Klaus et Cordélia

Chapitre 9 : Explications

Je partis donc à la recherche de cet atelier et finis par le repérer grâce à l'odeur de la peinture, je poussa la porte et découvris Klaus en pleine concentration sur la toile qu'il peignait.

- Salut. J'ai dit ça en posant une main sur son épaule gauche et lui faisant un bisou sur la joue droite ce qui le fit sourire.

- Hey, ma belle, tu es magnifique avec les vêtements de ma sœur. Dit - il en se tournant vers moi.

- Je n'étais pas magnifique hier dans ma robe rose ? Dis - je en haussant les sourcils.

- Mais bien sur que si tu étais magnifique et tu le seras toujours.

- Tu me rassures, j'aime bien quand tu me dis ce genre de chose. Dis - je en passant mes bras autour de son cou pendant que lui mettait les siens autour de ma taille.

- Ma belle, qu'est - ce qui c'est passé tout à l'heure, tes yeux ont changés de couleur. Dit - il en me regardant dans les yeux.

- Je suis une pixie, je ressens les émotions des gens qui m'entoure en les regardant dans les yeux, je peux aussi les influencer en les accentuant ou en les aspirant comme je l'ai fais avec Freya.

- Et qu'as tu ressentis en regardant ma sœur ? Dit - il légèrement inquiet.

- De l'impuissant à protéger sa famille ainsi que la sensation de perte semblable à la morte d'un enfant mais cette émotion doit être ancienne mais très intense.

Quand j'ai dis cela, il semblait soulagé que ça ne soit que cela. 

- Et tu as ressentis quoi en me regardant la première fois dans se bar ?

- Tu avais l'air stressé, de la colère beaucoup de colère et aussi de la joie. Je si prête à parier que cette joie étais liée a moi enfin bref. 

- Ma belle, tu as ressentis tous ça juste en un seul regard. Tu me connais mieux que ce que je croyais. Je peux te poser une question ma douce ? 

- Tu viens de la faire mais vas - y.

- Il se passe quoi quand tu as trop d'émotion en toi ? 

- Mais yeux deviennent multicolore jusqu'à avoir identifier l'émotion qui domine les autres et en fonction de l'émotion, mon corps réagis. Par exemple, avec Freya, je n'ai pas pu m'empêcher de la prendre dans mes bras et quand tu es arrivé toute à l'heure, j'aspirais la tristesse de te sœur et je me suis mise à pleurer.  

- Okay, et toute ta famille est comme ça ? Me demanda - t - il.

- J'en sais rien, j'ai été adoptée et quand j'ai découvert mon don, ma famille adoptive m'a viré de chez elle quand mes yeux sont devenus rouge sang à cause d'une de leurs disputes. Ensuite, je suis allée vivre avec mes deux meilleures amis jusqu'à la fin du collège et on a pris un appartement au milieu de l'année de seconde. Abby et Lira n'ont jamais eu peur de moi mais elles n'ont jamais voulus m'expliquer la raison. Enfin bref, tu connais toute ma vie maintenant.

- Ouais, et maintenant, je suis sure que tu veux toi aussi des explications sur ce qui c'est passé hier soir au bar. Me dit - il, le visage soudainement fermé.

- J'ai pas eu peur de toi et je ne vais pas te laisser, je te fais confiance Klaus. Tu peux m'expliquer comment tu es devenue comme ça. Dis - je en posant mes mains sur ses joues et lui enleva ses bras de ma taille et recula de quelques pas. Tu peux me faire voir tes yeux avant s'il te plait ?

- Tu es sur de toi, je ne veux  pas que tu partes d'ici en hurlant.

- Je ne partirais pas. 

J'ai dis ça en me rapprochant de lui pour lui monter que je n'ai pas peur de lui.