Chapitre 6 : Dans L'antre De L'ennemi

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Monsieur je sais tout entre d'abord. Il fait sombre. Les murs sont d'un blanc immaculé. On aurait dit un hôpital. En face de nous, il n'y a qu'un long couloir. Plein de portes numérotées de 1 à 100 il me semble.

- Je suppose que tu sais ou il est ? Je demande au semi-inconnu

- Pas exactement.

- Comment ça ?! C'est soit tu sais, soit t'es paumé !

- Bah nan parce que je sais pas où il est exactement, mais je sais qu'il y a un sous-sol. Et toi, où tu enfermerais des prisonniers ?

- De base je ne kidnapperais pas les gens comme ça.

- Tu veux retrouver ton ami ?

- Ok c'est bon je te suis.

- Il va falloir être silencieux et rapide parce qu'il doit sûrement y avoir des gardes et ils vont finir par se rendre compte que tout est désactivé.

Je hoche la tête en signe d'approbation et le suit. Nous longeons les murs du couloir en mode ninja. Mon coeur bat à cent à l'heure et je sens mes cheveux changer de couleurs à cause de toutes les émotions fortes. D'habitude je le sens pas mais faut dire aussi que la je suis à deux doigts de faire une crise cardiaque. Nous continuons toujours de traverser le couloir gloque digne d'un film d'horreur. Manque plus que la lumière qui clignote et un type flippant qui débarque et se serait le film best seller de l'année et élu aux Oscar !

Parfois, Mr ninja s'arrête quelques secondes et observe chaque porte aux alentours. Alors il me dit :

- Choisit un nombre entre 30 et 100.

- Mmhm... 43 dis-je au hasard sans protester.

J'ai compris ce qu'il veut faire. Nous avançons donc vers la porte 43. Quand j'y pense, on aurait dû toutes les ouvrir une par une... Mais bon, maintenant qu'on y est il faut bien commencer par quelque part.

L'appréhension me gagne. Mr ninja presse la poignée et la porte s'ouvre doucement, en silence. Nous restons un moment derrière la porte puis nous décidons à entrer. Il n'y a personne. Un poids se retire de mes épaules et je soupire en me rendant compte que je n'avais pas respiré depuis pas mal de temps déjà.

La salle est remplie de carton. Sûrement une pièce qui sert à rien. Tant mieux. Nous continuons d'ouvrir chaque porte depuis le numéro 43 mais aucune n'est la bonne. Une remplie de machine, une complément vide, un espèce de petit laboratoire, une où on a même pas su véritablement ce que c'était.

- On y arrivera pas comme ça. Ta pas un gps de ninja sur toi ? Je demande, désespérée.

- Tu as raison. On y arrivera pas comme ça.

Il semble réfléchir quelques temps puis fini par me dire:

- On va aller directement au bout du couloir et si il y a une porte. On rentrera. Sinon on ira à la première.

- Ok.

De toute façon je n'avais pas vraiment de meilleur idée.

Alors on a continué à marcher. Heureusement j'avais eu sport à l'école et du coup, j'étais en tenue de sport complète.

Ça y est. On est est arrivé devant la dernière porte du couloir. La numéro 100. Le moment fatidique allait arriver. Mon coeur était sur le point de sortir de ma poitrine tellement il battait.

- Bon j'y vais.

- ATTENDS !

Trop tard, il avait déjà ouvert la porte. Je m'étais rendu compte qu'on aurait dû prévoir quelque chose.

Ce que je vis me cloua sur place. Il y avait un escalier montant et un escalier qui descends sans que l'on puisse en voir le bout tant il faisait sombre. Mais un troisième escalier attira notre attention, il était plat mais tout de même avec des marches.

Bien sur nous avons usé de notre raison et choisi l'escalier incompréhensible.

Ce n'était pas si stupide car n'importe qui d'autre aurait pris un escalier normal.

Nous avançons, à l'affut de moindre bruit, toujours tendus par l'atmosphère qui y règne.
Soudain nous nous retrouvons face à un escalier géant, chaque marche faisait plus de trois mètres.

- Bon... Courte échelle ? Proposai-je

- Attend, il doit y avoir quelque chose, un bouton, un interrupteur par exemple.

Je l'observe chercher dans la semi-obscurité a tâtons, sans mes mains de mes poches.

- Là, s'écria-il.

Soudain, une serrure apparût suivie d'une poignée puis d'une porte.

- Tu vois me fait-il remarquer avec un sourire moqueur et insupportable

Puis il tourna la poignée et il ouvrit la porte.

Nous nous engouffrâmes de l'autre côté de la porte. Il y avait tellement de lumière que j'en était éblouie. Il faisait beaucoup plus froid dans cette pièce. Ma vue s'adaptant peu à peu à la luminosité, j'aperçois des taches blanches tombées sur mes vêtements. Je mis un certain temps à découvrir ce que c'était. De la neige. Nous étions dans une grande allée limitée par des arbustes enneigé avec un sol tout aussi enneigé. Je regardai mon guide abasourdi.

- C'est quoi ça ?! Le questionnais-je

- Humm... A priori, c'est de la neige.

- Je pense que j'avais deviné merci mais qu'est ce qu'il c'est passé ? On est dehors ?

- Je ne pense pas. Regard le "ciel" il est entièrement blanc, sans la moindre nuance de gris ou bleu, sans aucun rayon de soleil ou lune vu qu'il fait nuit dehors.

Je réfléchis un instant à ses paroles pour finalement me résoudre à penser que peu importe l'endroit où nous sommes, nous avons un objectif precis. Retrouver Aël.

- Alors, on fait quoi maintenant ? Je souffle

- De choix s'offre à nous. Soit on avance dans cet espèce de labyrinthe. Soit on revient sur nos pas et on essaie une autre porte sachant qu'il faudrait refaire les "escaliers" couloirs bizarres. Me repond mon compagnon de route.

- Je suppose que maintenant qu'on y est mieux vaut ne pas se retourner.

- En effet.

C'est ainsi que nous nous engouffrons dans ce chemin enneigé à la recherche du centre du labyrinthe ou de sa sortie.

Après plusieurs dizaines de minutes sans conversation. On aperçoit un changement de decor. La neige avait disparu laissant place à des buissons d'été.

Mon "guide" et moi nous lançâmes un regard puis prenons un virage à gauche. Je marche de plus en plus difficilement. Le stress bloquant mes muscles. Tout à coup, mes jambes s'arrêtent automatiquement, je suis pétrifiée par ce que je vois.

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