Les 78èmes Hunger Games

Chapitre 11

Je suis réveillée à 1h du matin par un Pacificateur. Ça y est, on m'emmène pour les jeux. Je prends ma broche et le suit. Je rejoins Gabe dans le couloir et nous prenons l'ascenseur. Nous descendons jusqu'à un souterrain. Des tunnels.

Nous en empruntons un bon nombre, je me perdrais si j'étais seule. Je vois dans des rues non loin, d'autres groupes de tributs escortés de gardes. Après plusieurs kilomètres, Nous prenons un autre ascenseur qui nous amène à la surface. Quelques tributs sont déjà là et d'autres nous suivent. Nous montons dans un hovercraft, très spécial, pas comme ceux que l'on voit habituellement, celui-ci est beaucoup plus en longueur. 

Je suis nerveuse à l'idée de voler, comme je l'étais à l'idée de prendre le train. Nous montons et nous asseyons à côté de nos stylistes qui sont déjà attachés, ils ont dû venir à bord d'un véhicule et non à pied. L'engin s'envole. Comment un truc aussi énorme peut-il voler ? Peu importe, je m'assois sur mon siège et attends. Je ne sais pas combien de temps va durer le voyage mais sûrement longtemps vu l'heure laquelle on nous a levé et que les Hunger Games débutent à 10h, heure du Capitole. Un homme me prend le bras et m'implante mon mouchard. Mattheus me glisse à l'oreille tout bas « il faudra t'en débarrasser » et j'acquiesce. Puis je décide de m'endormir. Quand je me réveille, je remarque par le hublot que le soleil est déjà haut dans le ciel alors que cela fait à peine 4 heures que nous avons décollé. Mattheus remarque ma surprise.

- Nous allons à l'est, m'explique-t-il.

Puis je continue d'attendre. Nous sommes au-dessus des nuages. La vue est magnifique, j'en profite puisque c'est très certainement la seule fois de ma vie où je suis en mesure d'admirer ce spectacle. Longtemps. La plupart des tributs dorment, quelques-uns scrutent les autres à la recherche de je ne sais quelle information. Quand nous perdons de la vitesse et entamons la descente vers le sol, quelqu'un vient réveiller les tributs.

Nous atterrissons et nous sortons. L'après-midi est déjà bien entamée, presque finie. Nous mangeons un repas, le dernier de certains d'entre nous. C'est flippant de penser et de réaliser ce genre de choses ! C'est pour cela que je dois les formuler. Puis nous entrons dans un long couloir. Plusieurs kilomètres. Ce qui veut dire que le rayon de l'arène fait plusieurs kilomètres. Nous entrons dans des salles séparées. Je me déshabille et enfile les vêtements posés sur la chaise. Je remarque que je portais toujours mon pyjama, mais je n'étais pas gênée car tous les tributs portaient un pyjama.