le départ

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Juliette attendait Mathilde depuis 2 minutes à la gare du ruisseau d'or. Elle était pressée de monter dans ce train qui l amènerait au royaume des ailes grises. Mathilde arriva et fit un grand signe à Juliette qui, en lui lançant un regard noir, lui fit comprendre qu' il fallait rester discrète... Juliette la rejoindra
"Salut! Lança Juliette
-Salut! Répondit Mathilde
-Alors... C'est quel train?
-Euh.... Je ne sais pas.... Tout ce que je sais c'est que dessus c est écrit: «M.G» (marchandises grises)
-Il nous reste plus qu'à chercher le train alors...."
Elles n'eurent pas à chercher longtemps car le train qui se trouvait devant elles étaient le bon! Elles escaladèrent un wagon du train qui était rempli de parfums.
"Hum.... Ça sent bon! Dit Mathilde
-Chut! Tu vas nous faire repérer!
-Ah oui pardon!"
Elles entendirent des gardes discuter....
"T' as entendu?
-non... Quoi?
-Des voix qui provenait de se wagon! Dit le garde le plus jeune en montrant le wagon où Juliette et Mathilde étaient cachées
-Mais il n'y a personne dans les trains à marchandises.... Tu entends des voix mon pauvre.... il est temps que tu prennes des vacances!
-Si je pouvais.... La reine ne sera jamais d'accord!
-Mais tiens donc! Bien sur que si on a des vacances quand même....
-On a le droit à des vacances?!
-Hey Hey! Oui! 3 semaines par an... c est pas énorme mais ça fait du bien des fois....
- 3 SEMAINES? WOH!! C EST GENIAL!!!!
-Préviens la reine et monte dans ce wagon! Il part bientôt!"
Le garde sortit de sa poche un portable, il n'y avait qu'un seul numéro, celui du palais..... Le garde laissa un message au palais de la reine, enfin, il prenait enfin des vacances après six mois de travail non stop...  il s'accrocha au train pendant que celui-ci démarrait. Il faisait des grands signes et criait des mercis, au revoir, bonnes chances à son ami, il ne s'arrêta que quand le train était trop loin, et ce fut là qu'il monta dans le wagon... mais ce qu'il ne savait pas c'est que, derrière ce tas de parfums se cachaient deux jeunes filles à peine plus jeunes que lui, qui voyageaient clandestinement.

Si je pouvais me couper les ailesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant