Who Came Back ?

Chapitre 12 :

Allison était devant la porte de son ancien appartement. Porte qu'elle avait franchie pour la dernière fois pour aller chercher Lydia qui avait faite capturer par le nogitsune. Elle souffla un bon cou, elle devait être forte, elle devait arrêter de fuir. Elle serra les poings puis toqua à la porte.

La porte s'ouvrit et Allison put voir son père. Il s'était laissé pousser la barbe. Ils se fixèrent un moment. Allison avait toujours ses mèches bleues et ses vêtements rock rebelles mais en chemin elle s'était enlevé sa mouche et son maquillage. Elle ne savait pas quoi dire. Elle le fixa dans les yeux puis les mots sortirent tous seuls.

- Papa...

Elle essaya de contenir ses larmes mais elle n'y arriva pas. Elle pleurait devant son père mais elle s'enfichait, elle avait besoin de faire sortir ses émotions. Elle était en temps même heureuse de le voir, triste qu'il ait souffert de sa mort et en colère contre elle-même de ne pas lui avoir dit tout de suite.

- Allison, dit il plein d'espoir dans la voix.

Elle acquiesça d'un signe de tête puis elle senti les bras de son père l'entouraient et elle entendit ses pleures. Il tremblait légèrement. Elle le serra contre elle. Elle était si heureuse, il ne la repoussait pas. Il n'était pas en colère. Il était juste heureux.

Stiles était assis sur une rambarde et fixait les voitures qui roulaient un peux plus loin, une cigarette à la bouche. Il avait commencé à fumer quatre jours après son retour à Beacom Hills et personne n'était au courant. Même Allison qui vivait avec lui 24h/24. Fumer lui faisait oublier le mensonge qu'il avait raconté à ses amis. Il était parti de la clinique car il ne supportait plus les regards de ses amis et qu'on lui demande s'il allait bien. Il ne savait pas pourquoi il était venu ici. Car il aimait regarder les voitures roulaient peut être, pour lui rappeler que les gens vivaient leur vie tranquillement et que la vie continuait. Il avait menti à ses amis et alors ?! La vie continuait ! Il avait entendu Malia l'appelait mais il n'avait envie de voir quelqu'un. Et surtout pas son ex.

- Stiles !

Mais c'était sans compter que son ex était une coyote-garou et qu'elle avait un odora surdéveloppé. Mais il fit comme s'il ne l'avait pas entendu. Il prit sa cigarette entre ses doigts et l'enleva de sa bouche. Il souffla et de la fumé sorti. Il regarda le nuage disparaitre doucement, comme son amitié avec ses amis.

Mais Malia était là, et elle était énervée. Elle prit la cigarette de la main de Stiles, l'éteignit et la jeta. Elle regarda Stiles sans comprendre, que lui arrivait-il ? Il lui jeta un coup d'œil puis ricana devant son expression. Il n'allait pas bien, vraiment pas bien. Malia souffla puis s'assit à côté de lui. Elle n'était pas douée pour consoler les gens. Elle jeta un coup d'œil à Stiles, il fixait devant lui les voitures rouler. C'était quand assez bizarre, elle et Stiles ne s'étaient jamais retrouvés seuls, ensemble, depuis leur rupture.

Elle ne dit rien au début. Elle ne savait pas par quoi commencer. Elle n'était pas douée pour ça ! Elle était douée pour être honnête et instinctive. Elle souffla encore une fois puis se jeta à l'eau.

- Pourquoi ?

- Pourquoi quoi ? Soit plus précise, s'il te plait, pourquoi j'ai menti ? Pourquoi j'ai aidé Allison ? Pourquoi je fume ? Répliqua Stiles.

- Pourquoi pour tout ! Répondit Malia sèchement.

Stiles garda le silence un moment. Il ne le savait pas même lui-même pourquoi il avait fait tout cela. Il savait juste qu'il s'était mit à fumer pour oublier qu'il mentait à ses amis. Il jeta un coup d'œil à Malia qui le fixait toujours, les sourcils froncés.

- Je crois que j'ai aidé à Allison, car je ne me pardonne pas sa mort, répondit Stiles.

- Comment ça ?

- J'ai toujours eu l'impression que c'était de ma faute qu'elle était morte, expliqua Stiles, c'est pour ça que je l'ai aidée, pour me faire pardonner à moi-même, quand le nogitsune la tuée, j'ai ressenti ce qu'il éprouvait, de la joie, et je m'en veux toujours, je ne me le pardonne pas.

- Mais enfin ce n'est pas de ta faute, déclara doucement Malia.

- J'en ai toujours eu l'impression, je ne l'ai jamais dit aux autres, je leur faisais croire que j'allais bien mais en faite dés que je me retrouvais seul je pensais à elle, et à sa mort, j'ai l'impression que c'est moi qui l'ai tuée, déclara Stiles, des larmes avaient fait apparition sur ses joues, alors quand je l'ai vue, seule, blessée, je l'ai aidé, au début je voulais tout dire mais elle ne voulait pas, elle voulait se reconstruire une vie alors je l'ai aidée.

Il essuya rapidement ses larmes puis souffla. Malia le regarda un moment, il avait l'air si malheureux. Elle savait que la possession du nogitsune avait beaucoup infecté Stiles et qu'il en avait toujours les séquelles mais elle ne pensait pas à ce point. Et en plus Théo avait remué le couteau dans la plaie. Il serra des lèvres puis tourna sa tête de leur côté. Malia le regarda puis posa sa main sur l'épaule de son ex.

- Eh, ça va aller, dit-elle doucement.

Il ne répondit rien. Il savait que rien n'aller et que jamais plus rien n'irait. Il avait menti à son meilleur ami et à Lydia. La femme dont il était tombé amoureux. Encore. Il les avait blessé tous les deux. Il ne s'imaginait pas les récupéré un jour. Leur amitié avait été brisée et il était le seul fautif.

- J'aimerais être seul, déclara t il.

Malia hésita un moment. Devait-elle vraiment le laisser seul dans cet état ? Elle ne voulait pas qu'il fasse de bêtise. Mais il avait envi d'être seul et elle pouvait comprendre. Elle décida donc de le laisser seul, le temps qu'il voulait. Elle hocha la tête, tapa une dernière fois l'épaule de Stiles puis parti, le laissant seul avec ses démons.

Il souffla une fois qu'elle fut partie. Il prit une cigarette, l'alluma avec son briquet puis la mit à la bouche. Il souffla et regarda la fumée disparaitre. Tout disparaissait un jour ; une mère, un meilleur ami, une femme, une amie. Il commençait à se faire à cette idée, après tout il vivait dans un monde surnaturel, où la mort et la trahison étaient à chaque coin de rue, pourquoi s'attacher ? S'attacher voulait dire souffrir. Il mit sa cigarette à la bouche, se leva et commença à marcher dans le sens inverse des voitures. Marcher lui vider la tête, comme fumer.

Allison était assise sur son canapé, chez elle, avec son père. Il lui avait fait du chocolat chaud et ils étaient assis tous les deux. Christopher lui avait raconté tout ce qu'il avait fait après sa mort et lui avait parlé d'Isaac. Le cœur d'Allison se serra rien que de penser à lui. Il n'était pas au courant qu'elle était de retour à la vie. D'après son père, il avait énormément souffert de la mort d'Allison. Isaac s'en était remit lentement et avait recommencé à faire sa vie lentement, loin de Beacom Hills. Loin de l'endroit où il avait vu tant de gens qui lui était cher mourir. Allison se voyait mal l'appeler et lui '' Eh Isaac, c'est Allison, je t'appelle pour te dire que je suis de nouveau vivante ''. Elle et son père s'étaient accordé de dire la vérité à Isaac plus tard.

Son père se leva en déclarant qu'il allait chercher du flan. Allison lui sourit puis regarda sa tasse à moitié vide de chocolat chaud. Elle pensa à Lydia, et son expression quand elle avait apprit la vérité. Détruite. Elle avait l'air tout simplement détruite. Et Allison s'en voulait. Elle n'avait jamais voulu blesser son amie. Lydia qui l'avait accueilli quand elle était nouvelle, Lydia qui l'avait réconforté quand elle avait quitté Scott, Lydia qui la faisait rire et qui était toujours là pour elle. Et Scott. Son premier amour. Il avait l'air anéanti. Allison avait bien vu son regard d'appelle de secours vers Stiles. Comme s'il suppliait à son meilleur ami de lui dire que s'était une mauvaise blague. Allison avait bien comprit que ce qui avait le plus blesser Scott était que Stiles lui avait menti.

Allison commença à pleurer, elle s'en voulait tellement. A cause d'elle, Scott n'avait plus confiance en Stiles, Lydia devait le haïr. Puis Stiles, il avait l'air si malheureux, si détruit, si anéanti. Il n'avait plus sa joie d'avant. Elle qui ne voulait pas briser l'équilibre de la meute, ben c'était gagné. Elle avait fait l'exact contraire. Son père arriva à ce moment. Il la prise dans ses bras et lui murmura

- Chut, ça va aller, tout va bien.

Et voila le chapitre 12 ! Allison et son père se sont retrouvés ! J'espère que ce chapitre vous a plus et je suis désolé pour les fautes !