Chapitre 17:

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« -Hé reprend toi Maya ! crie Natasha

-Natasha ! Natasha ! Les tremblements diminuent peu à peu.

-Hé ça va ? Dit-elle sans pour autant montrer le moindre signe d'inquiétude.

-C'est... C'est... Baleful. Je... Je l'ai vu...

-Bien. Réplique-t-elle sèchement

-J'ai peur Natasha. Je ne veux pas y retourner. Jamais.

-Tu dois m'aider Maya. Il faut qu'on trouve cet enfoiré. Je sens dans sa voix une pointe de compassion pour la toute première fois

-Natasha... Est-ce que... Natasha... C'était ma mission ?

-Oui Maya. Elle m'offre un sourire rassurant.

-Depuis le début ?

-Oui Maya. Répète-t-elle. Un pincement me prend au cœur, je mets un masque froid pour retenir mes larmes, je ferme les yeux. »


Je m'éveille. Son visage terrifiant est posé juste au dessus de moi. Je me lève vivement. La migraine est partie. Il sourrit.

« -Maya ! Disparaît pour moi ! Il se mord les lèvres d'impatience, un sourire fend son visage.

-Jamais ! J'hurle en lui crachant à la figure. Il serre nerveusement ses poings et fait les cents pas dans la petite pièce.

-Je ne suis pas fou ! Non pas fou ! pas fou ! Ricanne-t-il, Tu as peur ? Dit moi que tu as peur ? Tu deviens invisible quand tu as peur hein ?! Il saute sur place en riant. Tu as peur ! Tu as peur ! Tu as peur ! Tu as peur ! Répète-t-il. Il redevient brutalement sérieux. C'est bien, tu résiste, mais c'est ton corps qui contrôle ton pouvoir, pas ton âme Maya. Il ouvre la porte et crie une phrase incompréhensible. Lorsque il revient à moi il a une énorme sereingue dans la main. Je panique. Je me serre dans le coin de la pièce ou mon pied est attaché. Je fais non de la tête. Mais en un mouvement il attrappe mon bras et me plante son aiguille injectant une substance douteuse dans mes veines. Adrénaline. Dit-il souriant comme un médecin l'aurait fait pour rassurer un patient.

-Pou..pourquoi... Je sens mon cœur accélérer. La peur prend le dessus. Le fuide que je contenais jusque là s'échappe soudainement. Baleful recule de quelques mètre et me regarde me débattre avec moi-même. Il prends des notes sur un carnet. Je ferme les yeux. Je me résonne. Je contiens finalement ce flux. Je le ressens au bout de mes doigts. Ce pouvoir immense.

-Ne résiste pas ! Crie-t-il, Tu as peur ! Tu as peur ! Montre moi ta peur ! Il s'avance de nouveau vers moi, et me donne un gros coup de calpin au visage. Puis un coup de pied dans le ventre. Je tousse. Disparaît ! M'ordonne-t-il de nouveau. Il me frappe. Encore et encore. Je revoit Natasha me me donner ses coups. Je me souviens qu'elle m'a dit que la douleur n'est pas réel, plusieurs fois. Je saigne du nez. Je crache mes poumons. Me me tors de douleur sur le béton ciré. Il me relève de force et répète une fois de plus son ordre. Disparaît ! Je fais non de la tête. Il m'assène un coup plus violent dans le crâne. Je m'écroule sur le sol. Je sombre dans un demi-sommeil infernable, mais qui me coupe de toute douleur. »

« -Maya ! Mon petit frère se jette dans mes bras.

-Oh chéri...

-Qu'est ce qu'ils t'ont fait Maya ? Me demande-t-il d'un air inocent.

-Je vais me reposer... Je suis fatiguée.

-Pourquoi ? On a presque pas surfé Maya... Les vagues sont bonnes reste avec moi... S'il te plaît. Viens... Viens jouer... Viens jouer avec moi. »

Je me lève doucement. La porte de ma cellule est close. J'ai quelques instants de repis. Je respire paisiblement. J'observe avec stupeur les ématomes qui recouvrent l'intégralité de mes mains. Le sol n'a pas été nettoyé et le haut de ma salopette est recouvert de sang. Mon sang. La porte s'ouvre.

MAYA, Nouvelle avengersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant