Chapitre 22:

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« -Vas-tu te décider à m'aider Maya ?

-Qu'est ce qu'il t'a fait ! Dis le moi ! Tu me dois bien ça ! Qu'est ce qu'il t'a fait qui méritais que tu m'arraches ma vie d'avant ?!

-Ce qu'il a fait Maya ? Il nous a transformé en monstres, moi et puis les autres, jamais le SHIELD n'emploie de telles méthodes. Enfin les mêmes qu'avec toi. C'est ce que tu as dit tout à l'heure non ? Nous sommes des monstres.

-Mais... Comment ? J'ai besoin de savoir. Sinon je ne pourais pas t'aider.

-Il a tué Charlie. Devant nous. Il a tué notre amie. Sous nos yeux.

-Charlie ? La femme invisible qui était là avant moi ? Pourquoi ?

-Il semblerait qu'il ait comme une obssession pour les personnes comme vous.

-Mais pourquoi Natasha ? Pourquoi Baleful est-il méchant ?

-Arrêtes Kirikou. La question n'est pas pourquoi il est méchant. La question est où est-il ?

-Facile ! C'est pour ça que je suis là non ! Posez moi devant la porte il viendra me chercher ! C'est ce que vous voulez non ! Vas'y ! Mets moi dehors Natasha !

-Je ne peux pas.

-Pourtant vous l'avez déjà fait une fois !

-Non.

-Comment ça non ?... »

MARS 2017 22 :00

RAPPORT DE MISSION

LECCE, Italie

Je dois la trouver... Il y a trop de monde. Les rues sont maigres. Les gens se resserent et forment de véritables bouchons humains. On peine à respirer dans ce bain de foule. On pousse on piétine sur place. Malgré tout, le sourire est sur tous les visages. Les hommes et les femmes s'enlacent tandis que les enfants se faufillent entre les passants avec leurs barbes à papa.
Le sol est couvert de pavés, et, si l'on ne fait attention, on risque de chuter et de se faire écraser par la bête humaine. Les rues sont éclairées par de grandes guirlandes d'ampoules suspendues au dessus des allées piétonnes. Elles ressemblent à des milliards d'étoiles filantes colorées qui dansent bercées par l'ivresse de la foule.

Il y a ensuite des dizaines de food-trucks, de manèges en tout genres qui tournent à plein régime en avalant goulument le contenu des portefeuilles Italiens. Olives, poisson frit, bonbons, chocolat,... les odeurs se mêlent et saoule la mêlée, l'esprit est transporté dans une univers vague, flou...

« -Maya ? Je me diraige vers toi. Tu n'as toujours pas de visuel ? Ma conscience me revient immédiatement. La mission. Bobbi me parle à l'oreillette. Elle attend des résultats. Et puis elle a raison. On ne peut pas laisser filer d'autres inhumains entre les mains de l'HYDRA. Je porte ma main à l'oreille pour répondre.

-Toujours rien agent Morse.

-Maya, je t'ai en visuel, à six heures, sur le banc. » Je me tourne tout doucement, relève la tête, je la cherche du regard une fraction de seconde. Elle me regarde, une main à l'oreille. Elle est assise droite comme un piquet sur sont siège. Ses yeux sont si bleus que je m'étonne de les voirs d'aussi loin. Ses cheuveux blonds ou chateins clairs ondulent jusque au dessous de sa poitrine. Assise comme elle l'est, on ne remarque pas sa grande taille.
Mais moi, qui suis encore plus petite que l'agent Simmons, je crois que si elle le voulait, elle pourrait poser ses avant bras sur sur mes épaules sans avoir à lever les bras.
Ça me fait toujours bizarre de la voir habillée en civil, d'habitude, elle porte ses combinaisons noir horribles qui collent à la peau. Et qu'en passant je refuse catégoriquement de porter. Je la quitte des yeux et puis je recommence à fixer les passants.

MAYA, Nouvelle avengersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant