Chapitre 5

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Je suis en train d'attendre Aria devant les galeries marchandes, les écouteurs sur les oreilles, chantonnant doucement.

Je sent une main sur mon épaules et j'enlève mes écouteurs de mes oreilles, grognant sans me retourner :

- Ça fait un quart d'heure que je t'attends.

- Tu m'attendais ?

Je me retourne à l'entente de la voix du châtain.

- Louis ? Qu'est ce que tu fais là ?

Il se frotte le menton, faisant semblant de réfléchir avant d'ajouter avec une voix pleine de sarcasme :

- Hum...et bien tu vois, il y a des magasins. Alors, je pense que je suis peut-être là pour, par exemple, faire les magasins..

Je roule des yeux.

- Et, comme par hasard, à l'endroit où je suis ?

- Insinue tu que je te suis ?

- Peut-être bien que oui.

- Alors peut-être bien que je le fais !

Il m'envoie un clin d'œil et s'éloigne vers les magasins, il se retourne juste avant d'ouvrir la porte.

- Joli déhanché, au passage !

Son sourire en coin associé au ton qu'il a employé m'exaspère profondément, mais je n'ai pas le temps de répliquer qu'il est rentré.

Au bout de cinq minutes supplémentaires, Aria arrive enfin.

- Oui je sais je suis en retard.

- Pourquoi ?

- Le proprio de mon studio m'a retenue au téléphone.

- Ooooook, bon, on y va ? Plus vite on rentrera, plus vite on partira.

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Ça fait déjà une heure qu'on passe à aller dans plusieurs magasins, pour le plus grand bonheur d'Aria et pour mon malheur.

- Il me faut des sous-vêtements !

Je soupire en la suivant à l'intérieur de la boutique de lingerie.

Elle part de son côté et moi du mien, c'est l'occasion de reprendre quelques trucs.

Alors que je regarde différents soutiens-gorges, je m'empare d'un des modèle et regarde la taille.

- Très bon choix.

La surprise passé, je me reprend et repose ce que j'avais dans les mains.

La voix chaude au creux de mon cou me fait légèrement frissonner mais je ne me retourne pas pour autant, sachant pertinemment qui se trouve derrière moi.

- Tu vas aussi me dire que tu es là par hasard ?

- Il me faut aussi des soutiens-gorges, qu'est-ce que tu crois ?

- Ce que je crois ?

Je me retourne et tombe directement sur ses yeux verts qui me déstabilise depuis ce qu'il s'est passé dans la boîte de nuit, il y a déjà un mois. Sans oublier qu'en un mois, on s'est considérablement rapprochés.

- Ce que je crois c'est que..

Il me coupe en attrapant mon poignet :

- Ça va mieux ?

- De quoi ?

- Ton poignet, tu n'as plus ton attèle.

- Oh ça, oui, c'est bon ça c'est remit !

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