The Mortal Instruments : Point de vue de Jace - TERMINEE

Chapitre 16

Hello Hello ! Comment allez-vous en ces premiers jours de décembre ? C'est partit, Noël se rapproche de plus en plus, et ça me rend trop heureuse ! En plus de ça, on a même eu droit à de la neige, ici en Suisse. Et chez vous ? Il neige ? Vous aimez ça ?

Cette semaine, je n'ai pas eu beaucoup de temps, et comme je veux que le chapitre de la lettre soit parfait, j'ai préféré écrire un autre chapitre, qui me plaît quand même pas mal ! Merci donc à @mamafur45 pour avoir proposé ce chapitre, lorsque Jace et Clara passent la nuit ensemble, avant qu'il ne parte à la recherche de Sébastien. J'espère qu'il vous plaira, et moi je vous dis à la semaine prochaine !

Bises

Jace avait marché, déambulant dans Idris sans savoir où il allait, laissant ses pieds décider pour lui, laissant les idées l'envahir. Il ne voulait pas rentrer, il ne voulait pas retrouver les autres, il ne voulait pas parler, il ne voulait pas penser à après. Parce qu'il n'arrivait plus à l'imaginer, ce futur qui se dessinait douloureusement devant ses yeux. Ses sentiments semblaient s'être émoussés car il ne ressentait rien, si ce n'est une mélancolie. Des flashs de cheveux roux revenaient régulièrement dans son esprit mais Jace avait décidé de les chasser, tous, les uns après les autres. Ça, il n'était pas capable de le comprendre, qu'il ne la reverrait peut-être jamais. Les minutes s'étaient écoulées sans même qu'il s'en rende compte, il ne sentait aucune fatigue, et à mesure que les rues s'étaient vidées, les pavés étaient devenus familiers, et il avait finalement reconnu la maison qui se dressait devant lui.

Jace n'avait tout simplement pas réfléchi à ce qu'il faisait, se contentant de laisser son instinct choisir pour lui. C'est ainsi qu'il s'était retrouvé à monter jusqu'à cette fenêtre.

Monter avait été un jeu d'enfant, comme s'il l'avait fait toute sa vie. Lorsqu'il passa le cadran de la fenêtre, un rayon de lune éclaira la pièce et il vit dans un flash une silhouette se redresser dans son lit. Clary chercha à tâtons quelque chose sur sa table de nuit.

- Ne t'inquiète pas, c'est moi.

Il s'était approché d'elle comme un somnambule et avait posé sa main sur la sienne, froide et douce.

- Jace ! Qu'est-ce que tu fais ici ? Quelque chose ne va pas ?

Il garda le silence, ne sachant comment lui expliquer sa présence ici. Se contentant de l'observer, il la vit rougir, alors qu'elle serrait ses draps autour d'elle. Ses pensées embrumées l'empêchaient même de remarquer à quel point elle était dévêtue.

- Jace ? Tu vas bien ?

Toujours immobile près du lit, droit dans ses vêtements de deuil blancs, il l'observait.

- Je ne sais pas trop, dit-il d'une voix qui le surprit lui-même.

Il semblait venir de s'éveiller d'un rêve.

- Je n'avais pas prévu de finir, reprit-il. J'ai marché toute la nuit, je ne pouvais pas fermer l'œil et mes pas m'ont conduit jusqu'à toi.

- Qu'est-ce qui t'empêche de dormir ? Il est arrivé quelque chose.

Les lèvres de Clary bougeaient mais s'était comme si elle ne parlait pas, comme si une bulle l'avait enveloppé et empêchait les paroles de la jeune fille de lui parvenir.

- Il fallait que je te voie, dit-il doucement, se parlant plus à lui-même qu'à elle. Je sais que je n'aurais pas dû venir. Mais il le fallait.

- Eh bien, assieds-toi alors, lança-t-elle.

Il remarqua ses jambes qui bougèrent sous les couvertures et son esprit lui expliquait qu'il pouvait s'asseoir vers elle, mais il ne bougea pas.