Bonjour à tous ! Donc, ce premier chapitre se passe dans le troisième livre, la cité de verre, alors que Clary arrive à Idris et revoit Jace pour la première fois. Un premier chapitre assez court mais qui vous plaira je l'espère !
Mécontent d'avoir été dérangé, Jace tourna la tête avec les sourcils froncés. Pourtant, lorsqu'il vu la personne à qui il avait à faire, sa bouche se décrocha. Il dut faire un effort surhumain pour s'empêcher de rougir. Après tout, il n'avait rien fait de mal ! il avait le droit d'embrasser quelqu'un d'autre, le droit de l'oublier. Alors pourquoi cela lui faisait-il aussi mal ?
Aline reboutonna son vêtement, cachant à la vue de Clary la bretelle de soutien-gorge qui dépassait. Jace n'avait même pas remarqué qu'il avait commencé à la déshabiller, trop occupé à tenter de s'empêcher de penser à quelqu'un d'autre. Sans grand succès d'ailleurs.
- Pardon, lança Aline. Mais qui es-tu ?
Il aurait voulu la balancer par la fenêtre, elle et tous les autre qui se trouvaient dans la pièce, pour pouvoir être seul avec Clary, lui expliquer pourquoi il avait fait cela, effacer de son visage l'évidente tristesse qui se lisait dans ses yeux.
- Aline, dit-il d'une voix blanche. Voici ma sœur, Clary.
- Oh.... Oh ! en voici une façon de faire connaissance ! Salut, moi c'est Aline.
Elle s'avança vers Clary, la main tendue, sans cesser de sourire. Jace remarqua que Clary avait l'air horrifiée et il imagina ce qu'elle devait penser. Être obligée de serrer la main d'Aline semblait être au-dessus de ses forces. Et, honteusement, Jace sentit qu'il était heureux. Heureux car cela voulait dire qu'elle l'aimait suffisamment pour être dégoutée de ce contact. Puis il se rappela qu'elle était sa sœur et qu'il n'aurait jamais dû ressentir ce sentiment de chaleur qui coulait dans ses veines. Il fit alors la seule chose en son pouvoir pour aider Clary. Attrapant le bras d'Aline, il souffla qu'il voulait rester seul avec sa sœur. Haussant les épaules, elle partit sans un mot. Il lança un regard à Isabelle et elle prit Sébastien par la main et ferma la porte derrière elle. Ils étaient enfin seuls.
- Jace, dit-elle en faisant un pas dans sa direction.
Il recula car il se savait incapable de résister si elle venait vers lui, s'il pouvait sentir son odeur qui l'enivrerait et le rendrait fou. Il recula car il devait rester maître de ses actes et de ses paroles
- Au nom de l'ange, Clary, qu'est-ce que tu fais ici ?
Il entendit à quel point ses paroles étaient dures et en voyant ses épaules s'affaisser sous le poids des mots, il s'en voulut.
- Tu pourrais au moins faire semblant d'être content de me voir.
- Je ne suis pas du tout content de te voir.
Les mots fusèrent mais semblaient vide de sens. Et il s'étonna que Clary puisse y croire tant c'était faux. Pourtant, elle ne dit rien et se contenta de l'observer. Jace se sentait sale, il avait l'impression de l'avoir trahie, pire que s'il l'avait poignardée en plein cœur.
- Ça ne te ressemble pas, dit-elle. Je déteste quand tu te comportes comme ça....
Moi aussi, pensa-t-il tristement. Mais il n'avait pas d'autre choix. Il devait la protéger d'Idris, de tout ce qui pouvait lui arriver ici. Elle devait absolument rentrer chez elle, en sécurité. Alors il fit ce qu'il devait, même si chaque mot lui crevait le cœur.
- Tu as raison, dit-il d'une voix étranglée, tandis que chaque mot lui enlevait une partie de son âme. Tu n'aurais pas dû venir. Je t'ai expliqué que cet endroit n'était pas sûr pour toi, mais je t'ai menti. La vérité, c'est que tu es imprudente et irréfléchie. Tu sèmes la pagaille partout où tu passes. C'est dans ta nature, Clary. Tu n'as aucun tact.
Malgré le regard de Clary, sa bouche qui s'ouvrait petit à petit face à ses mots durs, il continua sans pouvoir s'arrêter.
- Tu es une catastrophe ambulante, Clary ! Tu ne seras jamais une véritable Chasseuse d'Ombres. Tu n'es pas capable de penser comme nous, tu ne te soucies pas du bien-être des autres.... D'ailleurs, tu ne penses qu'à toi ! Mais cette fois, une guerre se prépare, et je n'ai ni le temps ni l'envie de te suivre partout comme un toutou pour m'assurer que tu ne te feras pas tuer !
Voilà, les mots étaient dits, il ne pouvait plus les ravaler. Pourtant, en voyant la tête de Clary, Jace aurait voulu remonter le temps, effacer ses paroles, la prendre dans ses bras et l'embrasser en lui disant que tout irait bien. Mais il n'avait pas d'autre choix que la regarder tourner les talons. Il observa ses cheveux roux et pensa à quel point il aurait voulu passer ses mains dedans, sentir leur douceur, redessiner les boucles soyeuses. Mais c'était impossible et il avait la désagréable sensation qu'il ne pourrait plus que les toucher qu'en songe.
Arrivée devant la porte, Clary se retourna, les yeux brillants, tandis qu'elle ravalait ses larmes.
- Quand tu m'as appris que Valentin était ton père, je ne t'ai pas cru, déclara-t-elle. Pas seulement parce que je refusais d'y croire, mais aussi parce que tu n'avais rien en commun avec lui. Apparemment, je me suis trompée.
Jace reçut ces mots tel un coup de poignard qui lui coupa le souffle. Il ne put que l'observer franchir la porte et disparaître, tandis qu'il agonisait.
VOUS LISEZ
The Mortal Instruments : Point de vue de Jace - TERMINEE
FanfictionPlongez dans l'esprit de Jace Wayland ! Plusieurs passages présents dans les livres "The Mortal Instruments", réécris du point de vue de Jace ! **** Ces passages ne m'appartiennent pas ! J'ai tout simplement repris les dialogues des personnages en i...