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Diana

Pourquoi j'ai bu, plus jamais.

D'un côté ça me fait rappeler Ken, d'ailleurs je me demande pourquoi on continue de se vouvoyer, ça ne me dérange pas, au contraire ça rend notre relation amusante, enfin relation.

Je dois me rendre à l'opéra vers seize heures pour un cours de trois heures, il est à peine midi, moi qui pensais qu'après ma performance j'aurais peut-être eu un jour de repos, naïve je suis. J'ai le temps de manger vite fait, je vais appeler Ela, elle est toujours de bonne compagnie. Puis on passera le temps ensemble.

Mon amie sonne à la porte, tiens ses yeux son rouges, elle a pleurée c'est sur. Sans rien dire je l'installe dans le canapé, Totoro, passe à la TV, tant mieux, un bon animé pour se changer les idées. La boîte de cookies, qui zone dans mon placard à utiliser en cas d'urgence me fait de l'œil, je crois qu'on est face à un cas d'extrême urgence même.

La boite dans les mains, elle se remet à pleurer de plus belle, ses larmes roulent le long de ses joues rosées, je la prend dans mes bras, tente de la calmer. Son souffle redevient normal, elle va bientôt s'exprimer. Enfin, je pense avoir deviné la cause de sa tristesse..
-Jérémy ?
-Oui, elle renifle, il m'a quitté, c'était juste un pari avec ses potes.
-L'enculé.

Je sais déjà à qui je vais rendre visite un de ces jours, une bonne correction s'impose, à ma façon.

On passe le reste de l'après-midi à insulter son ex et aussi une bonne partie de sa famille, que dieu me pardonne. Un bon cours de danse ne fera pas de mal à ma sœur de cœur, en parlant de danse si on ne part pas maintenant on risque d'arriver en retard, très mauvaise idée.

-Mesdemoiselles votre dos, nom de dieu. Je vais vraiment finir par vous mettre un bâton là où je pense.
Cette remarque fait rire les nouvelles, dommage pour elles, le regard noir du professeur montre un mauvais présage pour la suite de leur carrière.
-Miss Bukovsky, au lieu de regarder ces nouvelles demoiselles que diriez-vous de travailler votre en-dehors, j'ai remarqué ça hier. Le ballet s'intitulait Le lac des cygnes, non pas la mare aux canards.
Première remarque après deux heures et demie de cours, moi qui pensais faire un cours sans moquerie de sa part, c'est raté, une prochaine fois.

Dix-neuf heures tapantes.
-Jeunes gens dégager de ma vue, à demain j'espère que vous serez plus performant qu'aujourd'hui.
Comment lui dire que j'étais à mon maximum, bon.

-Ela, tu dors chez moi ce soir ?
-Évidemment, puis faut que tu me parles d'un truc.
Qu'est-ce que j'ai fait encore.
-Ouais bien sur, japonais ou thaï ?
-Japonais !

Sushis et Maki prennent places sur une bonne partie de ma table basse. Le dîner de cons passe sur la chaîne national, quoi de mieux pour rire un bon coup. On s'empiffre de nourriture asiatique, le film touche à sa fin, Ela n'a plus l'air de penser à l'autre, tant mieux. Je la vois se lever et partir dans la cuisine, je l'entends fouiller dans les placards, sans doutes pour des gâteaux.

Je la voir revenir une bouteille de Jack à la main, tiens l'heure des confidences approche.
-T'es pas resté à la fête après le ballet, t'étais où
-Au café trésor.
-T'es allé au QG sans moi? T'y a fait quoi toute seule ?
-T'avais l'air de t'amuser à la soirée, et figure toi que j'ai passer la soirée avec un gars de ton entourage.
-Je vois que ta soirée était bien plus amusante que la mienne, veinarde. Tu compte le revoir ?
- Sans doute.
-La froide et mystérieuse Diana va t'elle enfin trouver l'amour.
-Ferme la Raphaëla, dis-je en retenant un rire.
-Fais moi confiance.
Faire confiance à Ela en histoire d'amour n'es pas la meilleure chose à faire mais pour une fois j'aimerais la croire.

Il faudrait déjà que je le revois.

👯

Voilà la suite, j'en profite pour vous remercier de suivre mon histoire  en espérant qu'elle vous plaise.🌂

SpectacleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant