?

- Tu m'as déjà posé cette question.

- Ah bah du coup tu peux me le redire ?

- Non. T'as qu'à écouter. Dit-il froidement.

Puis nous marchons pendant une longue minute qui me torture les pieds et l'esprit. Je me demande pourquoi il a réagi comme ça. Et pourquoi il m'aide ? Et puis son identité secrète est-elle vraiment importante ? Il va peut-être porter un costume avec une cape du jour au lendemain. Me dis-je dans un excès d'activation neuronale.

Il fait de plus en plus sombre, mais j'arrive quand même à apercevoir une petite porte sur laquelle il y a écrit : interdit sauf personnel.

- T'es sûr que c'est ici ? Demandais-je même si c'était peut-être un dialogue à sens unique.

- ...

- Nan parce-que "entrée du personnel" ça ne me paraît pas très crédible. Tentais-je de continuer.

- Si tu ne me crois pas, pars. Me répond-il toujours aussi froidement.

- Quelle heure il est ? Parce qu'il fait vachement sombre quand même.

- Je sais pas.

- Ta un téléphone ?

- Pour ?

- Que j'appelle ma tante.

- T'en a pas toi ? Esquive-il toujours avec autant de politesse.

- Si je te demande, je pense que tu peux deviner la réponse. Je réponds sur le même ton.

- Eh bien dans ce cas, ce sera ta tante ou Aël.

- Donc t'as pas de téléphone. Juste un non aurai suffi tu sais ? C'est encore possible de pas avoir de téléphone à notre époque ?

- Tais-toi et entre.

- C'est bon ça va. Je ne savais pas que le téléphone était un sujet sensible. Dis-je avec une pointe d'ironie (le stress sûrement).

Je prends la poignée et la tourne. Sans surprise, elle est fermée. Je remarque qu'à côté de cette porte se trouve un petit boîtier munit de petit bouton numéroté.

- Reconnaissance faciale, digitale, rétinienne et code. La totale quoi !

- Tu vois que c'est ici ! Tu connais beaucoup de bâtiments qui utilise un hologramme, des codes et plein d'autres trucs encore ? Dit Mr Je-Sais-que-j'ai-toujours-raison-et-personne-ne-doit-contredire-mon-intelligence.

- Ça me fait une belle jambe si on ne peut pas entrer.

- Je sais comment pirater le système de surveillance. Dit-il avec un soupire d'évidence.

Comme si tout le monde apprenait à l'école comment pirater des systèmes de sécurité afin QUE VOUS DEVENIEZ PLUS FACILEMENT DES MALFAITEURS !!!

- MAIS T'ES QUI ?

- Woo calme toi. Je suis le fils du principal. Je te l'ai déjà dit tu te souviens.

- Vraiment, t'es qui ? Un voleur ? Un ninja ? Un personnel de cet prison de kidnapping ?

Ça y est j'avais pété un câble.

- Déstresse, on va le retrouver ton petit ami.

- Tu t'arrêtes à ami. PAS petit. Dis-je en le foudroyant du regard.

Pendant que nous parlions, le ninja (je vais l'appeler comme ça hein) avait ouvert la porte. De toute façon je n'ai plus le choix maintenant. J'ai commencé, je termine.

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